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Saint Empire d'Arkheynos


Lore annexe


Hiérarchie de l'Empire



Organisations Notables d'Arkheynos



Les Promises de l'Empereur

Les Promises de l’Empereur, parfois appelées "la Sororité", en accord avec la façon dont le peuple doit s’adresser à elles, sont une troupe ecclésiastique de guerrières. Plus fières, plus loyales, et plus grandes combattantes du royaume, elles ont juré une allégeance sans faille et inébranlable à l’Empereur. Composées de grandes bretteuses, chevalières, guerrières, dont la majorité sont aussi plus que capables dans les arts occultes, ces terrifiantes guerrières sont le visage de la puissance, et donc du juste, sur Arkheynos. Compter une personne dans sa famille au sein des Promises est l'un des plus grands honneurs. Ces cinquante femmes virginales ont une charge plus conséquente qu’aucun autre soldat dans le Saint Empire, et elles se doivent de représenter dans chacun de leurs actes, dans chacun de leurs combats, et dans leurs volontés, la voix de l’Empereur en personne. Si certaines vont au front, d’autres sont envoyées surveiller le grand nord, et d’autres enfin, sont supposées servir d’inquisition à travers l’Empire. S’il est impossible de quitter les Promises, il est toutefois possible d’en être excommuniée, et cela lorsqu’on perd sa foi. L’Empereur ne pardonnant pas, les Promises suivent son mot d’ordre, et être excommuniée revient à une peine de mort.

Véritable contre-pouvoir du Clergé, l’ordre militaire occupe une double fonction qui est celle de chasser l’hérésie qui pourrait voir le jour. Elle veille à ce qu’aucun faux prophète ne fasse son apparition, et qu'aucune mauvaise interprétation de la parole de l’Empereur ne soit faite. La tête de l’organisation, Ophelia, est l'une des rares personnes à avoir encore un contact avec l’Empereur, et sa parole divine guide les Sœurs vers le champ de bataille. Manipulées dans leur foi, il existe deux valeurs fondamentales : la justice et l’indifférence. La pitié étant la cause de tous les maux, il est impensable qu’une inquisitrice jugeant un village coupable de trahison ne laisse aucun être vivant. Bien que des factions rechignent à leur accorder le respect et la légitimité qu’elles méritent, peu sont assez inconscients pour l’exprimer ouvertement. Elles pratiquent leur foi comme n’importe quel autre croyant : suivant la pratique lors des fêtes saintes, et offrant leur corps ainsi que leur dévotion à l’Empereur.

Légion des Contrites

Les contrites sont celles qui ont perdu les faveurs de l’Empereur. D’anciennes promises qui maintenant ont perdu leurs pouvoirs. Appelées les Disgracieuses par le peuple, celles qui perdent leurs pouvoirs, ou qui brisent le code de conduite de la Sororité, sont placés dans cette ordre en guise de punition, afin qu’elles puissent se racheter aux yeux de l’Empereur.

S’il ne s’agit pas d’un ordre véritablement indépendant et que les Contrites sont tout autant des fanatiques, si ce n’est plus, de l’Empereur, il n’est pas difficile de faire la différences entre une Inquisitrice et une Contrite. Le corps des Contrites est mutilé, marqué par le fouet qu’elle s’inflige, ou les coupures.

La solution pour les Contrites est de passer par la souffrance, l’autoflagellation, la scarification, la mort glorieuse au combat. Et c’est pour cela que l’Impératrice l’utilise pour des missions particulièrement périlleuse. Ce groupe de la mort, destiné aux missions suicides est un atout précieux pour l’Empire, aussi capable que les Inquisitrices, et incapables de redouter la mort, mieux encore, la cherchant pour les grâces de leurs dieux, elles arpentent avec plaisir ce chemin mêlant la souffrance et la foi.

Si ce chemin de croix est l’un des plus ardu et sadique qu’il était donné de constater, celles qui parviennent à accomplir ce retour en grâce sont révérés par leurs sœurs. La ferveur des Contrites signifie inévitablement qu’elles se martyrisent en combattant contre des chances désespérées, ou dans l’aveuglement extrême de la foi qu’est la leur, trouvant dans la mort l'absolution qui leur a été refusée dans la vie.

Le rite de passage pour atteindre cet ordre varie selon la gravité de l’acte qui a valu l’exil de la Sœur du corps principal.

La Confrérie de la Rose

La Confrérie de la Rose est un ordre secret formé par Malenia Leviathan, il y a de cela plusieurs décennies. Cette entité suivant à la baguette le moindre petite ordre de la Duchesse, est constitué d’assassins, d’espions, de voleurs, et de pirates, tout aussi fanatiques et dangereux que leur maîtresse. Les branches d’assassins et d’espions de la Confrérie sont les plus prestigieuses, et on ne peut qu’imaginer le nombre de carnages qu’ils ont commis au nom de l’Empereur. Rien n’est trop beau pour ce dernier, que ce soit le meurtre, le massacre méthodique d’une lignée, ou l’éviction de quelques bâtards un brin trop bruyant. Rien n’arrête la Confrérie. Si l'entraînement qui forme les jeunes assassins et espions d’Arkheynos est des plus inhumains, il faut reconnaître que les machines assoiffées de sang, de gloire et de triomphe qui parviennent à arriver au bout sont la preuve du fonctionnement du système.

Les Rejetons du Chien

Si on ne peut pas vraiment parler des Rejetons comme d’une véritable rébellion idéologique tant les adeptes y sont désorganisés, erratiques et incohérents, on peut les qualifier de plus grand danger à la pérennité de la nation. Ces terroristes ne cherchent qu’une chose : causer le chaos et la chute de l’Empire. Du moins c’est ce que prétendent les quelques inconscients qui se sont fait attraper.

La Chambre des Six

Se réunissant dans les sous-sols de Mortuary, la Chambre des Six est une entité qui existe depuis plusieurs siècles, et dont personne ne sait grand-chose, en dehors de ses membres. Triés sur le volet par la Présidente, Sigma Vrammout, ces derniers sont des spécialistes des sciences et de la médecine, dont la véritable identité n’est connue que d’elle seule. Il s’agit toujours d’individus que la famille n’irait pas chercher ouvertement, souvent bien éloignés des parcours classiques, mais dont les connaissances constituent des atouts non négligeables. Capables de tout sacrifier pour le savoir, ils ont pour habitude de faire des expériences sur eux-mêmes, n’hésitant pas à s’infliger mutilations et empoisonnements. Ayant une version traditionnaliste de la médecine, ils ne recourent à la magie qu’en cas d’extrême nécessité. Si, par praticité, il est recommandé d’attendre les réunions pour s’y employer _ au cas où l’aventure tournerait mal _, il arrive que certains s’y emploient de façon régulière. Toutefois, le premier objectif de la Chambre reste d’acquérir davantage de connaissances, notamment en matière de remèdes. Généralement, les réunions sont dédiées à une maladie ou à une problématique de santé particulières, et à une réflexion approfondie sur les moyens les plus efficaces d’arranger la situation.
Les membres s’adressent les uns aux autres par des chiffres, représentant leurs domaines d’expertise. Portant le numéro 1, la Présidente a la faculté de faire revivre au corps une expérience passée, dans les moindres détails, pourvu qu’on soit suffisamment précis sur le moment où elle a eu lieu, et connaît sur le bout des doigts le système sanguin. Le numéro 2, expert du psychisme, est également chargé de prendre des notes et de faire les dessins nécessaires, les réunions étant très documentées. Ayant une profonde connaissance des organes et de la peau, le numéro 3 est dévoué à la chirurgie. Spécialiste des parasites et des poisons, le numéro 4 sert fréquemment de cobaye pour les nouveaux traitements et les maladies récemment découvertes. En véritable apothicaire, le numéro 5 s’intéresse particulièrement aux substances médicinales, qu’elles soient végétales, minérales ou animales et élabore souvent des onguents ou des potions. Cas particulier, le numéro 6 est réservé aux rares invités assistant aux séances. Leur présence implique le secret absolu, et, bien souvent, ils ne gardent de ces dernières qu’un vague souvenir, semblable à un rêve.
Sans dévoiler ses critères de sélection, Sigma choisit elle-même les membres, et peut décider de les écarter à tout moment. Si leurs domaines de prédilection varient, ils restent toujours au même nombre. Les absences sont tolérées, mais mal vues. L’exclusion est rare, à moins de se montrer inefficace, ou de pratiquer des expériences scientifiques sur des innocents, interdiction absolue de l’institution, d’après la volonté expresse de la Présidente.
L’emblème de la Chambre est une hydre blanche dont les six têtes se font face.

Les Cristaux de l'Empereur



Les Cristaux sont le nom donné aux sept plus grandes familles d’Arkheynos. Si elles ont, pour la plupart, atteint ce rang il y a plusieurs décennies de cela si ce n’est plus, leurs places ne sont pas garanties, ni même assurées. De ce fait, les rejetons portant ces grands noms sont voués à être exceptionnels… ou à disparaître le cas échéant.
La raison pour laquelle les familles portent le nom de Cristaux, c’est qu’elles sont chacune associées à une pierre précieuse, afin de reconnaître en un seul mot la position qu’ils occupent dans la grande noblesse.

Si les Cristaux occupent une place capitale dans le fonctionnement de la noblesse et que de nombreuses familles ont recourt à eux pour effectuer des expéditions, entrainer leurs enfants, ou tout simplement pour former des alliances puissantes, ils ont pour habitude de demander un prix trop élevé pour chacune de leurs demandes.
On peut facilement comprendre que ces familles ne soient pas appréciées de tous. Cependant, elles sont l’incarnation de l’extrémisme de l’Empire et de son Empereur. Loyalistes envers la nation et son dirigeant, les Cristaux se sont illustrés à travers les âges pour leurs capacités à produire l’impensable, et à accomplir l’impossible. Et pour ce faire, ce sont des dizaines et des dizaines d’enfants, bâtards, ou pur-sang, qui ont été et sont encore engendrés. Les meilleurs sont gardés, les autres sont rapidement évincés par les familles les plus tolérantes, et tués pour les autres.

Si ces sept familles représentent les plus étincelantes et les plus dévouées pierres de l’Empire, elles ne sont que ça finalement. Des pierres, des marches sur lequel l’Empire a pu se construire. Elles sont utiles, mais pas nécessaires, et elles sont bien conscientes de cela.

Maîtres dans un ou plusieurs domaines, ils sont, aux yeux de l’Humanité, les plus grands experts dans leurs catégories respectives.

Cristal d’Adamantine : Famille Reis
« Tu crois avoir connu la gloire, chiot, parce que tu as survécu à une bataille ? Sentir le tonnerre des explosions comme la fureur de l’Empereur alors que le sol tremble autour de toi, tremper ta lame dans le sang d'un archimage, être le premier à toucher le sol d'une montagne infestée d’ennemis ; voilà ce que j'appelle connaître la gloire. Ne l'oublie pas. »

La famille Reis est la plus vieille famille noble de l’Empire. Leur symbole est l’Adamantine, représentant la volonté de ses enfants et l’incorruptibilité. Moralement infaillible, la famille Reis est connue pour créer des meneurs accomplis, capables de rassembler les foules. Le charisme et la suprématie physique, voilà les caractéristiques de la plus vieille et plus influente famille d’Arkheynos.
Saints Patrons des victoires glorieuses, les Reis sont connus pour ne jamais reculer face à l’adversité, et leur Patriarche, Wolf « la Créature » Reis, est le plus respecté des Commandeurs. Malgré son âge avancé, sa force ne semble pas décroître, et la justice qui anime son cœur ne semble pas s’éteindre. A son image, tous ses enfants, filles comme fils sont des colosses de la nature, atteignant en moyenne les deux mètres.
S’il considère la nation elfique comme une envahisseuse, il condamne les massacres aveugles et les positions abusives de certains Commandeurs. Toutefois, il a confiance en l’Empereur, en sa parole et en sa vision. Et puisque son corps est le premier rempart de l’Empire, il suit ses directives, aussi abjectes qu’elles soient, sans jamais contester un ordre direct. La famille Reis entretient un rôle de médiateur entre les Cristaux, et elle est la plus influente, ainsi que la plus incontestée. Tous les autres Cristaux semblent la haïr autant qu’il l’apprécient tant son rôle empêche une guerre civile entre les grandes familles.
La succession de la famille Reis, bien que personne n’espère voir Wolf tomber, s’avèrera être un calvaire sans nom, puisqu’on ne compte pas les dizaines d’enfants auxquels Wolf a survécu, et les dizaines d’autres qu’il a adopté sur le champ de bataille.

Domaine de prédilection :
Meneur, charisme, droiture, puissance physique, excellence stratégique.

Particularité :
Les Reis mènent entre eux des duels d’honneur se soldant par la mort de l’un des descendants lors d’un litige insolvable par la parole. Pur produit arkheynossien, la mort prouve l’erreur, le fort est juste.

Relation avec les autres Cristaux :

Améthyste : Rivalité, la magie des Daref est considérée comme une forme lâche de bataille.
Rubis : Rivalité, la sournoiserie des Leviathan est considérée comme une forme lâche de bataille.
Diamant : Amitié forte, le savoir-faire des Alba est incommensurable. Autres : Positif.

Armoiries :
Loup géant blanc, sur un fond azur

Résidence :
Sud de Chimera Salem
Cristal d'Améthyste : Famille Daref
« Nos fils ne craignent pas le mal, car nous somme la peur incarnée. »

La famille Daref est le sang noble le plus teinté et pourri par l’occulte qu’il soit. Symbolisé par l’Améthyste, leur volonté a toujours été de régner et de vivre là où les hommes ne daignent s’avancer : à la nuit venue. Famille nombreuse, ils ont pour particularité de voir dans leurs rangs des corrompus, des vampires, et des loups-garous. La pierre violacée qu’est la leur incarne ce temps passé à copiner avec les ombres. Pratiquant des arts occultes, ayant une longue relation avec Dame-Nuit, une rumeur, très probablement fausse, imagine que la Matriarche de la forêt de la Sœur est en réalité une descendante de la Famille Deref, tant leurs liens semblent importants. Il est d’usage qu’elle soit la préceptrice des rejetons du Cristal de l’Améthyste. Excellence magique, voie occulte, sacrifice pour le bien commun, les Daref représentent l’extrémisme de la mentalité d’Arkheynos. Au péril de leurs vies, de leur santé, et de leur intégrité, les Daref repoussent les savoirs des hommes.

Caractérisé par une peau extrêmement pâle, souvent à l’allure maladive, les Daref semblent s’être échappés d’un hôpital ou d’un cercueil.

Ils considèrent qu’un bon elfe, est un elfe mort, et ils connaissent une certaine jalousie vis-à-vis de l’excellence arcanique de leurs opposants. Formidable occultiste, leur matriarche reste inconnue, mais on connaît deux noms importants issus de cette lignée : Tremor « La Mascarade » Daref , Commandeur de la troisième Légion, et Viktor Daref, professeur de l’Histoire Occulte à Pandora.

En proie à la folie, à la consanguinité, et aux jeux politiques, la succession de cette famille est un conglomérat de complot et d’assassinat, voilà pourquoi Tremor et Viktor ont préféré s’en éloigner le plus possible.

Domaine de prédilection :
Occulte, corruption, excellence magique, ambition, désintérêt pour la valeur de la vie.

Particularité :
Les Daref sont uniquement constitués de personnes corrompus, et ils ont une préférence pour les assauts militaires la nuit.

Relation avec les autres Cristaux :

Améthyste : Rivalité, l’obsession pour la puissance physique des Reis est vue comme stupide.
Rubis : Rivalité, leur rang fraîchement atteint, et leurs rangs extrêmement secrets dérangent les Deref.
Opale : Positive, leurs connaissances médicales sont des atouts colossaux pour les projets des Deref.
Autres : Neutre.

Armoiries :
Chauve-Souris écarlate au centre de bandes blanches et vertes.

Résidence :
Nord-ouest de Mortuary
Cristal de Rubis : Famille Leviathan
« Ce qui est inconnu et invisible provoque toujours la plus grande peur. »

Le Cristal de Rubis est la plus récente famille qui a rejoint les rangs des Sept, parvenant à se hisser aussi haut dans la hiérarchie grâce à l’assassinat du Roi de Luhorn. Malenia, celle ayant officiellement commis cet acte, est une matriarche froide, manipulatrice, et la meneuse d’une confrérie d’Assassin. On sait très peu de choses vis-à-vis du Rubis, et pour cause, la Matriarche ne fait pas d’apparition en public et ne s’illustre qu’auprès de l’Empereur et de l’Impératrice, filtrant les informations qu’on connait à son sujet. On sait toutefois qu’elle n’a aucun enfant à ce jour. Si sa qualité d’assassin a dû être dévoilée lorsqu’elle atteint ce rôle pour expliquer au peuple cette ascension, elle continue de garder des atouts dans sa manche, faisant travailler sa descendance en son nom, déstabilisant les conflits géopolitiques avec ses petites araignées.

La ruse, la versatilité, l’assassinat sont les mots d’ordre de la famille, et naître dans cette famille équivaut à avoir un destin tout tracé par la matriarche aux doigts d’argent.
Haït par toutes les familles, il n’est pas rare toutefois que même les grands noms usent de leurs services, tant pour leur loyauté à l’Empire, que pour leur efficacité. Malenia est aussi la police de l’Empereur puisqu’elle semble posséder des dossiers sur les grandes familles nobles, et qu’elle se souvient de tous les cadavres dans l’armoire jalousement pour son Empereur.

La famille se fiche de la guerre, ils n’obéissent qu’à l’Empereur et à sa parole, se gardant bien d’avoir une quelconque opinion qui pourrait altérer leurs jugements et leurs sang-froid.

Domaine de prédilection :
Assassinat, ruse, obsession, manipulation, égocentrisme.

Particularité :
Les enfants Leviathan n’existent pas officiellement, ils sont enrôlés dans la Confrérie dès leurs plus jeunes âges, et ils servent Malenia sans égard pour leur nom, qu’ils ne doivent jamais utiliser, à Arkheynos, ou ailleurs. La succession est un mystère, puisqu’ils ne sont officiellement pas présents.

Relation avec les autres Cristaux :

Tous : Neutre.

Armoiries :
Un serpent de noir et d’or sur un fond bordeaux.

Résidence :
Nord d’Arkheynos
Cristal de l’Opale : Famille Vrammout
Le Cristal de l’Opale ne renonce à rien pour faire avancer l’humanité vers sa prochaine évolution. Ces génies de la médecine moderne, de la génétique et de la chirurgie, se sont spécialisés dans le corps. Au lieu de chercher à le détruire, ils ont voulu le soigner, avant de le rendre meilleur. S’ils ne brillent pas pour leurs compétences meurtrières, la famille Vrammout est en grande partie responsable des connaissances médicales de l’Empire. De plus, ce sont très souvent des scientifiques du Cristal de l’Opale qui parvienne à trouver des cures aux maladies de la Jetée.

Les descendants Vrammout sont des érudits, formés pour faire grandir les savoirs de l’Homme, et il n’existe aucune morale, aucune éthique qui peut changer leurs volontés premières. Malgré cela, on ne peut pas considérer cette famille comme mauvaise. Nombre d’arkheynossiens ont vu un membre de leur famille sauvé ou guéri grâce aux Vrammout, et ils constituent la noblesse la plus appréciée du peuple juste après les Reis.
Toutefois, un aspect bien plus sombre de la famille existe. S’ils sont passés experts dans la connaissance du corps, ils peuvent user de cette expertise tant pour faire le bien que le mal. Ils sont moins connus pour le rôle de tortionnaire de l’Empereur. Si pour le commun des mortels, Vrammout rime avec salvation, pour les Rejetons, la sangsue des Vrammout est un cauchemar.

Le plus célèbre des Vrammout reste Willem, professeur des sévices et des tortures à Pandora, qui semble être professeur depuis plusieurs générations d’élèves maintenant.

Domaine de prédilection :
Médecine, soin, psychiatrie, torture, sévices.

Particularité :
Les Vrammout se dirigent presque exclusivement vers la médecine, sauf les enfants les plus perturbés, qui sont dirigés vers la torture, ils deviennent alors de très compétent tortionnaires au service de l’Empereur.

Relation avec les autres Cristaux :

Opale : Positive, les Deref apprécient leurs connaissances, et leurs savoirs.
Rubis : Négative, ils ne voient pas d’un bon œil leur position acquise prématurément.

Armoiries :
Sangsue bleue sur un fond blanc.

Résidence :
Nord-est de l’Institut Porte-Cendres
Cristal du Diamant : Famille Alba
Le Cristal du Diamant est la famille la plus riche des Sept, une richesse qui n’est égalé que par les Ven Dest de l’autre côté de la mer, et c’est grâce à ces deux familles que l’Empire garde ses caisses remplies. Là où les Ven Dest s’occupent d’exporter des produits luxueux, la famille Alba est la plus grande productrice d’armement à Arkheynos. Le patriarche Iniès Alba est un maître forgeron ayant hérité du savoir-faire des nains, avec qui il entretient une relation étroite d’amitié et de confiance. Il est l’un des premiers à avoir insisté pour que ces grands forgerons aient une place privilégiée au sein de l’Empire, et avec les Barbefeu, il a une forme de complicité ne s’arrêtant pas à du professionnel. Ils sont responsables de la Lame Encarmine de l’Empereur, des armures de la famille Reis, mais leur savoir-faire ne s’arrête pas à forger de belles et bonnes épées.
Maîtrisant les arts runiques des nains, ils enchantent les armes et armures, une arme Alba vaut une petite fortune sur n’importe quel marché. Ils sont aussi compétents dans la construction de forteresse, et c’est cette famille qui a construit le Bastion, ou encore le Triomphe de l’Empereur.
Le patriarche Iniès, est évidemment une sommité, mais il se fait bien souvent oublier, au profit de sa fille : Ophelia Alba, l’Impératrice.

Domaine de prédilection :
Forge, art runique, bâtisseur, ferveur religieuse, excellence architecturale.

Particularité :
Les Alba sont la banque de l’Empire, et dès l’enfance, les jeunes héritiers sont encouragés à se disperser aux quatre coins du monde pour renflouer l’Etat, et cela par n’importe quelle manière.

Relation avec les autres Cristaux :

Adamantine : Amitié forte, ils ont un grand respect pour la vie, comme eux.
Rubis : Négative, ils ne voient pas d’un bon œil la personne de Malenia, condamnant son opacité.
Autres : Neutre.
Armoirie :
Une forteresse grise sur un fond jaune.
Résidence :
Ouest d’Arkheynos
Cristal d'Émeraude et Cristal de Saphir
Familles libres à créer par les joueurs. Pour une créer une famille, il est nécessaire d'avoir une certaine ancienneté sur le forum. Raprochez-vous des modérateurs pour créer l'une des familles.

Extrait du Code Arkheynossien



Article 1 :
Les lois sont exécutoires sur l’entièreté du territoire. Elles sont ordres de l’Empereur, et les Inquisitrices sont ses exécutrices. Elles seront exécutées dans chaque partie de l’Empire du moment où la promulgation en sera connue.

Article 2 :
L’intérêt de l’Empire passe avant l’intérêt de l’homme. On considère la volonté de l’Empereur et son désir comme absolus lorsqu’il s’agit d’expliciter une loi, ou pour trancher un litige.

Article 3 :
La loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n'a point d'effet rétroactif.

Article 6 :
L’Empire s’engage à protéger l’intérêt de la Nation, et à faire passer la pérennité du peuple avant la survie de l’individu.

Article 8 :
Tout Arkheynossien jouira de droit.

Article 9 :
La vie privée s’arrête là où commence l’intérêt de l’Empereur.

Article 32 :
La loi assure la primauté de la personne, interdit toute atteinte à la dignité de celle-ci et garantit le respect de l'être humain dès le commencement de sa vie.

Article 45 :
On ne peut déroger, par des conventions particulières, aux dispositions qui intéressent l'ordre public et les bonnes mœurs.

Article 58 :
Tout fait quelconque de l'homme qui cause à autrui un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé à le réparer.

Article 161 :
La trahison est considérée comme un crime absolu envers la Patrie. Le soupçon de trahison, et la trahison sont passibles de peine de mort.

Article 162 :
La peine pour la destruction de biens de l’Empire est la peine de mort.

Article 162 :
Le corps et l’esprit de tout habitant est propriété de l’Empereur. Toutes peines et horreurs infligées à la personne d’un autre sera considéré comme un destruction de biens de l’Empire.

Article 400 :
L'enfant, à tout âge, doit honneur et respect à ses père et mère.

Article 401 :
L'autorité parentale est un ensemble de droits et de devoirs ayant pour finalité l'intérêt de l'enfant. Elle appartient aux parents jusqu'à la majorité ou l'émancipation de l'enfant pour le protéger dans sa sécurité, sa santé et sa moralité, pour assurer son éducation et permettre son développement, dans le respect dû à sa personne. L’autorité parentale n’est pas à remettre en cause par la juridiction, et son exercice est propre aux parents.

Article 603 :
Le mariage est une forme de lien spirituel. L’Empire ne se mêle pas de ces affaires-là. Avec le lien de mariage ne vient aucune forme de privilège associé à la qualité des époux.

Article 604 :
Le mariage est contracté par deux personnes de sexe différent.

Article 605 :
Le mariage ne peut être contracté avant dix-huit ans révolus.

Article 690 :
La propriété est le droit de jouir et disposer des choses de la manière la plus absolue, pourvu qu'on n'en fasse pas un usage prohibé par les lois ou par les règlements.

Art



Milagre est la cité des arts de l’Empire, et nombreux sont ceux qui aspirent à faire partie un jour de l’élite artistique de la nation. Il n’est donc pas rare de voir différents profils affluer jusqu’aux portes de la Sainte Ville. Le rang d’artiste est respecté à sa juste valeur, l’Empire comprenant que la guerre n’est pas qu’une guerre de corps, mais d’esprit, et les sommes qui sont alloués par l’Impératrice en qualité de mécène sont tout simplement démentielles. Il faut comprendre qu’un artiste en devenir à une vie plus aisée qu’un haut fonctionnaire, ou un soldat gradé. Toutefois leur art, et ce qu’il dépeint sont strictement soumis à l’œil sévère de l’Impératrice, et toute forme de contestation des qualités de l’Empereur est sévèrement sanctionnée. Deux courants s’opposent dans les cercles intellectuels artistiques d’Arkheynos. L’Humanisme qui relève de l’ancienne génération, un style bien plus traditionnel, bien plus onirique faisant face à l’Art Nouveau représentant les vanités, mettant en exergue la férocité de l’Empire, et toute l’horreur nécessaire à l’élévation des hommes.


Humanisme

Ariane, de Pedrian
Triste bouffon, d’un alcoolique anonyme


Art Nouveau

Quelques œuvres du maître de file de l’Art Nouveau, Rhada

Fêtes nationales



Le Jour de l’Empereur

Fête qui se déroule une semaine après le nouvel an, ce jour célèbre la victoire de l’Empereur sur un immense dragon qui menaçait l’Empire des hommes au siècle passé. Au programme, ceux qui peuvent se rendent à Cornucopia pour assister au spectacle le plus violent et le plus sanglant du continent. Le but est de faire pleuvoir les effluves d’hémoglobines et de le faire en divertissant la foule. Ce spectacle sanglant attire petits et grands rappelant à tous que mourir pour l’Empereur est une chance. Les gladiateurs occupent une place privilégiée au sein de l’Empire, et si leur rôle est dangereux et traumatisant, pendant le Jour de l’Empereur, ils sont faits héros de la nation en fournissant le plus beau spectacle qu’il soit donné de voir.

Le Jour de Pénitence

Le Jour de Pénitence est le jour le plus important de l’année pour tous les croyants. Tombant le même jour que le solstice d’hiver, le jour de Pénitence est un moment de partage familial, un moment où on retrouve ceux qui ont survécu à la guerre, et où on se remémore chaleureusement ceux qui sont tombés. On remercie l’Empereur pour ce repas souvent copieux, et pour les bonnes récoltes. En bref, on se rappelle de la chance qu’on a de pouvoir tenir ce discours, et on rend grâce à l’Empereur qui permet à l’Empire des hommes de tenir face à la barbarie et à l’horreur elfique.

La Soirasque

La Soirasque est un événement traditionnel de l’Empire des hommes dont l'origine est difficile à retracer tant elle est ancienne. La Soirasque est une fête célébrée principalement à la capitale. Ce soir-là, le Palais ouvre ses portes à tous ceux ayant fait le déplacement, des masques couvrent chaque visage, et on festoie avec de grands banquets. La Soirasque est le rêve de tous les petits, une fête immémoriale pour les ancienne, et unperte de temps pour les militaires. S'il faut admettre que la Soirasque est la moins symbolique des grandes fêtes du pays, elle permet cependant de renforcer la confiance que le peuple porte envers l’Empereur et d’effacer, le temps d’une soirée, les différences entre Hommes.

La Nuit du Dieu

Cette fête est devenue une tradition il y a de cela une petite dizaine d'années. Les différents villages membres de l’Empire se voient participer à une forme de compétition consistant à déposer dans leurs églises un maximum d'offrandes, pour le corps clérical et l’armée, et en la gloire du Dieu-Empereur. Ce moment sacré a lieu la nuit, et il est particulièrement mal perçu de garder pour soi une quelconque ressource trop importante. Le paysan moyen doit se défaire de quelques pitances, tant qu’elles ne sont pas utiles à sa survie ou celle de sa famille. En récompense à ces offrandes, il n’est pas rare que le village ayant fourni le plus d'efforts soit récompensé par une belle quantité de richesses. Du moins c’est ce qui s’en dit.

Maladies de la Jetée d'Or



La Jetée d'Or, et cela depuis des années, peine à faire face à la quantité de maladies, pestes, ou parasites qui viennent régulièrement décimer ses habitants. La proximité de ses hommes, exacerbée par la saleté des rues, la pauvreté latente et l'insalubrité des infrastructures, rend la contamination aisée et les quarantaines difficiles. Sans oublier les nombreux bateaux qui, après avoir traversé l'Atoll des Hommes Morts, accostent les cales pleines de marchandises avariées, de barriques d'eau croupie chargées de bactéries et de cadavres boursouflés et purulents.
Si l'Empire a renoncé à guérir la Jetée d'Or, il s'applique à contenir la maladie à la ville, et même si certains malades se voient envoyés à l'Institut Porte-Cendres pour y être guéris, la plupart meurent seuls, pestiférés et abandonnés de tous.
La Gourmande
Date : an 250
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 2% / 5 000
Mesures prises : Mise en quarantaine de tous les malades à l’époque, et purge par les flammes. Désormais, des remèdes existent, bien qu’ils soient couteux.
Effets secondaires si survie : Maladie de Cotard (extrêmement rare), paranoïa (parfois)
La gourmande est un mélange de plusieurs bactéries ce qui la rend très difficile à guérir. La gourmande résulte dans la mort de tissus dévorés par la maladie. Cela rend la peau violacée, rougeâtre, jusqu’à noir pour les tissus morts. La nécrose des tissus n’est que le dernier symptôme, il y a d’abord de fortes fièvres, des vomissements, des hallucinations, des accès de rage souvent dû à la douleur et finalement la nécrose. Les zones les plus affectées sont le périnée et les intestins.
La Petite Peste
Date : an 287
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 10% / +10 000
Mesures prises : Mise en quarantaine de la ville. Désormais soignable.
Effets secondaires si survie : Aucun.
La petite peste provoque généralement des symptômes de violents vomissements, gangrène des extrémités du corps, et l’apparition de tumeurs suintantes sous les aisselles et au niveau des testicules pour les hommes, tumeurs parfois aussi grosses qu’un œuf. Peut mener à des ulcères, le manque de traitement mène généralement à la mort après une semaine.
La Reine Peste
Date : an 290
Statut : confidentiel
Mortalité / Nombre de morts : 80% / +100 000 officiellement
Mesures prises : Purge.
Effets secondaires si survie : Maladie de Charcot (rare)
La Reine peste a été de loin la plus meurtrière des pestes ayant jamais frappé l’Atoll. Cauchemars à répétition, des sueurs froides, fièvres, le nez coulant, encéphalite, et des herpès dans la bouche, des plaies ouvertes purulentes sur le corps. Nombreux tremblement, perte du contrôle des membres. Une courte période d’agressivité débridée, suivi par des actes d’autocannibalisme.
L'Hélas
Date : an 104
Statut : disparue ?
Mortalité / Nombre de morts : 10% / +1 000
Mesures prises : aucune
Effets secondaires si survie : inconnus
Cette maladie du sang à l’origine inconnue induit une soudaine et pressante envie de donner à son prochain. Nul ne sait d’où elle est venue, et personne ne semble apte à étudier la maladie. Si ce n’est le malade. L’altruisme mène souvent à la mort de l’être qui ne pense plus qu’à satisfaire son prochain.
Hextraemophilus influenzae
Date : an -600
Statut : disparue
Mortalité / Nombre de morts : 99% / inconnu
Mesures prises : aucune
Effets secondaires si survie : jouvence éternelle, immortalité présumée
Première maladie à avoir frappé La Jetée, on suppose à la mort d'un grand dragon vert millénaire. Cette mort explique autant la propagation de pestes, maladies, et virus, que la sur-prolifération de la faune dans l’Atoll des Hommes-Morts. Certaines contaminations sont asymptomatiques, tandis que d’autres présentent des éruptions violacées et noirâtres entre les doigts, et sur le visage. A terme les organes présentent des défaillances. Si presque 100% des contaminés en sont morts, il est dit que la survie à cette maladie procure une santé quasi-éternelle. Beaucoup d’alchimiste sont en quêtes de pouvoir reproduire cette maladie.
La Sans-Vie
Date : an 50
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 20% / +50 000
Mesures prises : soins intensifs
Effets secondaires si survie : difficulté de réflexion, retard mental si traitée tardivement
Une maladie mutante qui commence souvent par une douleur et une sensibilité dans les mamelons de la personne affectée, puis forme une tumeur temporaire dans le cerveau en se nourrissant des cellules cérébrales, sapant leurs capacités de réflexion critique et intelligence de leur hôte, le laissant dans un état de légume.
La Poussière
Date : an 281
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 100% / +5 000 officiellement
Mesures prises : mise à mort
Effets secondaires si survie : chances de survie nulles
Maladie causée par une infection après le contact avec un Nulglin adulte (extrêmement rare). La maladie affecte tout ce qui vit, y compris les plantes, les insectes, le bétail, les animaux sauvages et les humains. Les symptômes chez les plantes comprennent soit un rabougrissement ou une croissance anormalement grande avec beaucoup de fruits insipides et la croissance de fleurs et de feuilles de forme anormale suivies d'une lueur dans l'obscurité avec une couleur indescriptible et finalement de la perte de leurs feuilles et de l'effritement en poussière grise. Les animaux deviennent étrangement gonflés et de forme anormale, avant de s'effondrer en poussière grise. Les humains commencent à se fatiguer, incapable de se nourrir, ils souffrent d’hallucination, de crise de paranoïa, et retournent à un caractère bestial. Ils deviennent de plus en plus faibles avant de s’effondrer dans une fine poussière grise. Les patients atteints de la condition la décrivent comme "être vidé de quelque chose" ou "avoir la vie aspirée".
Syndromes des Petites Écailles.
Date : an 193
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 1% / +100
Mesures prises : prières
Effets secondaires si survie : difficultées motrices
La petite écaille est une maladie généralement non mortelle semblable à la lèpre. Les patients commencent à voir des sortes d’écailles apparaître sur leur corps, et les tissus fibreux semblent se durcir avec le temps, les rendant difficilement utilisables.
Syndromes des Grandes Écailles.
Date : an 202
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 100% / +3000 officiellement
Mesures prises : prières
Effets secondaires si survie : chances de survie nulles
Cette maladie qui semble être une mutation du syndrome des petites écailles, transforme lentement la victime en pierre. Il n’y a rien qui puisse être fait pour sauver la personne contaminée, et cela peut prendre plusieurs décennies avant qu’elle n’en meure. Puisque la maladie est extrêmement létale, et pourtant très peu contagieuse, elle est généralement ignorée par la médecine.
L’Oeil de l’Impératrice
Date : an 282
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 0% / 0 (hors executions)
Mesures prises : mise à mort
Effets secondaires si survie : infertilité
Un rétrovirus endogène humain (HERV) contagieux et sexuellement transmissible qui provoque des symptômes pseudo-grippaux et finalement une fausse couche de grossesse. Cette maladie est vue comme une trahison à la patrie, et une patiente sera exécutée immédiatement.
L’Insomniaque
Date : an -320
Statut : inconnu
Mortalité / Nombre de morts : 60% / +400 000
Mesures prises : purge
Effets secondaires si survie : confusion, paralysie, hallucinations
Une maladie virale d'origine inconnue. Lorsqu'un humain est infecté par l’Insomniaque, la maladie infecte toutes ses cellules et reste en sommeil jusqu'à ce que l'hôte meure. Après la mort clinique de la victime, l'hôte sera réanimé et présentera un comportement semblable à celui d’un zombie. Cependant, la maladie n'activera que les fonctions cérébrales inférieures, soit alimentaires et motrices.
La Mort Rouge
Date : an 300
Statut : rageant acutellement à la Jetée
Mortalité / Nombre de morts : 50% / inconnu
Mesures prises : en cours de décision
Effets secondaires si survie : fort dégoût des liquides corporels, état berzerk induit par la violence infligée ou subie
Fasciite nécrosante causée par une bactérie inconnue qui provoque une hémorragie massive et une nécrose tissulaire. Le premier symptôme de la maladie est généralement une éruption cutanée douloureuse, qui se transforme en une plaie croûteuse ou suintante. Dans les stades ultérieurs, les tissus deviennent mous et se détachent. Le stade initial de l'éruption cutanée peut être exacerbé par un traumatisme physique sévère. La maladie est transmise lorsque le sang d'une créature infectée est exposé à la circulation sanguine d'une victime (le contact de la peau nue avec du sang infectieux est supposé ne pas entraîner d'infection). Il peut également être contracté par une activité sexuelle non protégée et en buvant de l'eau contaminée.
La Dernière Rage
Date : an 296
Statut : contrôlée
Mortalité / Nombre de morts : difficilement estimable
Mesures prises : aucune
Effets secondaires si survie : stress post-traumatique
La dernière rage provoque une agression extrême chez une victime, dix à trente secondes après qu'elle a été infectée par la maladie. La maladie est facilement transmissible le biais de tout fluide corporel, tels que le sang ou la salive, à l'exception du sperme. En raison de cette contagiosité extrême et du temps d'incubation très court, une foule d'une centaine de personnes pourrait être infectée par un seul individu en quelques minutes. Facilement soignable de nos jours, les armées d’Arkheynos l'utilise toutefois sur le champ de bataille en tant qu’arme biochimique.
L'Apôtre
Date : an 33
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : dépend de l'hôte / +300
Mesures prises : en cours d'étude
Effets secondaires si survie : nervures noires, semblable à du pétrole coulant dans les veines
Ce parasite se trouve très rarement au fond des flots de l’Atoll. Il infecte parfois quelques pêcheurs ou nageurs de la zone. La victime finit par perdre sa capacité à goûter, à dormir, à pleurer, à ressentir de la douleur et à parler. La maladie augmente également l'ouïe, la force et les capacités visuelles de la victime, tout en éliminant le besoin de manger et de dormir. Au début, le parasite permet à la victime de gagner des formes d’appendices ailaires, incapable de voler. La phase finale de cette maladie amène la victime à abandonner sa mémoire et finalement sa vie. Si le parasite peut vivre une vie entière sans jamais tuer son hôte, il se nourrit de magie, particulièrement lors de la magie occulte. Le parasite augmente les capacités de son hôte, le poussant à user de sa magie et à répandre plus de puissances occultes afin de grossir.
La Fièvre de l’Atoll
Date : an -600
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 20% / +1M
Mesures prises : soins
Effets secondaires si survie : aucun
Une maladie endémique d’Arkheynos. Il est presque impossible de ne pas connaître quelqu’un ayant souffert de cette maladie ou soi-même en avoir été victime. Les symptômes comprennent la faiblesse, l'épuisement, les frissons et la perte de force. La maladie grossit avec l’utilisation de cure magique, et il faut pour cela une médecine bien traditionnelle pour la soigner.
Les Lèvres de l'Empereur
Date : inconnue
Statut : active
Mortalité / Nombre de morts : 0% (hôte)
Mesures prises : aucune
Effets secondaires si survie : indescriptible
Cette maladie immémoriale dont on retrouve des traces dans le royaume des hommes depuis la nuit des temps n’est pareille à aucune autre. Elle rend l’hôte insensible à toutes les autres maladies. Toutefois, au contact de n’importe laquelle d’entre elle, il sera infecté. Avec le temps l’hôte devient un véritable nid à maladie rendant son contact, sa présence, et même son existence, mortels. De plus, l’hôte, semble développer un lien psychique avec le vivant particulièrement fort, lui permettant de ressentir la douleur de tout ce qui l’entoure. Si la solitude décrite dans les histoires pour enfant parviendrait à en émouvoir plus d’un, l’armée voit dans cette maladie une opportunité de portée un coup létal aux elfes.

Contes et légendes d'Arkheynos



Les trois frères des catacombes.

Conte de Mortuary, vieux de plusieurs siècles

C’est une histoire que les parents racontent aux enfants pour les éloigner des catacombes. Ils racontent que trois frères se partagent les lieux, et règnent sur les cryptes dans l’ombre, attendant patiemment que les vivants se risquent dans les profondeurs. Djall, Mortje, et Vedjka. Il est dit qu’ils sont si puissants que dans le royaume des morts, ils sont vénérés comme des dieux. Djall est le plus âgé d’entre eux et aussi le plus cruel : il trompe ses victimes, leur proposant de les aider à retrouver leur chemin en échange de leurs âmes. Ainsi, si leur corps retrouve bel et bien le monde des vivants, leur âme restera pour toujours dans les ténèbres des catacombes. La plupart deviennent fous, et finissent par revenir ici, entamant une quête désespérée, dans l’espoir de retrouver ce qu’ils ont perdu. Mortje, lui, est le plus créatif des trois. Il siège quelque part dans les catacombes, mais ne se déplace guère. Son existence se résume à graver les os qu’il trouve. On dit qu’il a même construit son propre trône, fait d’os et de crânes gravés. Le dernier, Vedjka, est le plus difficile à présenter, car il s’affiche différemment à chacun de nous, prenant la forme de nos peurs les plus secrètes, les plus profondes. Le rencontrer signifie se perdre à jamais.

Mention INRP : 1

Religion de l'Empereur-Dieu



La religion occupe une place centrale dans l’organisation de l’Empire. Étant une religion d’état soutenue par une écrasante majorité de croyant, le pouvoir qu’exerce l’Eglise au sein des coins les plus reculés d’Arkheynos est sans égal. Si l’armée y est évidemment respectée, c’est bel et bien l’Eglise qui s’occupe tant de l’impôt que de la bonne application du dogme, et ce ne sont ni les baïonnettes, ni les Lornois que les citoyens craignent, mais le courroux du Divin, le courroux de l’Empereur.
Cette figure chimérique omniprésente, ce Dieu dansant, cet Homme fait Dieu de sa propre main, qui a transcendé la mort elle-même, ce Dieu, est celui auquel on cherche à plaire, ou qu’on évite de contrarier. S'il existe évidemment une petite portion de la société qui est athée, elle est minoritaire, discrète et silencieuse. De plus, cette minorité, est quand même sujette à plus de 500 ans d’éducation religieuse, et il existe certains dogmes qu’on ne chasse pas facilement.
Ainsi, il n’est pas étonnant de retrouver une extrême codification dans le comportement adopté dans cette religion, tant dans les valeurs morales que la religion apporte, mais aussi dans sa pratique.
Brève histoire de la Religion
Il y a 500 ans, la religion de l’Empereur-Dieu est faite religion d’état, cette ascension, plus symbolique qu’autre chose, place l’Empereur comme légitime porteur de la couronne, mettant fin à de nombreuses questions quant à la succession de l’Empereur.
La religion de l’Empereur-Dieu est la fille bâtarde d’une ancienne religion originaire des terres du grand nord aujourd’hui nommé comme la « Croyance du Faux-Dieu ». Si on ne sait pas grand-chose de cette croyance, on sait qu’elle aussi était une religion de tradition orale, et qu’il existait une promesse d’un après, d’un au-delà.
Cosmogonie
Au début il n’y avait rien de plus que les Divines ténèbres, l’obscurité d’où tout est apparu. Quand le monde n’était qu’un balbutiement, il n’y avait qu’une douce nuit, paisible, silencieuse, et parfaitement noire. La nuit est la source de l’universel, et la nuit c’est là où nous sommes le plus proche d’avoir un aperçu du début du monde.
Puis les hommes furent crées, et la nuit leur offrit les arts occultes pour manier les mystères de ce monde, l’homme n’est pas destiné à contrôler la magie, il est simplement un vassal de ses pouvoirs, un vassal de sa grandeur, et dans la nuit, la volonté de l’homme lui fut offerte lorsqu’on lui promit le Monde.
Valeurs prônées par la Religion.
La Religion de l’Empereur-Dieu n’est ni une religion ascétique, ni une religion de Salut, elle ne croit pas en un Paradis, un au-delà, ou même une forme de salvation de l’âme. Le concept de l’âme est d’ailleurs extrêmement flou, et varie légèrement d’un petit village à un autre. La tradition orale aide énormément à garder ses croyants dans le flou, que de changer subtilement son discours selon la personne, ou la commune à laquelle on s’adresse.
L’Empereur-Dieu ne promet aucun salut éternel à la poussière humaine transitoire, selon la formule consacrée, il est un Dieu « qui sait danser, un dieu léger ». Il est Dieu auquel on ne croira pas au sens où on l’investirait d’une volonté de croyance, mais qu’on chantera et bénira grâce à une distance maintenue et à un respect qui refuse toute forme d’appropriation ou de captation.
L’Empereur-Dieu est donc craint, respecté, aimé, mais on ne le révère pas par la croyance, mais bien par conviction de ses doctrines. Homme étant devenu Dieu, L’Empereur cherche à ce que ces Enfants – tel est le nom donné aux croyants -, tendent à faire de même, porteur d’un message d’affirmation, et de puissance de l’Homme, l’humain est considéré comme porteur du divin. Le devoir de chacun est de l’exprimer.

Volonté de puissance, ou, la capacité de l’homme à s’affirmer dans son être et de se transcender, voilà la valeur fondamental de cette religion où l’homme n’est pas simplement homme, mais Dieu en devenir. S’il est difficile de l’exprimer autrement, l’Homme est une « graine de divin ». Dans cette religion la violence à une place prédominante, en effet, il faut être capable de maîtriser son corps, pour pouvoir exercer une liberté entière sur son environnement, il faut « Choisir de ne pas être violent ».
L’Empereur explique que si l’on est faible, alors on ne choisit pas d’être bon, on l’est par manque de choix, on exprime par notre « liberté écrasante », alors il faut « être un monstre », pour pouvoir faire le choix d’être bon.
Cette religion sert de réponse aussi à la barbarie de l’homme, en ce sens que l’individu moderne et plus généralement nos sociétés sont incapables de se structurer autour de quelques valeurs fondamentales, de les intérioriser, et donc de dominer leur violence. L’église exerce donc une propagande de chaque instant pour faire accepter les dogmes et les volontés de l’Eglise.

La religion repose donc sur trois socles fondamentaux :

-
La volonté de puissance
: il s'agit d'une pulsion fondamentale de l'homme qui cherche l'accroissement de la puissance. La volonté de puissance peut être positive, c'est-à-dire créatrice, exaltant la vie, ou alors négative, c'est-à-dire être animée par le ressentiment, la haine, la volonté de nuire ou de dégrader. Dans les deux cas, elle doit être toujours entretenue.

-
La liberté écrasante
: il s’agit de la notion que l’homme peut choisir radicalement et sans autre juge que lui-même de ce qu’il veut être. Seul lui connait de quelle façon sa volonté de puissance doit s’exercer pour être satisfaite, et si celle-ci est suffisante alors sa liberté écrasera celle des autres. L’homme est « condamné » à la liberté.

-
L’affirmation du Divin
: il s’agit de l’expression de la graine de Divin qui sommeil en l’homme. Celle là ne se cultive que par les actes, et pas par les pensées. Il faut agir pleinement, l’Empereur ne condamnera jamais l’action d’un homme, les autres hommes le feront. Il faut agir pleinement, les commandements de l’Empereur sont une direction donnée à cette action, aller à l’encontre des commandements fait flétrir cette graine et nous éloigne du Divin, c’est là un acte impardonnable.

L’armée est donc une façon permanente de faire fonctionner notre volonté de puissance, d’exprimer notre liberté écrasante sur nos opposants, d’affirmer notre Divin. Voilà pourquoi celle-ci entretient un lien si étroit avec Arkheynos, et voilà pourquoi, il est si bien vu de suivre les rangs.
D’autres voies prestigieuses pour avancer dans son divin sont promus par la religion, comme les Ordres Religieux, la Noblesse, le professorat, la médecine, et enfin les arts. Toutes positions de supériorités permettent de faire grandir ses socles.
En somme ce n’est pas la position de pouvoir qui rend le rôle prestigieux, mais c’est bien la volonté qui se cache derrière. Se mettre au service de la communauté. Ceux qui entraînent les autres vers le haut, ceux qui sont capables de consacrer leur liberté écrasante à soulever les autres sont jugés comme les plus proches du Divin, car comme l’Empereur, ils sont capables de se dédier leurs volontés à élever les autres.
La mort comme passage, ou la Pesée des Actes
Dans la croyance communément admise, une fois la mort arrivée, selon la vie qu’on a vécu et à quel point on a été dévoué à l’Empereur, il offrira une suite à notre existence, une meilleure, plus grande, et plus glorieuse encore, entre ses rangs. Si on a vécu une vie qu’il aurait jugé mauvaise, remplie de blasphème à son égard, alors, il offrira une vie remplie de supplice, où l’horreur sera le quotidien, et puisque l’Empereur est un Dieu jaloux, qui punit l'iniquité des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui le haïssent.

S’il est difficile de mettre une image absolue sur ces « vies » après la mort, une chose est sûre, c’est que cette promesse d’une haine courroucée permet de soumettre les hommes sous son égide.
Commandements de la religion de l’Empereur-Dieu
Ces commandements, au nombre de sept, sont aussi appelés l’Eptalogue et sont un court ensemble oral d'instructions morales et religieuses reçues par l’Impératrice. Ces instructions sont aussi des guides pour exercer sa volonté de puissance. Longtemps répétés, il est difficile, même chez les athées, de trouver quelqu’un à Arkheynos ne connaissant pas certains de ces aphorismes. Servant de base à la compréhension de l’infini sagesse de l’Empereur, c’est un travail de plusieurs vies que de comprendre la réalité derrière ces fondements.

1 – L’empereur est ton Dieu, et c’est un Dieu dansant. Qui se complet de tes accomplissements, et qui punit tes échecs, c’est un Dieu léger, qui trouve dans tes misères la plus grande peine, et dans tes joies la plus grand paix. C’est ton Dieu, et tu l’honoreras puisqu’il est le seul à s’être fait Dieu.

2 – La réalité est irréductiblement complexe, et aucune vision humaine, ou mot de l’homme ne sera capable de représenter la vérité absolue. Essaie tant qu’il te plaira de graver quelque chose dans la pierre, d’en faire une sculpture ou une idole, mais rien ne capturera la réalité dans son tout.

3 – Ton égo, ton être, n’est que souffrance, et par la souffrance, il y a de la rédemption. Il y a de l’accomplissement. Pour s’affirmer, pour se dépasser tu devras souffrir, et à travers cette souffrance l’Empereur t’aimera.

4 – Tu serviras ton frère, comme tu sers l’Empereur, tu l’aimeras comme tu aimes le Tout-Puissant, et tu lui rendras grâce sans jamais penser à autre chose que son bien-être.

5 – Tu abattras celui qui se tient face à l’Empereur, puisqu’il est un Dieu qui ne pardonne que dans la mort, et dans la souffrance, souviens-toi que la plus petite insulte à ta fille, à ta femme ou à ta patrie, est une insulte à l’Empereur.

6 – Il n’y a que cette existence si, et la prochaine n’est promise en rien. Contente toi de ton corps, de ton esprit, cultive ta volonté, cultive ta puissance, et profite de ta liberté écrasante puisque demain tu ne seras plus, et celui d’hier a disparu. Être libre de choisir est ce qu’il y a de plus important, même si cela implique ne plus être capable de ne pas choisir le mal.

7 - Vois dans le regard de ton Dieu l’ardeur d’un père jaloux, vois dans son poing la colère d’un amant bafoué, vois dans sa verve le courroux d’un frère trahit. Il t’aimera. Et dans la mort, tu te noieras dans sa tendresse.
Pratique de la religion de l’Empereur-Dieu
Si la ferveur varie extrêmement entre un croyant à un autre, il existe des bases communes que nous classifieront en trois catégories : les croyants, les pratiquants, et les dévots.

Les croyants constituent la caste religieuse de ceux qui sont attachés aux valeurs portés par la religion de l’Empereur-Dieu, ils ne sont pas particulièrement à cheval sur les différentes pratiques cultuelles, mais ils attachent une grande importance à l’Eglise, et plus important leur ferveur envers l’Empereur est dépourvu de doute.

Les pratiquants sont la caste religieuse majoritaire à Arkheynos. Les pratiquants assistent au fête sainte tant avec ferveur qu’assiduité, et il essaye autant que se faire d’effectuer les pratiques de célébration de l’Empereur :

- Au matin, il est d’usage que de joindre ses mains, fermaient ses yeux et de se recueillir pendant une minute entière, sans un bruit, pour rendre hommage aux milliers de vies qui ont été donnés cette nuit par l’Empereur, et les centaines qui sont retournés dans son Amour.

- Une prière à la suite de cette minute est attendue. Habituellement, l’une des trois prières suivantes :

La cantique de l’Empereur

L'Empereur est notre lumière dans l’obscurité,
Un phare d'espoir pour l'Homme qui se réjouit de l’être,
Comme nous le servons, il est notre plus grand serviteur
Alors que nous le prions, ses pensées ne sont que pour nous
Et dans le noir quand les ombres sont avec nous
L'Empereur est avec nous.

Le dévouement à l’Empereur

Ô Immortel Empereur : ayez pitié de nous, nous qui aspirons à comprendre votre Grandeur.
Ô Maître des Nuits : protégez votre troupeau de l’Ennemi.
Ô Gardien de la Lumière : guidez notre chemin obscur de ton éclat.
Nous sommes vos guerriers et nous sommes vos serviteurs,
Nous sommes libérez de l’horreur de n’être que poussière lorsque nous l’acceptons, de n’être
Dieu que lorsque nous acceptons d’être Homme.
Par ton agonie et ta sueur sanglante ; par ton trône d'or et ta vie, par ta destruction et ta réémergence en tant que Dieu des hommes, garde-nous et fortifie-nous, nous qui combattons pour toi.

La supplice à l’Empereur

Eternel Empereur, lui seul qui nous observe,
Lui seul qui contrôle les vents, les marées, les tempêtes et les orages,
Soyez miséricordieux avec votre serviteur,
Préservez-le des périls du jour qui vient,
Qu’il continue de veiller sur votre Domaine qui s’étend jusque là où le soleil n’ose briller.
Tout-Puissant et Glorieux Empereur,
Que les Hommes misérables se rapprochent de ton halo aujourd’hui.
Ou l’homme misérable qu’il sera demain.

- Au front, il est bon, au moment des repas, de laisser un bout de pain, de viande, ou d’un aliment quelconque sur le côté pour marquer ses pensées symboliques à l’Empereur. C’est une forme de prière de bénédiction.

- Dans un bâtiment portant le nom de l’Empereur, il est bon de poser le genou sur le sol comme forme de respect.

- Il est bon de consacrer un jour dans la semaine à aller dans une église, et de faire une prière d’action de grâce, une prière de remerciement à l’Empereur en somme.

- Enfin, à la nuit tombé, il est bon d’exécuter une dernière prière à la gloire de l’Empereur, et à cette journée où l’Homme d’aujourd’hui va mourir, et où l’Homme de demain va renaître.
Enfin, il existe les dévots, ceux-là sont plus présents qu’il n’y paraît. Il existe de nombreuses formes bien plus extrême dans leurs pratiques de la religion de l’Empereur-Dieu, celles-là ne sont pas particulièrement mal vue du moment qu’elles n’interfèrent pas avec la sécurité de la majorité de la population. Elles sont si nombreuses, chacun interprétant la moindre virgule de Saintes Paroles de l’Eglise, qu’il serait virtuellement impossible de toutes les expliciter ici.

Éducation Arkheynossienne



S’il existe évidemment un grand nombre de personnes qui n’ont pas suivi une éducation classique, on pourrait résumer facilement à quoi ressemble le cursus typique d’un citoyen de l’Empire.

Dans son enfance, de ses quatre à ses douze ans, il va suivre une éducation dans une église, ou une cathédrale auprès d’hommes et femmes de foi. Là, on va lui inculquer les bases les plus rudimentaires de l’éducation, les Mathématiques, la Littérature, l’Histoire, et les bases de la vie en société en tant que Citoyen. Les devoirs forment une partie importante de cette éducation prépubère, et l’inculcation de valeur religieuse ainsi que l’enseignement d’un nombre notable de prières sont au programme.

Ensuite, c’est direction Pandora. Jusqu’à leurs seize ans, les cours intensifs aux arts occultes, aux techniques de guerres, et la propagande de l’armée Arkheynossienne, sont le quotidien des jeunes étudiants.

Après cela, le service militaire obligatoire de 16 à 19 ans pour ceux ayant un cursus classique est à prévoir, à l’Atoll en tant que garde / médecin militaire ou dans la marine, au Triomphe de l’Empereur en tant que soldat ou stratège apprenti, à la Forêt de la Sœur en tant que chasseur, ou au Bastion Limaille en tant que soldat, vigie, ou encore explorateur. Plus exceptionnellement, certains profils exceptionnels sont recrutés en tant que dragonnier sous l’égide d’un Maître dragonnier, ou en tant dans la Confrérie de la Rose en tant qu’assassin, voleur, espion.

Enfin, jusqu’à leurs 22 ans, les jeunes citoyens finissent leurs études à Pandora, avec le vif souvenir de leur temps passé sur un des fronts. S’il n’est pas impossible de continuer ses études à ce moment-là, la majorité se refuse à le faire, presser de rendre l’Empereur fier en lui offrant leur corps et leur esprit.

Une philosophie de la famille nombreuse est inculquée aux habitants de la nation, et il n’est pas rare de voir des fratries de trois enfants ou plus. Dans les familles nobles, le premier est généralement envoyé à l’armée, le deuxième à l’Eglise, et ce n’est finalement que le troisième qui reste à s’occuper du devoir de noblesse, et qui s’évertue à maintenir le statut social acquis par la famille.

Les Orphelins de parents morts à la guerre devienne les pupilles de la nation, ils suivent le parcours cité plus tôt, mais ne sont pas envoyés à n’importe quelles églises, ils sont envoyés où au Grand Orphelinat de Mortuary, ou à celui de Milagre. Celui-ci est tenu par les inquisitrices elles-mêmes.

L'Académie de Pandora



L’Académie référence de l’Empire, s’est établie au nord de Milagre, il y a de ça un peu moins d’un siècle, et s’est depuis agrandie au point de prendre la taille d’une ville universitaire. Grande d’à peu près un million d’habitants comprenant étudiants, professeurs, marchands. Cette ville a connu une expansion fulgurante lorsque l’Empire a commencé à prôner une politique de la famille nombreuse. Il a fallu alors agrandir le territoire de la ville, et tout ce beau monde danse sur la paume de Madame la Directrice Diane. Ici, ne nous attarderons pas sur les alentours de Pandora, ni même sur les différents quartiers, comme le Quartier insouciant, ou le Quartier des petites vieilles, quartiers ayant obtenu son nom pour sa démographie constituée majoritairement de mères inquiètes pour leurs enfants, ayant décidé de vivre au plus près de lui. Non. Ici, nous nous concentrerons sur les programmes, les habitudes, et comment s’imbriquent le quotidien d’un étudiant de la prestigieuse académie.
Un élève de Pandora choisit deux cursus principaux, deux cursus secondaires, et doit à toutes les matières comprises dans ces cursus. Il peut choisir en optionnel un cursus qu’il n’a pas choisi, ou tout simplement l’une des nombreuses options proposées.
Il existe six cursus à Pandora.
Art du combat
Cette matière est divisée en plusieurs cursus : le tir, le maniement des armes de guerres et des armes communes, le port de l’armure, l’équitation, l’escrime, et la stratégie militaire. Ceux qui prennent choisisse cette matière en principale ont une plutôt bonne réputation. C’est la voix du guerrier par excellence, celui qui suit l’Empereur dans sa divinité en s’arrachant à la faiblesse de son corps. La Directrice enseignante, Alice « la Sainte » Desford, traite ses élèves avec beaucoup de diligence, et prend un soin tout particulier à connaître leurs habitudes, leurs pratiques, leurs croyances, pour les suivre au maximum dans leur apprentissage.
Toutefois son enseignement n’en reste pas simple. On peut recenser nombre de côtes fêlées, de bras brisés, ou même de comas après l’un de ses cours. Adepte de la pratique comme apprentissage, elle organise le plus souvent des duels dans une arène prévue à cet effet.
Art magique
Les matières de ce cursus sont l’apprentissage des bases dans les différentes magies occultes, l’approfondissement d’une ou plusieurs magies occultes, bien pratiquer la magie, reconnaître de la magie elfique, canaliser la magie, et la défense contre les sorts occultes. Ceux qui prennent cette voie sont souvent stigmatisés, vu comme des lâches ou comme des rats de bibliothèques. Bien souvent, ceux qui se moquent de cet apprentissage sont ceux qui ne l’ont jamais considéré, par feignantise, peur, ou par désintérêt total. Les étudiants de l’Art magique sont l’équivalent des nerds, et pourtant, ils sont sous l’œil attentif de Madame « la Directrice » Diane en personne. Détachée, elle connaît pourtant les moindres agissements qui se trament au sein de l’établissement d’une façon plus que douteuse. Spécialiste de la nécromancie, mais grande praticienne de la démonologie, elle a sous ses ordres – on dit – des monstres qui dépassent la compréhension des hommes. Il n’est pas rare qu’une dizaine d’élèves par an disparaissent après ses cours, avant de ne plus jamais être revus.
Connaissance des corps
Il est important de se connaître, autant qu’il est important de connaître l’ennemi, et cette matière ne fait pas de discrimination entre les deux. Les matières de ce cursus sont la médecine, l’anatomie, les sévices et tortures, la psychiatrie, et la méditation. Ici, les extrêmes se regroupent dans l’espoir de comprendre autant l’esprit que le corps. Dirigé par Willem « EURK » Vrammout en personne, l’homme assure à lui seul l’entièreté des cours, ce qui n’est pas une mince affaire, voire particulièrement inquiétant. Toutefois, malgré son apparence douteuse, il reste un homme, et un homme bon envers ses élèves, les protégeant des brimades et encourageant l’entraide entre les étudiants. La réputation de ses élèves se résument à : si quelqu’un prend des cours de « EURK », il est forcément étrange. Et on tend à les éviter le plus possible.
Art de l'esprit
Ce cursus au nom bien plus pompeux que la réalité qu’il décrit, est tout ce qui concerne la compréhension du monde. Ici, théologie, propagande impériale à foison, philosophie, les arts en tout genre, dictat, et manipulation sont le gros du sujet. L’inquisitrice, Lison « la Zélée », s’occupe des classes, usant de la délicatesse d’un pachyderme pour faire rentrer dans le crâne de ses élèves la grandeur de l’Empereur. Les étudiants de cette classe sont plutôt populaires, et puisque leur matière est le juste milieu entre propagande impériale et cours complexe, personne ne semble les détester. Les élèves d’Art de l’Esprit sont très souvent élus délégués de classe.
Savoir et histoire
e cursus revisite les points de détails de l’histoire à son gré, en cachant les informations cruciales de la réalité à ses élèves. On retrouve comme matières ici tous les classiques qui permettent aux intellectuels d’agir : histoire, mathématique, géographie, et linguistique. Le cursus le plus classique en somme, avec un professeur tout à fait banal. Toutefois, de sombres affaires liées aux rejetons du chien semblent toucher le chef enseignant Cyril « le Prêtre » Jägger et ses élèves, ce qui provoque un acharnement tant physique que verbal sur la classe sans distinction.
Cours d'innovation magique
Ce cursus est une… bizarrerie dans une bizarrerie. Ici, pas de cursus préparé, un seul cours : le cours de l’innovation magique, et celui-ci cherche à repousser nos connaissances en Occulte, et dans sa pratique. Roxanne H. Erato, la directrice, est une xénophobe assumée, et son cours ne semble pas attirer le regard de beaucoup de gens … Toutefois, ceux qui la rejoignent s’avèrent souvent être des petits et petites génies. Le brillant a un coût il semblerait.
Options
Il existe de nombreuses options souvent prodiguées par des jeunes professeurs. En tout, on en dénombre plusieurs centaines, mais on peut citer entre autres : musique, peinture, arithmétique, linguistique ancienne, civilisation, astronomie, etc.
Répartition des heures de classe
Les élèves de Pandora doivent suivre une somme de 800 heure cumulées de cours par trimestre à l’Académie. Les cours varient entre deux et quatre heures, séparés par des pauses. Les élèves sont encouragés à découvrir, à se forger, et à faire progresser le savoir des hommes à tout prix. Cela permet aussi un tri naturel entre les forts et les faibles, ceux qui deviendront bibliothécaire et ceux qui s’élèveront dans les rangs de la hiérarchie.
Si un étudiant n’atteint pas son quota, il devra subir l’épreuve de la Khôl de la boite.
De plus, s’il a des proches encore en vie, ils devront payer une lourde amende pour rembourser l’État les sommes investies dans le misérable.
Les dortoirs
A leur arrivée à Pandora, les étudiants se voient attribuer une place en dortoir qui demeurera la même jusqu’à la fin de sa scolarité. Les étudiants vivent par groupe de quatre dans deux chambres séparées avec une douche commune.
L’université se divise en quatre dortoirs distincts, au nord, à l’est, au sud, et à l’ouest du campus. Chaque dortoir a son origine, et regroupe le plus souvent des personnes aux aspirations similaires. La seule exception faite est pour les dragonniers, qui vivent dans une double chambre pour eux seuls et leur dragon, dans un bâtiment légèrement excentré de l’université.
Les lieux communs
La cantine est située au centre du campus et est accessible à tous, à n’importe quelle heure, au même titre que la librairie universitaire. Des frigos communautaires sont mis à disposition, bien que la nourriture qui y est laissée est souvent volontairement maudite, pour provoquer un petit chenapan qui s’amuserait à prendre les repas des autres.
Une grande piscine est mise à disposition des élèves afin qu’ils puissent se détendre, mais l’accès n’est pas donné à tous : il faut avoir terminé premier de sa classe pour avoir ce privilège.
Il existe une cour où les dragons sont laissés en liberté, ou attachés s’ils sont incapables de rester calmes. Alice donne souvent ses cours à cet endroit.
Aux alentours du campus, il y a une zone d’une dizaine d’hectare de « terres maudites », un amas de terres chargées en occulte. Les étudiants sont libres d’y pratiquer leurs talents et leurs connaissances.
Les salons
La vie en communauté est une notion vitale, non seulement pour former l’esprit social des jeunes gens, mais pour créer des individualités qui vont se forger un caractère de suiveur ou de meneur en temps de guerre. C’est pour cela que l’appartenance à un salon est obligatoire. Salon d’échec, de rhétorique, salon de malédictions, les salons se livrent une guerre sans merci pour savoir qui dominera en terme de popularité. Et je vous dis qu’il ne fait pas bon d’être un apiculteur par les temps qui courent.
Les dates importantes
La vie étudiante est marquée de plusieurs dates importantes :
Chaque fin d’année se déroule un bal, où ceux qui terminent leurs études se retrouvent une dernière fois avant de quitter cet endroit mêlant le sordide au magique.
La veille de ce bal, les dernières années s’adonnent à un concours de bizutage sur les nouveaux arrivants. Tous les coups sont permis, et certains en ressortent avec séquelles incurables.
Les jours saints sont fêtés à l’Académie, comme partout ailleurs, et c’est Lison qui s’occupe de créer une ambiance adéquate à la prière et la dévotion.
A la moitié de chaque trimestre, un délégué est élu par chaque dortoir. C’est lui qui s’occupera de la relation professeurs-élèves, mais c’est lui qui sera en charge de constituer des équipes pour la Solde.
Les rituels et petites habitudes
La Solde est un duel qui intervient au milieu de l’année, peu après l’élection des délégués Ces derniers sont censés constituer un groupe de quatre personnes, qui ira affronter les groupes des autres dortoirs. Si ce petit jeu n’apporte concrètement rien au dortoir et qu’il est souvent organisé sous la barbe des professeurs, les gagnants sont respectés et jalousés par le reste des dortoirs.
Il n’est pas rare que des accidents surviennent lors de la pratique de magie occulte. Parfois, ce ne sont que des incidents à petite échelle et sans grande importance, mais cela peut aussi dégénérer et on a parfois vu des hordes de démons en lâchés en liberté dans l’Académie après avoir éviscéré leur maître incompétent.
Les portes des dortoirs sont gardées par un code secret qui ne doit être révélé à personne d’autres sous aucun prétexte.
Il est courant de voir les élèves enchanter leurs stylos pour qu’ils prennent des notes par eux-mêmes.
Des classes de nuits sont proposées aux vampires pour qu’il soit le plus concentrés possible.
Chaque première nuit du mois, des soirées clandestines sont organisées où coulent de nombreux litres de spiritueux, et où des imprudents ont la brillante idée d’inventer des sorts sous l’emprise de l’alcool.
Il est courant de voir des étudiants ajouter à leur thé ou à leur café des cœurs de grenouilles ensorcelés afin de se maintenir éveillés.
Les punitions
Les punitions sont nombreuses, distinctes, et variés. Il y a de tout.
Plus tôt nous avions parlé de la Khôl de la boite qui consiste à enfoncer son bras dans une boite, et à ressentir une violente morsure au niveau de la main. La douleur, bien qu’immatérielle et fantasmée par l’esprit, est telle que de nombreux élèves préfèrent s’arracher le bras plutôt que de la supporter. Lorsqu’un élève fait preuve d’un manque de discipline, on l’enferme sans eau ni nourriture, dans un cagibi à peine assez grand pour qu’il puisse s’adosser, mais pas assez pour qu’il puisse s’asseoir, et cela pendant vingt quatre heures.
Si un élève met en danger un autre élève par son incompétence, il sera puni de cent coups de fouet.
Si un élève met en danger un autre élève volontairement, il sera puni pour avoir été attrapé, de mille coups de fouet.
Si un élève est pris à louper une de ses classes sans raison valable, ses parents devront payer une colossale somme envers l’État. S’ils ne peuvent pas payer, ils seront saisis de leurs terres. S’ils refusent d’obtempérer, l’élève ou ses parents pourront se faire exécuter.
En cas de blasphème, les élèves se feront rosser de coups par leurs camarades.
Les brimades et leur virulence
Les punitions de Pandora cherchent à ostraciser les parias, et à mettre de côtés les incompétents. Il se crée une ambiance malsaine où le populaire, l’intelligent, et le plus doué peuvent abuser des moins performant. Ceux-ci ne tardent pas à redoubler d’effort ou à se tuer.
Les professeurs encouragent ce comportement de prédateur, et ils ne cherchent pas une ambiance saine, mais une ambiance productive. L’importance de l’ordre, de l’Empire, de la hiérarchie et de la force, commence dès ce paradis artificiel qui s’avère être une torture lorsqu’on regarde de trop près.
On ne dénombre pas moins de trois cents élèves par an qui se suicident, ou qui se font tuer. Des battues sont parfois organisés aux alentours de Pandora, et il n’est pas rare de trouver ses petits camarades entrain de se décomposer à la lueur du soleil.
On raconte que la Directrice elle-même peut exercer des mutilations d’enfants, mais rien n’est encore prouvé à ce sujet.

Dialecte Arkheynossien



Ethique :

En pays cannibale, le cannibalisme est moral.
Un homme qui ne pense pas par lui-même ne pense pas du tout.
Une cause n’est pas forcément vraie parce qu’un homme meurt pour elle.

Relation :

Les tragédies des autres contiennent toujours des éléments de médiocrité infinie.
Rien de plus beau que l’individu, rien de plus absurde que de l’aimer.

Sociétale :

Le confort est la seule chose que la civilisation peut nous apporter.
Celui qui se retourne sur son passé ne mérite pas de considérer un futur.
Une chose dont on ne parle jamais, n’existe pas. Seul le mot confère un semblant de réalité aux choses.
Qui vole un œuf, finit crever.

Fameux aphorismes du Chien :

Il existes trois types de despotes. Il y a le despote qui tyrannise le corps. Il y a le despote qui tyrannise l’âme, et il y a le despote qui tyrannise à la fois le corps, et l’âme. Le premier s’appelle l’Empereur. Le deuxième l’Impératrice. Le troisième s’appelle le peuple.
L’état existe pour faire ce qui est utile. L’individu ce qui est beau.
Tout art est immoral.
Un homme cultivé ne regrette jamais un plaisir, tandis qu’un homme inculte n’a aucune idée de ce dont il s’agit.

A propos de Luhorn :

Lâche comme un Lornois.
Une Lornoise dissimulent leurs sentiments jusqu’au lendemain de leur mariage. Ensuite, elles les montrent.
Bête comme un elfe !

A propos de Boréas :

Monté comme un pirate.
Prétentieux comme un Cirdannais.
Grand comme un bordel d’Havresac !

Symboles d'Arkheynos



Ils existent de nombreux symboles forts au sein d’Arkheynos, mais nous allons ici évoquer les plus notables.

L’aigle :

A Arkheynos, symbolise la vitalité et de puissance, symbole de nation, il est d’une mauvaise augure sans pareil que de retrouver le corps d’un aigle mort. Animal élégant, grand d’envergure et d’énergie, la loi interdit formellement que d’abattre cet animal majestueux.
Utilisation notable: L’Empereur ; Alice, commandeur de la deuxième légion ; et Pierrot, l’épée de l’Empire, sont représentés dans l’art par la figure de l’Aigle.

Le loup :

Animal instinctif, ingénieux, et social, le loup est ce qui se rapproche le plus dans l’imaginaire collectif arkheynossien du comportement à adopter en société. Capable de résister aux plus intenses climats, le loup incarne la résilience de l’humanité et sa volonté à ce que la meute sorte triomphante, peu importe le prix.
Utilisation notable : Wolf « La Créature » Reis, commandeur de la première légion a pour armoiries un loup géant blanc.

Le serpent :

L’humanité ne recule devant aucun stratagème pour vaincre, et le serpent lui inspire cette versatilité, que cela demande d’étrangler, d’empoisonner, ou de tromper sa cible, tous les moyens sont bons pour triompher, et l’homme d’Arkheynos n’a pas peur de salir un soi-disant honneur désuet pour défaire ses opposants.
Utilisation notable : Malenia Leviathan a pour armoiries un serpent de noir et d’or.

Orchidée maligne :

Cette fleur aujourd’hui, hypothétiquement, disparue était connue pour ses pétales à la couleur écarlate profonde. Le mysticisme qui a longtemps entouré cette fleur reste encore de nos jours relativement inconnus, ce qu’on sait c’est qu’elle est encore cité par de vieux érudits. Connue autrefois pour ses propriétés mortelles, sa robe rouge sang est la raison de son héritage à travers le temps, rappelant aux hommes les rivières pourpres des moments de guerre.
Utilisation notable : l’Orchidée maligne apparait… partout en vérité. Dessiné sur des établissements, dans l’art, sur des armoiries. Disparues de la nature, ces fleurs restent bien présentes dans l’imaginaire collectif des citoyens. Aux enterrements ce sont des orchidées qui sont posées au pied des pierres tombales en référence à cette fleur-ci.