La Théocratie Iphénienne n’est pas une monarchie absolue fondée sur le sang ou autres critères. Le pouvoir d’un seul étant considéré par la Foi comme un vice d’orgueil, la culture iphénienne valorise les débats, les contradictions et les arts oratoires afin de développer le pays. Le pays est ainsi une monarchie constitutionnelle où la plupart des positions sont accessibles via des élections au suffrage censitaire.

Théocratie oblige, l’Eglise est l’institution centrale de la politique du pays. Si au fur et à mesure de l’histoire, elle a accepté de partager le pouvoir avec les laïcs déléguant la gestion des campagnes et d’Olios à l’aristocratie, elle garde toutefois une emprise forte sur ces territoires de part son implantation, mais aussi du symbole que représente le souverain irradiant ainsi que par le rôle des tribunaux qui dans tout les pays reste sous le contrôle de l’Eglise.

La hiérarchie centrale de l’Eglise est comme suit :

Dirigeant de l’Eglise, il est élu à vie par les cardinaux à la mort de son prédécesseur. Il contrôle le pouvoir exécutif d’Iphenia et de la cité d’Aegys. Il est également l’autorité en charge de la réduction et de la réforme des dogmes, règles et lois de la Foi.

ils sont nommés par le Souverain Irradiant au sein des évêques d’une circonscription. D’ordinaire il est convenu de créer un cardinal pour un million d’habitant d’un territoire reconnaissant l’Eglise comme culte d’Etat. Bien souvent la coutume est outrepassée pour des raisons politiques. Actuellement :

4 Cardinaux pour Aegys

5 Cardinaux pour Olios

2 Cardinaux pour chacun des duchés

3 Cardinaux pour la Tour d’Argent

2 Cardinaux Pour Luhorn

1 Cardinal pour Ivamel

1 Cardinal pour Cirdan

les Evêques sont les supérieurs des prêtres. Ils ont à leur charge un territoire quand le prêtre est lui rattaché à une simple Eglise. Il est important de distinguer les Eveques et Prêtre officiel, en charge des territoires dominés par l’Eglise, pour lequel le prêtre doit suivre une formation obligatoire dans les académies religieuses, et l’évêque être élevé par le Souverain Irradiant. Des pérégrins qui officient dans les états étrangers plus ou moins hostiles qui sont déliés de toutes ses règles et peuvent s’organiser en toute autonomie avec le soutien du saint siège. Au-delà de cette hiérarchie classique, il existe deux institutions spéciales.

Le pouvoir judiciaire est religieux, de ce fait les juges sont eux même des religieux qui pour des raisons techniques sont détachés de la hiérarchie afin de ne pas être soumit à des tentatives d’interférences de religieux de haut rang dans leur travail. Il existe un tribunal pour chaque territoire de 10 000 habitants. Il est possible de faire appel des décisions devant un des quatre Haut Tribunaux qui se trouvent à Aegys, Olios et les deux villes des actuels comtes palatins.

Enfin, il existe au dessus de la hiérarchie le Tribunal Suprême composé de Sage connu pour leurs grandes connaissances de la théologie et du droit qui ne font qu’un. Ce Tribunal à une triple mission. - Gérer les affaires judiciaires les plus graves

- Contrôler la conformité des décisions des différents dirigeants avec la Foi

- Offrir conseil et expertise à ces mêmes dirigeants

L’Assemblée ecclésiastique incarne le pouvoir législatif au sein de l’Eglise, composé des cardinaux il vote et ratifie les décisions touchant à la religion et au dogme du Souverain Irradiant.

Enfin il serait difficile de parler d’Iphenia sans évoquer également le cas particulier des ordres militaires religieux. Indépendant de l’armée Iphénienne, ils font office de milice privée ayant reçu une autorisation du saint siège pour agir au nom de la Foi volontariste. Il n’existe pas de critère limitatif sur ce qui peut être sacré ordre religieux ou non, cela dépendant de la volonté exclusive du souverain irradiant qui peut l’accorder à des ordres locaux comme des ordres étrangers. Néanmoins il arrive qu’à force du temps, nombre de ses ordres finissent de facto par être incorporés par l’Eglise, ce qui est le cas des trois plus célèbres : les Inquisiteurs, les Exorcistes, et les Missionnaires.

La Ville Libre d’Olios bénéficie d’institutions spécifiques, à l’exception de tout ce qui touche à la justice qui reste du ressort de l’Eglise et du Souverain Irradiant.

Le Doge est le dirigeant de la ville d’Olios, élu pour un mandat de 2 ans. Il est élu par l’assemblée nobiliaire avec droit de voté de la part du Souverain irradiant, bien que celui-ci n’en a encore jamais fait usage. Il contrôle le pouvoir exécutif de la cité, néanmoins les affaires étrangères et l’armée ne sont pas de son ressort.

L’assemblée nobiliaire est composée des dirigeants des familles aristocratiques d’Olios souvent regroupé dans des factions autours de famille plus puissantes que les autres. Nommé à vie, ces membres ne sont pas élus. Pour y entrer, il faut être coopté par un tiers des membres, ce qui est quasiment automatique pour toute personne ayant de l’influence dans la cité. L’assemblée vote les lois locales et nomme le Doge pour 2 ans.

Les campagnes sont organisées de manière féodale, les comtes sont des monarques sur leur territoire. Les titres sont héréditaires. Le comte palatin est chargé de l’administration générale des campagnes, du règlement des conflits entre noble et de l’harmonisation des politiques.

L’existence de l’ordre des inquisiteurs précède la naissance de la théocratie iphenienne et même l’arrivée des elfes sur ce continent. Selon certains prêtres, l’inquisition serait même la forme originelle de l’Eglise en tant que secte avant que celle ci ne devienne une religion fonctionnelle. Le concept de l’inquisition est assez simple : Le but de la Foi est de défendre l’équilibre du monde. Certains individus ont à ce sujet un pouvoir de nuisance considérable. La discussion est inutile, l’élimination physique est préférable. Cela inclus aussi par nature les races viciées tel que les vampires, lycans ou autre. On le comprendra l’inquisition est donc un ordre d’assassin au service de la Foi agissant partout sur le continent. Très secret, très discret, ils restent dans l’ombre jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Depuis l’avènement de la théocratie, ils jouent également le rôle de police politique et de service d’espionnage.

Véritable Etat dans l'Etat aux racines tentaculaires, capable de surveiller tout le monde afin de punir et sanctionner à la moindre déviation du dogme, l'ordre pour avoir le pouvoir de ses ambitions, se doit d'avoir une organisation stricte, hiérarchique et très organisé. Celui ci se divisant en effet en 6 corps spécialisés dotés de missions et d'expertises strictement définies.

Les Purificateurs sont chargés des opérations d'assassinats, que ce soit de corrompus ou d'individus dont l'existence est considéré comme néfaste à l'équilibre.

Les Inquisiteurs de la sécurité d'Etat jouent le rôle de police politique et de contre espionnage. Leur mission est ainsi de traquer les hérétiques et les individus défaillants sur le territoire insulaire.

Les Informateurs sont les bras du renseignement extérieur de la théocratie. Se grimant bien souvent depuis des générations au sein des autres nations, la plupart de ses derniers, en sommeil, ne se réveillent quasiment jamais.

Nom particulièrement trompeur, les services spéciaux n'ont rien d'exceptionnels vis à vis des autres corps de l'inquisition. Bien au contraire, ils sont sans doute les moins dangereux et les plus normaux. Face officiel et visible de l'ordre, leur rôle est surtout de servir d'interlocuteurs et de représentants aux autres inquisiteurs qui ne peuvent révéler leurs visages pour des raisons bien évidentes.

Corps particulièrement mystérieux, la plupart de ses missions ne sont pas connus ne serait ce que des autres inquisiteurs. Reconnaissables par leurs armures blanches et or, la croyance voudraient qu'ils jouent le rôle d'inquisiteurs des inquisiteurs même s'il est probable que leurs attributions ne se limitent pas à cela...

Au delà des corps de spécialité, les inquisiteurs sont aussi divisés en 4 grades hiérarchiques.

Dirigeant de l'ordre, celui ci est nommé suite au décès, à la démission ou à la destitution du Grand Maître précédent par les commandeurs de l'ordre en accord avec la volonté du Souverain Irradiant. En adéquation avec la politique de l'Etat, le Grand Maître dispose de tout les pouvoirs et de toutes les libertés pour mener ses missions à bien. Il nomme avec lui un Sénéchal, faisant office de second et capable de le remplacer en cas d'absence ou d'urgence.

Les Commandeurs sont les dirigeants des 5 corps spécialisés de l'Inquisition. Ils sont nommés par décision conjointe entre le Grand Maître et le Souverain Irradiant au sein des Grands Inquisiteurs du dit corps. Comme le Grand Maître, ceci disposent de toutes les libertés pour réaliser leurs objectifs. Chacun des commandeurs peut nommer avec lui un second appelé Drapier.

Les Grands Inquisiteurs sont les officiers de l'ordre. Dirigeants des cellules, ils ont à leurs charges la gestion des frères inquisiteurs. Dans le cas où plusieurs cellules doivent travailler ensemble, il est courant que le commandeur concerné nomme temporairement un Grand Inquisiteur principal qui fera office de chef de mission et se verra ainsi subordonné tout les autres grands inquisiteurs.

Inquisiteur classique, au plus bas de la hiérarchie, tout le monde commence à ce niveau sans considération de race et de statut. Un frère inquisiteur n'en reste pas moins une personne puissante et dangereuse que la plupart des habitants de l'île craindront.

L’existence de l’ordre des exorcistes et elle aussi plus vieille que l’arrivée des elfes sur ce continent. Il est probable que ce soit même eux qui ont été le moteur du moins pour les elfes Ipheniens de cette migration. Si l’inquisition s’occupe des gens, les exorcistes eux s’occupent des monstres. Ce sont des chasseurs de créatures corrompues qui officient partout dans le monde de façon plus ou moins officielle. La plupart d’entre eux s’occupent des montagnes des gueules sombres, mais il n’est pas rare d’en croiser d’autres proche des sources continentales de la corruption ou mandatés par des villages pour enquêter sur la présence de monstres surnaturels.

Comme les inquisiteurs, l'Ordre des Exorcistes se subdivise lui aussi en corps spécialisé, cette fois ci au nombre de 3.

Le rôle du purgateur est simple : Purger. Ses missions sont tout aussi simple : Tuer de la corruption. Bras armé de l'ordre, les purgateurs sont les combattants par excellence au sein des exorcistes.

Si le Purgateur est un combattant, le rôle de régulateur est lui plus dans le soutien et le support aux purgateurs. Ses missions sont divisent en deux catégories. Premièrement étudier la corruption et son évolution, histoire d'identifier les risques de raid ou encore les corruptions proche de passer vers un stade supérieur avancé ou pire une calamité. Tout cela afin d'éliminer préventivement le danger. Deuxièmement empêcher la progression de la corruption sur les territoires encore sains à travers les sortilèges utilisés quotidiennement pour retenir cette dernière.

Le Traqueur agit lorsque le régulateur faute. Quelque fois des corruptions parviennent à sortir des montagnes, rejoignant alors les zones habités. La plupart, peu discrète sont éliminés rapidement, d'autres néanmoins, suffisamment intelligentes savent se terrer et prospérer dans l'ombre. Il en reste que les horreurs se cachant dans le monde des hommes et des elfes doivent être éliminées, traqueur, c'est votre mission.

Là où les exorcistes et les inquisiteurs brillent par la radicalité de leurs doctrines religieuses, souvent bellicistes et violentes, l'Ordre des Hospices en est le contrepied absolu. Tous salvateurs, les Hospitaliers ont jurés en tout et pour tout de soigner et d'aider leur prochain, qu'importe la haine et le mépris qu'il pourrait y avoir en face. Comptant sur des siècles d'expertises curatives, la plupart des Hospitaliers sont des médecins reconnus comme étant parmi les meilleurs au monde, ayant donc à leur charge de la volonté du souverain, la plupart des hôpitaux et des hospices de la théocratie.

Mais l'amour des Hospitaliers ne s'arrête pas là, amour pour leur prochain oblige, ces derniers jouent aussi le rôle de missionnaire allant apporter la bonne parole à qui le veut en dehors des frontières ou à défaut apporter des soins tout à fait gracieux à qui en a besoin sur leur route. Il n'est pas rare malheureusement pour eux, que le missionnariat se termine mal en dehors de Luhorn, néanmoins cela ne les décourage pas et au fil des siècles ils n'ont cessés de parcourir le monde pour aider et soigner autrui quitte à devenir martyr. Moqués à ce sujet par les inquisiteurs avec qui l'opposition théologique est très forte.

Bien qu'il n'existe pas d'ordre malgré la différence entre ceux travaillant dans les hospices iphéniennes et ceux parcourant le monde, l'ordre s'organise tout de même en grade.

Nommé par le Souverain, celui ci gère et supervise l'ordre des hospices. Sa principale mission est bien entendu la gestion des hospices de la théocratie, faisant ainsi office de ministre de la santé voir ministre des solidarités de la théocratie. C'est également lui qui autorise ou refuse le droit à ses membres de partir à l'étranger.

Les Recteurs dirigent les Hopitaux de la théocratie, le plus puissant d'entre eux étant le recteur de l'Hôpital de Sainte Dahlia haut lieu de magie curative au niveau mondial, qui fait office de second de l'ordre. Ils sont nommés par le Grand Maître.

Equivalent des Grands Inquisiteurs, ce sont les cadres des hôpitaux, supervisant des ailes entières de ceux ci avec des équipes à leurs charges.

Rang de base de l'ordre, le frère Hospitalier est avant tout un medecin. Bien qu'au bas de la hiérarchie, il est tout de même cadre d'une équipe qui l'aide dans ses interventions.

Les Cinq familles ne sont pas un groupe à proprement parlé, mais la classification des 5 plus grandes organisations criminelles qui s’accordent à travers un groupe de discussion commun afin d’éviter les guerres inutiles entre les pontes. Ce qui n’empêche pas de temps à autre qu’éclate des conflits meurtriers que les autorités peinent à endiguer. Chacune de ces organisations est dirigées par une famille spécialisée dans un domaine particulier.

(Dock, taxe de passage, liaison de l’impôt de « tranquillité » avec Havresac) - Vente de Monstre de corruption (capture dans les zones de corruptions)

(Magie Blanche et Noire) Indispensable pour certaines applications de la technomagie et des magies arcaniques.



(Prostitution, racket, jeu clandestin)

Toute personne attentive remarquera alors que seulement quatre familles sont nommés ici. La cinquième faisant office de légende urbaine plus qu'autre chose. Selon les rumeurs de la pègre, ils seraient à l'heure actuelle les maîtres de l'outremonde...

Véritable mystère, le prieuré est le nom donné à une organisation terroriste qui agit sur le continent. Peu de chose sont connus à son sujet, si ce n’est qu’ils maîtrisent une forme unique d’antimagie qui les rend particulièrement dangereux. Groupe qui commet systématiquement des exactions cruelles sur les utilisateurs de magie et de technomagie, il est classifié comme organisation de chasseur de mage. Selon les rumeurs elfiques, ce groupe serait né au sein de l’empire d’Arkheynos lorsque deux humains sombrant dans la haine des elfes et des mages auraient entrepris de trouver une solution pour permettre l’extermination de ces gens là. Toutefois ses accusations ne se basent sur aucun élément concret et sont bien souvent le fruit d’un opportunisme elfique. Au final nul ne sait ce que cherche ce groupe, ce que ce sont ses origines… Tout juste existe il une rumeur bien plus réelle à leur sujet, celle de la cité monstrueuse… La terre promise de ceux qui exècre la magie et les mages. Un endroit dans lequel plutôt que de tuer les mages, on peut leur trouver une utilité, comme on le ferait pour une table ou une chaise. Ainsi ces mages sont transformés en objet. Les mages doués de magie de lumière sont disséquer et contraint dans des amphores dont ne sortent que les orifices afin de servir de lumière. Ceux de feux servent de source de chauffage… Bien des horreurs limitées à la simple imagination… Des horreurs qui de rumeurs sont passés à une réalité lorsque plusieurs fois des objets magiques « vivants » ont été retrouvés à Olios…

Suite aux évènements de la mer trouble, une partie de la hiérarchie du prieuré aurait été découverte bien que cela ne reste à l'heure actuelle que de la supposition. L'organisation serait dirigée par une personne connue sous le nom du Roi sans visage sous lequel se trouverait 13 seigneurs ayant chacun leurs propres hommes chacun représentant une source donnant naissance au désir.


Seigneur de l’Ambition

Seigneur de la Domination

Seigneur de l’Amour

Seigneur de la Vengeance

Seigneur de la Haine

Seigneur du Manque

Seigneur de la Jalousie

Seigneur de la Cupidité

Seigneur de l’Espoir

Seigneur du Rêve

Seigneur de la Justice

Seigneur de l'Égoïsme

Seigneur de la Folie

Le Prieuré semble aimer les symboles bien qu'aujourd'hui on ne sait pas encore ce que cela représente à ses yeux.

Unification des populations humaines de l'île est formation du premier royaume d'Iphenia dirigé par la dynastie des Kereit.

L e premier Royaume chute et intègre la sphère d'influence du premier empire humain.

Les dirigeants d'Iphenia profitent des difficiles successions impériales pour se soustraire de l'autorité du continent. C'est un processus long, qui se fera en plusieurs phases. De la création unilatérale de titre héréditaire jusqu'à l'indépendance réelle sous le règne des Alsor.

Des accords sont signés avec les royaumes nains pour l'extraction et l'utilisation des cristaux arcaniques afin de défendre la souveraineté de l'île face à la menace impériale.

Le second Royaume d'Iphenia s'impose comme une nation de premier ordre, qui bien qu'inférieure sur le plan militaire terrestre avec l'empire reste avant tout une terrible puissance maritime.

Si jusqu'ici il restait une forme d'unité civilisationnelle humaine, la politique du troisième empereur contribue à autonomiser les humains insulaires qui se distinguent de plus en plus nettement de la culture continentale. Ceux ci ayant une conscience raciale moins forte à cause de leur coopération avec des non humain. L'expansionnisme remet nombre de tension à l'ordre du jour entre les deux nations.

Apparitions des premières corruptions.

Ces cinq décennies ont été effacées de l'histoire Iphénienne. Il n'existe aucun moyen officiel d'y avoir accès et ceux qui ont un peu trop de curiosité ont reçu la visite mortelle d'un inquisiteur.

Extensions massives de corruption et apparition des premières grandes calamités comme le Dragon Belserion. Le Royaume humain et les royaumes nains chutent en une seule année. L'arrivée des elfes permet de sauver les territoires au nord ouest et de stopper temporairement la progression de la corruption.

La Naissance de la théocratie d'Iphenia suite à un pacte entre les humains et les elfes. Les longues oreilles souhaitant stabiliser leur pouvoir par la légitimité et non la force pour un régime pacifié et focalisé sur la corruption.

La capitale de la théocratie est détruite par un raid de monstre. Il est alors décidé pour mettre les villes à l'abris de les construire sur des îles. Fondation d'Aegys et Olios.

Le massacre des gobelins entérine définitivement le schisme culturel entre Iphenia construit sur le multiculturarisme et un Arkeynos racialiste. La théocratie désapprouvera cela mais ne fera rien d'autre. L'acceuil qui leur est fait est toutefois assez tiède, car si persécution il n'y a pas, les préjugés restent et ils ne sont pas considéré comme des sujets comme les autres. Au final, la plupart de ceux passant par l'ile finiront pas émigrer à ineth uru dans l'indifférence.

La guerre entre Arkheynos et Luharn entre une vague de migration de réfugié sur l'ile instituant les premières divisions politiques sérieuses entre elfe et humain. Les elfes étant favorable au nom de leur principe à l'accueil des réfugiés tandis que les humains insulaires méprisant profondément leurs homologues du continent considérant comme barbare, dégoutant et paiens y sont opposés.

Le Souverain Irradiant meurt lors d'une attaque sur la capitale emmené par la Calamité Effrion. Il est remplacé par Dorotès IV qui mène une politique réformatrice ouverte sur le reste du continent au grand dam des humains paradoxalement plus sensibles aux discours xénophobes et conservateurs.

Opposés à la politique réformatrice de Dorotès, les comtes humains des campagnes se révoltent avec la soutien de l'aristocratie elfique et humaine d'Olios. Un accord est trouvé dans l'autonomisation des campagnes et d'Olios désormais dans le girond des anticontinentaux. 270 : Tentative d'assassinat contre le Souverain Irradiant. Imputés aux conservateurs le régime se durçit. Explosion démographique des humains au sein d'Iphénien principalement concernant les populations pauvres d'origine d'Arheynos. Cela conduit à de puissantes tensions communautaires entre quatre groupe. Les elfes partisan de la charité (composé principalement des religieux), les elfes racistes (composé principalement des marchands et nobles, les humains d'origine Iphénienne (composé des nobles et des campagnards) et les humains originaire d'Arkkeynos composé des pauvres des villes)

“On ne peut nier une chose, la politique d’un Etat est toujours dictée et conditionnée par sa géographie. L’histoire de notre politique est celle d’une île, pas celle d’une nation du continent d’Orith.”

- Rawen Ralahel, ancien ministre du Dehors.

Difficile de parler de la culture iphénienne, sans évoquer un point central dans les mentalités tout autant elfique qu’humaine des insulaires, l’insularisme. Doctrine politique et idéologique particulièrement ancrée chez les différentes populations comme celle qui vise à maintenir l’indépendance du ou des Etats iphéniens vis-à -vis des entités du continent par tous les moyens du continent.
Une vision politique très ancienne et qui précède même l’arrivée des elfes dans cette partie du monde. Elle fut en effet initialement impulsée à partir des années -300 par le second Royaume humain d’iphénia afin de solidifier les bases de son indépendance récente vis-à -vis des puissances continentales des Etats ancêtres de l’actuel empire arkheynossien. Visant initialement à empêcher l’annexion du territoire par les humains, l’arrivée des elfes changea la donne, l’île accueillant dès la nouvelle ère les partisans du séparatisme elfique souhaitant se dissocier des arcanistes et qui en vinrent aux mêmes positions insularistes mais vis à vis de ce qui sera ensuite l’Etat créé par les arcanistes : Luhorn.
Cette double opposition politique à l’impérialisme humain et elfique cumulé à la situation géopolitique d’une nation qui bien que puissante est loin de rivaliser avec les Etats continentaux a fini par conduire Iphénia sur la voie d’une politique diplomatique particulièrement complexe notamment vis à vis du Luhorn, voisin à la fois apprécié pour sa protection et craint pour ses ambitions. Prêt à soutenir son grand allié mais pas au point que celui-ci une fois seul et trop puissant se retourne contre lui.
Le statu quo entre l’Empire et le Royaume va bien à l’île qui se complait dans cette situation où au nom d’un équilibre bancale, personne ne se pense à se retourner contre elle…

Théocratie oblige, la religion volontariste est centrale à Iphénia. Aucune autre religion n’est autorisée, exception toutefois pour les personnels diplomatiques ainsi que les marchands étrangers d’Olios dans un cadre toutefois strictement privé. L’athéisme et toutes ses variantes que ce soit le déisme ou l'agnosticisme. L’incroyance ou l’hérésie sont des crimes particulièrement graves sanctionnés bien souvent par la mort.
Si cela peut paraître comme du fanatisme, les raisons d’une telle sévérité ne sont pas simplement religieuses mais aussi de l’ordre de la nécessité politique. Rappelons le, Iphénia est construit sur le modèle d’une société multiraciale, un multiracialisme qui ne fonctionne à peu de chose près que par la nature universaliste de la religion volontariste qui considère que l’âme primant sur le corps, la Foi est plus importantes que la race induisant alors une tolérance bien qu’imparfaite des elfes vis à vis des humains. Remettre en cause la Foi, c’est remettre en cause la seule doctrine qui pousse les elfes et les humains à la coopération face aux dissensions racistes qui existent depuis toujours entre les deux camps. Ce qui n’aurait pour conséquence que de durement déstabiliser la société iphénienne.

“Les Saints préceptes consignent le monde dont nous rêvons. Ils sont le patrimoine d’un seul peuple, ils sont la constitution de l’universalisme iphénien, pour lequel il n’y a ni d’Homme, ni d’Elfe, ni de Demi Elfe, ni de nain, ni d’orc, ni de gobelin, mais la volonté originelle en nous tous”

- Dahel Niridim, 1e Souverain Irradiant.

Au dehors de ces aspects très politiques et théoriques, la Foi a également une place plus concrète dans la vie de chacun.
D’abord de la part les Églises et les Chapelles véritables coeurs des villages, des villes et des quartiers de grande ville, tous, des plus nécessiteux aux plus fortunés viennent chez lundi soir assisté à la messe des prêtres et des curés, ces derniers ayant alors à travers leurs homélies, un pouvoir d’influence extrêmement conséquent sur l’opinion publique, en critiquant ou approuvant la politique et les décisions d’un dirigeant ou d’un noble. Il est donc en général très naïf d’espérer faire carrière même dans les endroits les moins fanatiques sans avoir de bonnes relations avec le curé local qui a chaque semaine, une tribune complète pour vous élever ou vous détruire.
Deuxième point, celui des affaires sociales. A défaut d’être connue pour sa tolérance, l'Église est connue et reconnue pour son action envers ceux dans le besoin, la charité envers le faible et le précaire étant au cœur de sa doctrine. Ainsi la quasi totalité des systèmes de protection sociale sont tenues et encouragées par les ecclesiastes. Que ce soit l’assistance pour les pauvres, les soins gratuits pour les malades ou encore les caisses de solidarités pour les aînés. Le maillage des Hospices à travers l’ordre de l’Hospital dispose d’une très grande autonomie vis-à-vis du pouvoir central, afin de parfaire sa mission.
Enfin dernier point, le système judiciaire. La Justice étant celle de Dieu, sa bouche, celle du Juge, ne peut donc qu’être religieuse. Paradoxe au sein d’un État particulièrement réactionnaire et ultraconversateur sur le plan social, en dehors de tout ce qui touche à la religion, le reste de la politique iphénienne est particulièrement libérale. La vertu de Justice étant importante dans la religion, la justice doit donc être indépendante de l'État et du gouvernement, capable de contrôler et censurer ses décisions, etc. Chacun a droit selon la Foi à un procès équitable, il est possible de faire condamner l’Etat, etc. C’est au final un Etat de Droit que la théocratie met en place, système plutôt bien respecté par les gouvernants et les Juges, ces derniers n’hésitant pas à contrôler les pouvoirs nationaux et locaux vis-à -vis du droit religieux ou temporel.

La politique insulaire est à l’image de l’histoire iphénienne. Particulièrement complexe. Fruit des conflits entre les différents peuples humains vivant ici depuis des millénaires, cela cumulé à l’arrivée d’elfe et de migrant continentaux fuyant la guerre. Si à cela on rajoute également toutes les nuances idéologiques et théologiques, on obtient un cocktail difficile à saisir, un système marqué de l’infinité des conflits et des revendications qui ont existé ou existent encore en son sein.
D’autant plus que l’île particulièrement décentralisée voit cohabiter dans un même pays des systèmes très différents. Les théocraties absolues d’Aegys et de Phonem, le féodalisme des campagnes ou encore la ploutocratie républicaine d’Olios.
Si le Souverain Irradiant essaye tant bien que mal d’arbitrer toutes les dissensions qui existent au sein du pays, sa marge de manœuvre reste réduite. Olios, influencé en partie par le luxe lornois considère Aegys comme trop conservatrice sur les mœurs et la spiritualité. A l'inverse, Phonem et les campagnes considèrent Aegys comme trop progressiste sur ces mêmes questions exigeant qu’Olios soit ramené de gré ou de force sur le droit chemin quitte à détruire les liens commerciaux entre Iphénia et Luhorn.
Conflit d’autant plus renforcé que les Iphéniens ont l’art de savoir débattre et de se prendre la mouche pour tout et rien. “Il n’y a rien dont un Iphénien ne saurait débattre” dit un proverbe.

Une société de caste, voilà ce qui résume parfaitement la société insulaire. A peu de chose près, l’avenir d’un individu est décidé par sa naissance et son sang. Au dernier de cordée, il n’existe bien que l’armée ou les ordres religieux pour espérer gravir l’échelle sociale.
Cela s’explique par le revers de médaille qu’est la négation des comportements individualistes par la religion. Le sujet d’Iphénia n’existe ainsi pas en tant qu’individu, mais en tant que part de deux groupes, sa famille et sa corporation de métier.
Ne pas être membre d’une famille, d’avoir le sang d’un nom, c’est s’assurer d’être mis au ban de la société qu’importe ses compétences. Très mal vu sont donc les électrons libre de la société, que ce soit les vagabonds, les aventuriers ou les mercenaires.
Chaque individu se doit d’être membre d’une famille, de ne jamais trahir et aller contre les intérêts de cette famille et d’honorer les anciens notamment son ascendance. Cela inclut la fidélité absolue au chef de famille, que ce soit dans le choix de son mariage, de sa vie et même de son métier. Il est ainsi impossible de se marier ou d’intégrer une corporation de métier sans son accord.

Mais la famille n’est pas le seul groupe indispensable à l’existence sociale dans l’île. L’adhésion à une corporation est également obligatoire. L’économie étant corporatiste, ce sont des corporations qui font tout autant office de lobby que de syndicat qui disposent du monopole sur la plupart des métiers iphéniens. Les corporations ne sont pas des sociétés ou des entreprises, mais le regroupement au sein d’une entité de tous les travailleurs d’un domaine définit afin de défendre leurs intérêts et de gérer l’organisation interne du dit métier dans l’intérêt de tous.
Ainsi on ne peut devenir forgeron sans être membre de la corporation des forgerons, etc.
L’intégration à une corporation ne peut se faire que par cooptation par un des membres, il s’agir la plupart du temps de ses enfants ou de sa famille bien que des exceptions peuvent arriver de temps à autre. Ce contrôle à l’entrée d’une profession permet d’éviter le surplus de concurrence et de maintenir des prix et une production dans l’intérêt des membres.

La magie a une place singulière dans la théocratie. Initialement lors de la fondation de l’Etat, l’arcanisme et l’occultisme étaient strictement interdit au sein de l’île. Avec le temps, les moeurs sont devenues plus douce et si désormais il est possible de les utiliser, il n’est pas rare de tomber face à des choses qui méprisent ce genre de chose.
La légalisation n’a toutefois pas fait tomber toutes les réticences qui existent vis à vis des arts magiques. Des Lois particulièrement strictes les encadrent.

Les Magies sont divisées en quatre catégories :
- Magie intégralement interdites
- Magie partiellement interdites
- Magie encadrée
- Magie Libre


Ces magies sont strictement interdites sur le territoire. Leur simple découverte condamne le mage à l’échafaud.

Nécromancie - La manipulation des cadavres est considérée comme contre nature - Sanction : Peine de Mort par scaphisme
Psyker - Lire ou manipuler l’esprit d’un individu est strictement interdit. Magie réservée aux militaires, forces de police et religieux - Sanction : Peine corporelle/Prison
Féticheur - L’utilisation de malédiction est interdite par la Loi. - Sanction : Peine de mort crucifixion
Sorcier - La Magie sacrificielle est par essence maléfique - Sanction : Peine de mort par empalement
Démonologie - Pactiser avec des démons signifie trahir son plan d’existence - Sanction : Peine de mort par ingurgitation d’argent fondu
Magie divine d’Arkheynos - La croyance absolue envers une religion dégénérée est interdite - Sanction : Peine de mort par le feu

Magies partiellement interdites :

Ces magies bien qu’autorisées disposent d’utilisation incompatibles avec les lois.

Transmutation - La Loi interdit les transformations forcées de tiers hormis légitime défense
Oniromancie - L’intrusion dans les rêves est considéré équivalent à l’infraction dans une propriété privée
Aesthes - La manipulation d’autrui est prohibée

Magies encadrées :

Ces magies sont soumises à une obligation de recensement et de contrôle.

Divination - Les divinateurs ont obligations de se recenser à cause du danger qu’ils représentent en termes de prise d’information. L’utilisation de la lecture du passé est interdite dans les lieux publics et dans les lieux privés sans consentement du propriétaire.
Maître des Potions et des Poisons - Au vu de certaines potions représentant un danger social tel les drogues et les poisons, le recensement est obligatoire. La création artificielle de métaux précieux dans le but d’interférer sur le marché est interdite.

Magies libres :

Tout ce qui n’est pas dans les groupes précédents.