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Île d'Havresac


Lore annexe


L'Organisation de l'Île



Toute la politique de la ville se résume à un homme : le Gouverneur. Élu soit à la mort du précèdent, soit suite à un coup d'état (ce qui est le cas de l'actuel gouverneur), le dirigeant de la cité d'Havresac occupe la place seul, devenant l'unique décisionnaire en ce qui concerne la gestion de l'Île. Bien que déléguant nombre de tâches, le gouverneur demeure au sommet de la hiérarchie, peu importe le domaine. Depuis peu, une sorte de conseil a été mis en place, réunissant des représentants des différentes communautés de la ville. Leur rôle se cantonne à la transmission des doléances de leurs subordonnés, et à l'apport de leur point de vue et conseils au régent, et rien de plus.
Le poste de conseiller est un titre honorifique précaire. La politique de la ville est assez simple, et citer le gouverneur actuel est fort à propos : "La liberté individuelle est primordiale, toutefois elle s'arrête dès lors qu'elle va à l'encontre d'une de mes lois. Si quelqu'un n'est pas d'accord, qu'il rédige son testament. Le mien l'a déjà été il y a 15 ans."

Si le Gouverneur a les pleins pouvoirs, il n'y a pas de véritable lois à Havresac. Les pirates n'ont que faire de codes civils et de constitutions, et à partir du moment où chacun d'entre eux se considère comme le maître de son propre navire, il est difficile de les faire se plier à un ensemble de textes qu'ils, pour la plupart, ne sauraient même pas lire. A Havresac, les règles sont implicites. Elles ne sont inscrites nulle part, et pourtant, tout le monde les connait et les respecte plus ou moins. Néanmoins, les conflits entre particuliers restent entre particuliers, et jamais le Gouverneur ou les hautes autorités n'interviendront pour trancher dans un conflit, sauf si la tranquillité générale est menacée.

Les milices de la ville ou des mafias présentes dans les quartiers s'occupent de faire régner l'ordre du Gouverneur. Car, au final, on en revient toujours à lui.

Organisations Notables d'Havresac



La Garde

Sous les ordres d'Edgar Callow, les membres de la garde sont chargés de faire régner la volonté du Gouverneur dans la ville. Souvent recrutés jeunes, les miliciens sont sélectionnés plus pour leur habileté au combat que pour leur sagesse diplomatique. Qu'il s'agisse de grouillots sortis du caniveau, ou de fils et filles de nobles déjà entraînés, si leurs talents sont reconnus, ils seront accueillis avec plaisir dans les rangs de la Garde. Nuit et jour, ils sont là pour rappeler à la population que si Havresac est la terre de toutes les libertés, la parole du Gouverneur fait office de loi. Ce que le Gouverneur demande, la Garde l'execute, et ce que le Gouverneur demande n'est pas bien difficile : qu'on paye ses impôts en temps et en heure, que les tavernes soirent fermées après minuit, et qu'on ne vienne pas emmerder les honnêtes gens. Les gardes s'appliquent à faire respecter ces règles. Car c'est par dessus tout une dévotion quasi-surnaturelle au Gouverneur qui les guide. C'est à se demander s'il n'y aurait pas quelque sorcellerie là dessous.

Le Sabbat

On en a vu plus d'un impertinent manquer de respect aux femmes, par ici. Et on les a souvent retrouvés pendus la tête en bas, leur ventre ouvert débordant de carcasses de poissons et d'ossements, au milieu de pentagrammes, de cercles et de symboles divers. Les sorcières du Sabbat veillent sur leur soeurs, et attention à celui qui oserait dire que leur magie n'est qu'affabulations de bonnes femmes. Ce n'est pas pour rien si le Gouverneur lui-même reconnaît leur cheffe, Lumenia Juce, comme une puissante mage digne de siéger au conseil d'Havresac et qu'il faut mieux avoir comme alliée que comme ennemie. L'Assemblée du Sabbat n'est composée que de femmes, et, comme pour la plupart des organisations d'Havresac, elles offrent leurs services à ceux qui peuvent de les payer. Empoisonnements, malédictions, alchimie, assassinats, les sorcières agissent dans l'ombre, et pourtant personne n'ignore leur existence. Attention cependant à ne pas se mettre à dos l'une des soeurs du Sabbat, si on ne veut pas se retrouver dans le viseur de toutes les autres.
Le Sabbat possède une hiérarchie très stricte et rarement contestée. Chaque soeur trouve sa place en fonction de son mérite, de sa puissance, et de son implication dans la vie du Sabbat. Il est possible d'évoluer au sein de trois cercles :

Premier cercle : Les Tisseuses
Les Tisseuses se composent des sorcières les plus talentueuses du Sabbat, et il est dit que toutes les Tisseuses auront une destinée extraordinaire. Elles regroupent les dirigeantes de l'organisation, et les jeunes pousses les plus prometteuses, destinées à faire perdurer le Sabbat.

Matriarche suprême : à la tête du Sabbat, la Matriarche Suprême est en charge de toute les décisions concernant ses filles. C'est à elle de veiller sur les sorcières et de s'assurer des bonnes relations du Sabbat à Havresac. L'actuelle Matriarche Suprême est Lamenia Juce.
Matriarches : sorcières extrêmement douées, elles sont chargée de l'éducation des Destinées.
Destinées : les Destinées sont des jeunes sorcières au potentiel incroyable, mais encore non exploité. Elle bénéficient d'une éducation particulière et sont encouragées à parcourir le monde pour découvrir tout ce qu'il y a à découvrir sur toutes les formes de magie.


Second cercle : Les Initiées
Les Initiées sont des sorcières ayant montré de bonnes dispositions pour la magie. Elles sont en grande partie composée de femmes faisant commerce de la magie, dans tous les domaines possibles et inimaginables, et représentent la plus grande majorité du Sabbat.

Gardiennes : les Gardiennes sont chargée d'assurer les cours et l'intendance des Castels.
Initiées : les Initiées sont des sorcières qui ont un lien fort avec le Sabbat et qui exercent des professions liées à la magie.


Troisième cercle : Les Protégées
Ce sont les moins douées des sorcières. Elles ne sont capables que de sorts mineurs, et exercent la plupart du temps des professions qui ne sont pas en lien avec la magie. Cependant, elles ont toujours la protection du Sabbat et des obligations envers lui.
L'institution est particulièrement codifiée, et ses membres obéissent à un règlement et une formation stricte. Toute demoiselle ou enfant recueilli par le Sabbat intègre en premier lieu un Castel. Les Castels sont des bâtisses titanesques accueillant les nouvelles recrues. Les sorcières s'y voient offrir un lit en dortoir, le couvert et un enseignement élémentaire. Elles y apprenent bien sûr à lire, écrire, et compter, mais également d'autres matières comme la couture, la cuisine, les premiers secours, le soin des plantes et des animaux et la bienséance. Les apprenties sont élevées dans la bienveillance, accompagnée par un fort esprit de sororité. Toutefois, la majorité des enfants des Castels ont vécu une vie antérieure tout sauf reposante. Les débordements et les bizutages, bien que sévèrement sanctionnés, ne sont pas aussi rares que le souhaiteraient le Sabbat.

L'apprentissage de la magie

Concernant l'apprentissage de la magie, c'est une tout autre organisation. En premier lieu, les néophytes reçoivent des cours magistraux leur inculquant les bases de la magie rituelle. Ici se joue leur destin. Les plus douées seront réorientées vers des classes moins nombreuses bénéficiant de professeurs spécialisés, tandis que les moins talentueuses seront dirigées vers des apprentissages plus classiques leur permettant de survivre à Boreas.

Les jeunes filles présentant un bon potentiel sont placées sous l'égide des Gardiennes, incarnées par des sorcières émérites, gardiennes d'un savoir jalousement gardé par le Sabbat. Les cours seront aussi bien théoriques que pratiques. Ces jeunes demoiselles font alors un premier pas dans le cercle des Initiées. En plus de cours avancés en sorcellerie, elles obtiennent également l'accès à la plupart des bâtiments possédés par le Sabbat : bibliothèques, serres, observatoires, salles de magie, réserves d'artefacts, etc. La majorité des membres ne dépasseront jamais ce stade, et seule une poignée parviendra à se hisser plus haut.

Lorsqu'une Gardienne juge qu'une élève présente des capacités particulièrement impressionnantes, elle la présente aux Tisseuses en tant que Destinée. Elle incarne alors l'élite de l'élite et l'avenir du Sabbat, et quitte son Castel pour rejoindre un Refuge. Les Refuges sont des habitations bien plus confortables, où les demoiselles moins nombreuses vivent en colocation.
Les Matriarches s'occupent alors de dispenser une éducation plus poussée aux Destinées. Désormais, c'est une magie sombre et puissante qui est enseignée, inconnue du grand public et même du reste du Sabbat. Rituels prohibés dangereux, lecture de grimoire "perdu" et expériences obscures sont le quotidien de cette toute nouvelle élite. En plus de cela, les Destinées sont également formées à la politique, aux langues, aux arts et au commerce. La compétition est rude, la vie des élèves est rythmée par des affrontements amicaux, ou non.
À gauche un Refuge, à droite un Castel
Les Rites de Passage

La tradition est importante au sein du sabbat. La liste des rites y est nombreuse, mais certains sont plus iconique que d'autres. En voici quelques exemples.

Le Rite de la Soeur :
Le Rite de la Sœur est assez simple. Le jour de sa majorité, chaque recrue reçoit une robe réalisée par l'une de ses congénères de son année, à porter lors des assemblées. La couturière est choisie par ses soins, il est donc important d'entretenir de bonnes relations avec ses camarades sous peine de devoir porter une robe hideuse devant l'ensemble des sorcières. Cette tradition a pour but de forcez les élèves a sociabiliser et respecter ses camarades.

La Malédiction :
Ce rite tient plutôt de la leçon de vie. Dès lors que les premiers cours sur la magie rituelle concernant le fétichisme sont dispensés aux sorcières, il leur est demandé de créer une malédiction causant une maladie atroce, mais non létale. Ce que les élèves ignorent, c'est que leur création sera retournée contre elles pendant sept jours, qui leur paraîtront les plus longs de leur vie. Une fois la semaine écoulée, le sort sera levé, et les demoiselles auront alors appris une belle leçon. Chaque sortilège lancé a un sens, chaque décision d'utiliser la magie a des conséquences. "N'oubliez pas, mesdemoiselles, ce que vous concoctez. Êtes-vous sûres de vouloir le faire ?"

La Marque de l'Éternité :
Pour les rares élues intégrant le Premier Cercle, le rite de la Marque de l'Éternité prend place le premier jour. Un tatouage sera apposé sur une partie du corps de la sorcière, au choix. Le tatouage devra représenter son animal fétiche, et le motif, comme le style, est libre. Cependant, il existe une règle : l'encre utilisée pour le tatouage doit provenir d'un arbre où un homme s'est pendu il y a moins de trois lunes. Si certaines ont eu de la chance, d'autres ont provoqué ce suicide... légèrement assisté.
Les principes

Loyauté - Influence - Tradition


La loyauté indéfectible envers la communauté des sorcières. C’est l’entraide et la solidarité entre les membres du Sabbat qui a permis à l’organisation de survivre dans ce monde brutal et sans pitié. Jurer de faire passer l’intérêt de la communauté avant ces intérêts personnels et constamment faire passer les siens avant les autres. Le Sabbat prévaut.

L'influence est le nerf de la guerre. Pour assurer sa survie, il est important de savoir se placer. Survivre exige d’être stratège, et de placer ses pions avec précaution sur cet échiquier au dénouement souvent mortel. Le Sabbat est ambitieux et tente par tous les moyens de gagner en influence et de s’implémenter partout. Pour que l’arbre continue de grandir, il est important de prendre racine profondément dans le sol.

La tradition, ce n'est rien d'autre que le progrès qui a réussi. L’héritage prend une part importante dans l’éducation et la vie d’une sorcière. Les grimoires ont été rédigés par d’illustres anciennes membre, et leurs écrits traversent les âges, comme les fêtes et les rites. Le respect des aînés, des lieux et des traditions demeurent primordiaux. Le sabbat repose sur les fondements de leurs prédécesseurs.
Les Fêtes du Sabbat

L'Ivresse des Princesses :
Cette fête qui a lieu en fin d'année est un concours de potions. Bon enfant, la compétition est basé sur la beauté des effets provoqués par la potion. Au cours de la soirée, on observe la démonstration des potions tout en dégustant un repas délicieux et en dansant sur les musiques entrainantes d'un groupe de musiciennes du Sabbat.

La Lune Rouge :
Il s'agit bien de la fête la plus macabre du Sabbat, mais pour les femmes, cela a tout d'une nuit de réjouissances. Tous les deux ans, la Matriarche Suprême désigne une date au cours de laquelle les sorcières se réuniront pour un un rituel ancestral. Le code vestimentaire est simple : les sorcières portent un masque représentant un vice des hommes. Les Initiées et les Tisseuses amènent avec elles des hommes aux pratiques jugées amorales par le Sabbat. Ils seront sacrifiés sur la Stèle des Pénitents, et leur sang, leurs os et leurs organes seront récupérés et réutilisés dans des rituels. S'ils n'avaient pas d'utilité dans la vie, il en auront une dans la mort.
Cette fête secrète demeure mystérieuse, et en parler en public est synonyme de lourdes sanctions au sein du Sabbat, pouvant aller jusqu'à l'altération de la mémoire et au banissement.

La Ballade :
Au jour de Samhain, le 31 octobre, le Sabbat organise un grand bal masqué dans l'un de ses manoirs. Les sorcières y participent une seule fois dans leur vie, l'année de leur majorité. Ce soir là, les sorcières sont exceptionellement autorisées à amener avec elles un cavalier. La nuit se déroule entre les danses, la musique, les mets somptueux et les animations mémorables, tout cela bien évidemment chaperonné par les Gardiennes. Cette fête est une sorte de faveur accordée aux demoiselles ayant achevé leur adolescence pour enfin rentrer dans l'âge adulte.
Lamenia Juce
Matriarche Suprême
Lamenia a connu une ascension extrêmement classique dans l’organisation. Particulièrement douée, ce fut cependant sa détermination et son fort caractère qui démarquèrent l’élève de ses pairs.
Extrêmement respectée par ses congénères, son règne est prospère et exponentiel, permettant au Sabbat de rayonner à nouveau depuis plusieurs décennie. Jamais sa place et sa légitimité n’ont été remises en cause, si l’on oublie ces quelques dernières années. Autrefois véritable louve, elle savait tenir tête à Lorn comme à son prédécesseur, sachant faire valoir les intérêts du Sabbat. Cependant, depuis quelques années, la matriarche semble obéir au doigt et à l’œil au Gouverneur, se contentant de courber l’échine sans parvenir à sauver la face devant le reste des Tisseuses.
Alon Yurlia
Matriarche
L'âge ne semble pas avoir la moindre emprise sur cette dame qui conserve le visage de ses vingt ans depuis... vingt ans. Experte en potion, elle est celle qui forme les plus talentueuses apprenties dans le domaine de la concoction et des préparations occultes. Forte d'un savoir de plus d'une décennie, certains de ses breuvages ont révolutionné la discipline, en plus de valoir des fortunes sur le marché, seulement accessible pour les bourses les plus fournies.

Elle est certainement la sorcière la plus proche de Lamenia. D'une patience infinie et d'une bienveillance presque maternelle, elle considère chacune des membres comme ses propres enfants, n'hésitant pas à s'employer à des missions indignes de sa fonction pour soulager ses camarades surmenées. Si elle s'évertue à ensorceler son physique ravissant, elle laisse pourtant apparaître la vilaine balafre parcourant l'entièreté de sa gorge, rappel d'un épisode douloureux. Profondément misandre depuis, elle incarne la loyauté sans faille au sein du sabbat, et toutes respectent ses prises de paroles durant les assemblées.
Ilia Foulques
Bras droit de Lamenia
Cette jeune prodige est l'espoir tant espéré de nombreuses sœurs souhaitant une politique plus dynamique et moins docile. Impétueuse et explosive, Ilia a su s'illustrer dans de nombreuses missions, résolvant chaque souci par la violence. Emplie d'une profonde gratitude pour sa formatrice, elle exècre plus que n'importe qui l'infâme Gouverneur qu'elle qualifie bien souvent de "crapaud buffle". Plus douée pour les sorts que pour les insultes, la demoiselle est une solitaire, tournée dans une quête de puissance, délaissant souvent sa communauté pour tenter de s'élever plus encore.

Si certaines la décrivent comme providentielle, d'autres matriarches évoquent de nombreuses réserves à son sujet, la qualifiant d'imprévisible et fougueuse, capable de bafouer leurs traditions. "Nos cimetières sont remplis des nôtres, Lorn est un démon creusant nos tombes."
Dame Houlssonne
dite "Folcoche"
Dame Houlsonne est la plus ancienne des gardiennes, officiant dans le castel près des quais. Elle a vu défiler au cours de sa vie plusieurs milliers d'Initiées, qu'elle a toutes accompagnées. Dire qu'elle a un caractère de cochon serait manquer de respect aux porcins. Droite, autoritaire, incorruptible, inflexible, intransigeante et autres adjectifs commençant par "in", Dame Houlssonne veille sur les demoiselles dont elle a la charge comme une vraie lionne.
Ses talons frappent le sol tandis qu'elle arpente les couloirs en pleine nuit à la recherche des fugueuse tentant de se faire la malle le temps d'une soirée, ou simplement les insomniaques profitant de la pénombre pour commettre des bêtises. Ses sanctions exemplaires et les traits de son visage constamment fermés lui ont fait hérité du délicieux surnom de "Folcoche" par les internes, se transmettant de génération en génération. Elle s'amuse de ce sobriquet qu'elle brandit souvent avec ses collègues. En vérité, sous cette carapace épaisse se cache une femme prête a donner bien plus que sa vie pour ses initiées.
Malbaude
Bibliothécaire
Petite énigme qu'est cette sorcière. Ne semblant appartenir à aucun des trois cercles, elle est la seule et unique gardienne d'un des lieux les plus importants aux yeux du Sabbat : la bibliothèque. Une bâtisse entière y est dédiée. Engoncée dans des robes dix fois trop grandes pour elle, la dame déambule dans les grandes allées, proposant un délicieux thé aux sorcières en pleine lecture ou recherchant un livre en particulier. Elle sera d'ailleurs enchantée de renseigner ses congénères sur les ouvrages débordant des étagères vétustes.
Elle prend toujours de son temps pour prêter une oreille attentive aux étudiantes en plein doute, prodiguant les conseils qu'elle pense adapter. D'une douceur rarement égalable, son sourire chaleureux est offert à quiconque lui faisant face.
La plupart du temps, elle reste muette durant l'entièreté des assemblées, ne prenant la parole que lorsqu'elle y est invitée. Elle bénéficie d'une influence bien trop importante au vu de son poste. Ce fait alimente nombre de rumeurs concernant la gentille créature, certaines mauvaises langues évoquant un évoquant un lien de famille entre Malbaude et Lamenia.

L'Assemblée des Collectionneurs

Il y a ceux qui collectionnent les banales oeuvres d'art, les meubles sans intérêt ou les capsules de bouteilles frappée de profils gobelins. Et il y a les autres. Ceux qui sont attirés par les objets les plus rares, les bibelots les plus inusuels, les articles les plus étranges, énigmatiques, extraordinaires. Ce qui compte pour eux, ce n'est pas le sujet en lui-même, c'est la chasse. C'est d'éplucher pendant des heures les textes anciens, les vieux recueils de contes et légendes et les cartes anciennes à moitié effacées pour découvrir ces reliques, ressources, corps et substances qu'on dit uniques ou introuvables. Qu'ils oeuvrent pour leur collection personnelle ou qu'ils aient été engagés par de riches amateurs de trésors, les Collectionneurs occupent leurs jours à la traque de ces richesses. Ils parcourent le monde, indifférents aux conflits qui s'y livrent, et affrontent les environnements les plus hostiles et les créatures les plus viles pour mettre la main sur leur butin. C'est à Havresac que se déroule une fois par mois la réunion de l'Assemblée des Collectionneurs, où les trouvailles les plus émérites sont exposées, échangées, et vendues. Dans les sommets de la ville, l'immense salon d'exposition de la demeure Medenhall, fondateurs de l'association, accueille ce gigantesque colloque.
Charlaine Medenhall
Madame.
Matriarche de la famille, Madame Charlaine Medenhall fait vivre l'Association des Collectionneurs, comme le faisait son père avant elle, et a bien l'intention de trouver rapidement un héritier pour faire perdurer la tradition. Amatrices de bizarreries biologique, elle héberge au sein de son manoir un musée que certain qualifieraient d'horrifique. On y trouve des squelettes malformés, des peaux malades tendues dans des cadres, de vastes collections d'yeux aux couleurs surprenantes, de membres bosselés, d'animaux mutés, mais aussi des plantes rares et quelques minéraux précieux. Si elle n'a jamais eu d'enfants, c'est car ses trois premiers maris, paix à leurs âmes, n'ont jamais été capables de lui en donner avant leurs soudains trépas. On dit également qu'elle garde leurs têtes dans des jarres ciselées, quelque part dans son cellier.

Les Argonautes

La vie ranplaplan n'est pas faite pour tout le monde. Certains sont attirés par le grand air comme par les espèces sonnantes et trébuchantes, et quoi de mieux que de se remplir les poches tout en satisfaisant ses désirs d'aventure en rejoignant l'une des caravanes des argonautes ? Les argonautes sont marchands, négociants, explorateurs, archéologues, aventuriers, mercenaires ou encore artistes, et ce sont bien les seuls à pouvoir se targuer d'avoir visité tous les coins connus de la carte d'Orith. Depuis les plaines gelées du grand nord, au mystérieux désert de l'ouest, en passant par les anciens continents elfiques, rien n'est trop loin ou trop inaccessible à leurs yeux. Ils n'hésitent pas à se lancer à la poursuite de légendes et de civilisations disparues pour peu qu'ils puissent obtenir quelques ressources rares à marchander, des trésors inconnus, des artefacts anciens ou des oeuvres d'art renversantes pour venir en faire le commerce sur le continent. Ils possèdent des comptoirs un peu partout et entretiennent des relations privilégiées avec les marchands du désert.

Fêtes notables



La Ventis

Tous les 13 août de l'année a lieu une grande course annuelle avec comme objectif d'élire le navigateur le plus talentueux des océans. Au top départ du gouverneur, les navires des plus braves s'élancent, et le premier à terminer le circuit de l'archipel est sacré "Grand navigateur". La spécificité de cette course en fait aussi sa popularité, tous les coups sont permis, la seule règle résidant dans le fait de respecter le tracé de la course, rien de plus. Le champion se voit attribuer des avantages financiers jusqu'au couronnement d'un nouveau vainqueur.

La pêche au gros

Durant le mois de février de chaque année est organisé le concours de la plus belle prise. Pour départager les participants, le poids, la dangerosité de la bête et sa provenance font partie du barème. Les participants ont un mois entier pour réussir leur prise, et la rapporter a Havresac pour qu'elle soit expertisée. Bien que sujet aux controverses suite à des scandales de juges influencés par des pots de vins, ce concours reste populaire, et chaque gagnant en voit sa réputation propulsée vers les sommets.

Saint Udo

Nom du fondateur historique d'Havresac, il est le marin qui a transformé cette autrefois simple planque de contrebandiers en prémices d'une cité maritime. Visionnaire, le premier fondateur est encore a ce jour loué et honoré par les bandits des océans. Ayant lieu chaque 22 juin, date du décès d'Udo dit "le Père des libres", il s'agit d'une sorte de carnaval ou la bière coule à flots, et qui prend place dans les rues principales d'Havresac. Loin d'être obligatoire, il est de bonne coutume que le gouverneur actuel reverse une généreuse donation aux orphelins des mers, soutenant ainsi ces gosses trop souvent oubliés.

Rumeurs et clichés



Les pirates nourrissent bien des fantasmes comme des clichés saugrenue, mais ce sont les principaux qui vont être cités ci-dessous. Il est dit que les pirates sont particulièrement gâtés par la nature et sont des amants extraordinaires. Goûter un jour a un citoyen d'Havresac, c'est se condamner a trouvé fade le reste du monde ! Loin de faire des cigares d'une qualité proche de celles des elfes, le leur reste certainement le meilleur après celui des oreilles pointues. Réalisé à partir d'une plante, la sigmarite, c'est la chouchoute des marins qui n'hésites pas a dépenser des sommes astronomiques dedans. Le reste des clichés n'a plus rien de reluisant. Une bière proche de la pisse d'âne, de la bouffe proche de non-comestible, des artisans au grand maximum moyen à part une ou deux exceptions.. Finalement, les habitants d'Havresac ne sont bons que sur un navire ou dans un pieu !