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Ineth'Uru


Lore annexe


Structure et Hiérarchie



Au début, l'île abritant Ineth'Uru et sa cité miniète était majoritairement occupée par la race Gobeline, jusqu'à ce qu'aux alentours des années 100, les Hommes et les Nains vinrent s'établir sur ce caillou hostile, apportant avec eux d'énormes moyens d'exploitation industrielle, un partenariat avec l'Empire et la formation de la Confédération Boréas avec Havresac. Si la cohabitation fut difficile au début, chaque race voulant affirmer sa suprématie sur les autres, les accords et les négociations de trois familles particulièrement influentes finirent par aboutir au système que l'on connaît aujourd'hui.
Les Hommes, représentés par les Ven Denst, les Nains, représentés par les Arkanaut et les Gobelins, représentés par les Pakrin, dominent désormais le pouvoir politique d'Ineth'Uru. S'il n'y a pas de gouvernement officiel mis en place, leur influence tant économique que territoriale régit la vie de la cité, et il est difficile, voire impossible de s'opposer à leurs pratiques et à leurs lois. Ce système reste malgré tout extrêmement bancal, et les luttes de pouvoir incessantes entre les trois familles restent particulièrement réelles, tous les moyens étant bons pour tenter de tirer la couverture à soi.
Famille Ven Denst
Les Hommes à Ineth’Uru sont présents depuis l’indépendance de l’île, et sont représentés par la famille Ven Denst. S’ils entretiennent des relations houleuses avec les autres grandes familles, notamment avec les nains qui sont leurs principaux rivaux en terme d’influence, leurs relations privilégiées avec les forces de l’ordre d’Ineth’Uru, financées par Arkheynos, font d’eux de bien mauvais perdants après une négociation échouée. Composée d’une majorité écrasante d’humains, les Ven Denst ont commencé à faire appel à des orques pour toutes sortes de besognes ingrates. Les quartiers où les entreprises Ven Denst sont majoritaires, appelés les Morts aux Rats, sont remplis d’habitation précaires, peu isolées. La main d’œuvre étant majoritairement des prisonniers d’Arkheynos, il n’y a que très peu de considération envers leur personne.
À Ineth'Uru
Dans la haute ville, le nom de Ven Denst est associé à la richesse et à l'abondance. Les quartiers des humains sont un véritable étalage de paraître. On y trouve les meilleurs artisans, qu'ils soient tailleurs, cordonniers, joaillers ou encore parfumeurs. La famille Ven Denst rachète tient sous sa coupe la quasi-totalité des commerçants du luxe et tout, absolument tout est fait pour que les concurrents des Ven Denst se demandent comment diable cette famille peut-elle être aussi outrageusement riche.
La vérité, dans les étages inférieurs, toutes les industries Ven Denst travaillent à maintenir cette apparence ô combien trompeuse. Derrière cette vitrine se cachent travail forcé, exploitation décomplexée et règne de terreur et de tromperies. On vend de la seconde main à prix d'or à la classe moyenne de la ville, qui s'arrache les dernières nouveautés Ven Denst dans l'espoir de pouvoir s'afficher avec un sac Charnelle ou un bijou taillé par Chormé.

À la Décharge
Les Ven Denst ne portent presque plus leur attention sur la Décharge, tant les rebuts qui y vivent n'ont pas d'importance pour eux, en dehors de quelques privilégiés que la compagnie appelle affectueusement ses "humains d'intérêt". Ils sont généralement infiltrés dans des gangs, ou simplement chargés de s'assurer que les pestiférés oubliés de l'entreprise n'oublient pas leur place. S’ils n’utilisent pas la violence comme la police pourrait le faire, ils usent d’autres stratagèmes pour rappeler à tous que les Ven Dest sont indispensables : mise à disposition de masques à gaz -non fiables-, distribution d'eau filtrée -à 31%- ou d'air pur -en fonction du nombre d'enfants. Tout cela bien sûr à des prix qui tiennent de l'escroquerie éhontée. Les Ven Denst, véreux et vicieux, profitent de la misère humaine sans vraiment se soucier de l’éthique, et si quelqu’un n’est plus capable de payer pour leurs services ou n’en voit plus l’intérêt, il finira un étage plus bas dans la fournaise à supplier pour une mort rapide. Il n’est d'ailleurs pas rare que les personnes de faible constitution, vieillissantes, ou tout simplement jugées comme désormais inutiles aux yeux de l’entreprise finissent par « choisir » de faire une petite visite jusqu’à l’étage Prohibé.

Aux Entrailles
S’il y a bien un truc que les hommes aiment plus que l’argent, c’est bien d’avoir encore plus d’argent. Ici, on meurt de faim, de fatigue et de soif quotidiennement, et on n’a pas le temps de pleurer les morts qu’un nouveau prisonnier de guerre ou qu’un agitateur les remplace. Pas le temps de faire ses lacets sous peine de se prendre une beigne, pas le temps d’une pause pour respirer qu’on se mange un gnon, et surtout, si vous avez le malheur de regarder votre voisin, préparez la joue, puisqu’une mandale vous attend ! Le travail acharné dans de lourdes combinaisons, souvent défectueuses, faites pour résister tant à l’acidité du soufre volcanique, qu’à la chaleur extrême ainsi qu’à l’odeur pestilentiel qui tueraient en quelques minutes n’importe qui, voilà ce qui attend ceux qui ont le malheur de contrarier l’entreprise Ven Denst.
Famille Arkanaut
Bien loin d'égaler la domination gobeline, la famille naine se tire la bourre avec leurs rivaux économique, la famille Ven Denst. Détenant une part importante du secteur métallurgique qui fut leur tremplin social, la filiale Arkanaut est implantée dans la cité depuis plusieurs décennies. Ultra patriarcale, l'entreprise est resté longtemps uniquement composée de nains, avant de finalement ouvrir ses portes aux humains à mesure qu'elle gagnait en taille, accordant "aux longues jambes" des postes important tout en conservant la majorité des plus affluents.
À Ineth'Uru
Dans le quartier s'organisant autour des fabriques Arkanaut, coin rapidement renommé Quartier des Nains, les habitations sont plus que correctes bien que demeurant pour les moins chères proches des épaisses fumées noires rejetées par les longues cheminées des industries titanesques. Animées par une loyauté sans faille envers leurs employés, les grosses têtes de l'industrie Arkanaut veillent au confort de ses travailleurs estimés, ceux ayant la chance de ne pas côtoyer la décharge ou les entrailles. À Ineth'Uru, un travail d'ouvrier est vu comme une opportunité à saisir malgré les conditions de travail difficiles. Car aucun habitant n'est assez sôt pour préférer ce qui se trame sous leurs pieds.

À la Décharge
L'autre face d'une pièce polie est souvent bien moins reluisante. Ici, appartenir ou résider dans le quartier nain est la promesse d'une existence de labeur où survivre est un mélange chaotique de chance et d'instinct, ainsi qu'une propention élevée a courber l'échine. Dans le quartier nain de la Décharge, un seul mot d'ordre : obéir aux ordres et ne pas se faire remarquer. Les maisons de style victorien ont laissé place à des taudis dignes d'un bidon ville. Un amas de tôles devient une habitation, et trois planches pourries un T3 familial. Les gardes nains comme humains patrouillant dans la zone sont connus comme sadiques et dénués de toute empathie. Une ou deux mafias contrôlent les ruelles avec l'aval des autorités, se contentant de toucher une part des bénéfices. Toutefois, un tel accord n'est possible tant que la charge de travail n'est en rien entachée par quelques manigances véreuses.
Aux Entrailles
Engoncés dans des tenues fournies par l'entreprise Arkanaut, les ouvriers suent eau et sang pour extraire les richesses des profondeurs volcaniques. Constamment surveillés par les chiens de garde des Arkanaut, la moindre demande de pause provoque l'hilarité auprès des contremaîtres interrogés qui, une fois leur esclaffade achevée, sanctionnent ce trait d'humour par des coups de matraques bien sentis, et souvent mortels. La main d'œuvre, comme les désespérés, ne manque pas. Le gros de la tâche consiste à extraire les minéraux essentiels aux métiers de la sidérurgie. Tout ce butin est ensuite acheminé à la surface via des chariots automatisés, à destination des forges insatiables de la fabrique Arkanaut. Les industries possèdent un appétit gargantuesque, reclamant toujours plus de carburant, et ce sont les fourmis besogneuse des entrailles qui s'occupent de fournir les materiaux.
Famille Pakrin
Comme une vermine dont on ne peut se défaire les gobelins arpentent Ineth'Uru, depuis... Toujours ?

Dans les profondeurs autant qu'à la surface, l'influence de leur résistance aux vapeurs toxiques a fait d'eux l'une des puissances la plus malicieuse de cette île. Davantage encore lorsque les différentes races ont commencé à s'installer. Chefs d'orchestre d'une partie de l'immobilier dans la cité, ce n'est pas leur savoir faire qui est à relever, mais bien leur avarice. Utilisant des petites mains pour réaliser au cours du temps les plus singulières des structures, les Prakin sont connus pour faire valoir la rentabilité avant le bon soin de leurs ouvriers ; presque tenu en esclaves si on en croit les rumeurs.

Bon dans les affaires autant que dans les fourberies et les manigances, les Prakin font d'excellents commerciaux. À l'inverse de certaines contrées, cette race jouit d'une vie privilégiée et confortable depuis les hauteurs jusque dans les profondeurs.
À Ineth'Uru
Tout ce qui est beau, tout ce qui brille, tout ce qui s'apparente à la richesse et au luxe, voilà ce qu'offre l'architecture Prakin. Sculptés dans divers matériaux et vitraux, les bâtiments de la ville haute offrent aux habitants une vie fantasque et luisante, au milieu du verre et du chrome. Si dans le quartier gobelin la plus petite habitation rutile et est frappée savoir-faire Prakin, ils réservent leurs créations aux bâtiments les plus prestigieux des autres quartiers.

À la Décharge
Pour une majorité des citoyens habitants, la décharge, la vie est une plaie, autant psychologiquement que physiquement. Si les vapeurs toxiques n'attaquent pas l'ensemble du système immunitaire, les organes des vivants se retrouvent régulièrement troublés par diverses maladies... Passant de la malformation congénitale aux mutations dégénératives à travers les années. L'air est pollué, l'eau à peine clair, voir luisante ; rien, qu'en levant la tête, on peut y observer l'épaisseur du nuage stagnant au plafond d'une abondance pernicieuse. Tout semble avoir été pensé pour faire perdre la raison à qui pourrait y résider plus d'une décennie, et encore.
Le travail s'y fait rare et bien souvent ingrats. Mais il faut bien un rien de misère pour assurer une existence paisible et prospère aux riches d'Ineth'Uru. Du moins, c'est ce que scande Cindy toutes les heures, rythmant et permettant aux minorités d'avoir une vague idée du temps qui passe. S'accrocher à la vie, c'est se suspendre à une corde ne tenant plus que sur un fil.

Aux Entrailles
L'odeur est insoutenable, les vapeurs aussi toxiques que chaudes rendent l'air plus chaud que le corps lui-même, mais ce n'est pas le pire dans les entrailles. Non. Juste une brève idée des conditions de travail de ce terrain volcanique. Si la plupart portent un masque pour se protéger de la fumée et des gaz, les gobelins se contentent d'un linge sale ; souvent plus nauséabonde que l'odeur ambiante elle-même. Seulement, il paraît, après des bruits de couloirs qu'elle reste moins désagréable que la putréfaction d'un corps, on s'y fait davantage. Un choix économique pour les Pakrins, même si non nécessaire dans les faits. Les gobelins prennent ce geste comme le salut de leur dur labeur dans les mines. On est jamais mieux fourni que par ses amis. Car même si l'entreprise Pakrin met un point d'honneur à utiliser jusqu'à la moelle - ce n'est pas qu'une expression - les prisonniers livrés, la main-d'œuvre des gobelins est nourri par la soif de richesse.

Cindy

Cindy est la voix qui résonne à Ineth’Uru, que ce soit dans la Ville haute, dans les entrailles, ou dans la décharge on peut entendre ses annonces du petit matin, jusqu’aux heures où il ne vaut mieux pas traîner la nuit. Répétant les annonces du moment, des commentaires sarcastiques, ou même des avertissements que peu sont aptes à comprendre, Cindy est un petit peu la grande-sœur Ineth’Uru, ou l’impitoyable Tante qui vous rappelle votre célibat, votre pauvreté, et votre kilos en trop à Noël. En bref, Cindy fait partie de votre vie que vous le vouliez ou non.

Organisations Notables d'Ineth'Uru



La Milice

Faisant office de police à Ineth'Uru, la Milice est le corps chargé d'assurer l'ordre et la sécurité à la surface. Engoncés dans leur imperméables kaki impeccables et parfaitement taillés, un casque finement ouvragé recouvrant l'intégralité de leur visage, les miliciens bénéficient d'un anonymat salvateur exacerbant les traits les plus vicieux des caractères. Chaque nouvelle recrue suit une formation rigoureuse et exigeante, lui permettant d'accéder après un cursus de plusieurs années au grade de milicien. Au rez-de-chaussée, il règne un sentiment de sécurité exacerbé où le moindre délit est sévèrement réprimandé, souvent par la violence avec comme conclusion un séjour à durée indéterminée dans la Décharge, ou pire, les Entrailles. Respectée par les citoyens, la Milice est régie et contrainte à des manières respectables. Il n'est pas question d'adopter un langage déplacé, d'autant plus avec les membres les plus éminents de la noblesse. Peu importe la nature d'un conflit opposant un ouvrier et un bourgeois, les miliciens prendront systématiquement le parti du plus fortuné, faisant parler leurs matraques avec zèle.

À la tête du corps judiciaire est logé William Undleworth, en poste depuis 7 ans maintenant. Vêtu dans des teintes sombres, il incarne la dureté et l'intransigeance, s'acharnant à refoulé la crasse et la pègre dans les étages inférieur. Possédant de bonnes manières, il entretient des liens étroits avec les plus grandes familles dont il prend grand soin, favorisant certaines d'entre elles sans que la moindre contestation éventuelle. L'amateur de cigare est loin d'être incorruptible, mais le lui rappeler, c'est risquer d'attirer son courroux. À Ineth'Uru, il est connu comme le météorologue, faisant la pluie et le beau temps. Être dans son viseur n'est pas une situation enviable, beaucoup de ses opposants ayant mystérieusement disparu ou étrangement condamner sans procès aux étages inférieurs, William est un homme froid, qui règne sans partage.

La milice est un corps judiciaire impitoyable s'écorçant d'adopter des bonnes manières avec les élites pour ensuite déchaîner toute leur haine sur les classes populaire.
A gauche, l'uniforme de la Milice, à droite, William Undleworth


Les Mastiffs

Les Mastiffs, ou les Clébards comme ils sont si tendrement appelés par ceux qui ont déjà eu l’honneur de côtoyer les Entrailles, sont la milice qui opère sous la surface. Plus violents, plus immorals, plus sadiques que n’importe quelles autres formes de polices, ils constituent une des nombreuses raisons pour lesquelles la vie dans les étages inférieurs est si terrifiante. La simple idée de se retrouver sous leur joug donne des cauchemars aux enfants et des angoisses existentielles aux parents.
Le reflet métallique de leurs armures et les taches carmines qui imbibent leurs vêtements et qui semblent impossibles à faire disparaître les rendent reconnaissables en un coup d’œil. Ils portent sur eux toute la violence dont ils sont capables. Leurs armes, leur allure, tous indique à l’humain moyen qu'il se trouve en face d'un véritable danger. Et les Clébards n’hésitent pas à casser la gueule des travailleurs trop lents, où à écraser le visage d'un innocent ayant eu le malheur d’être au mauvais endroit, au mauvais moment à coup de caillasses. Personne ne les respecte, mais tous les redoutent. Ils n’ont de tout façon pas besoin de plus : ils ne sont pas payés aux câlins offerts à l’heure, mais bien à la quantité.

Et lorsque le chiffre vaut plus que la qualité, il n’est pas rare de voir les abus s’enchaîner.

Ces monstres habillés par les plus fins tailleurs de chez Vigo Boss sont devenus seigneurs dans l’art de l’abus de pouvoir, et personne ne semble mieux incarner celà que Karl Robert. Mystérieux, inhumain, il joue de son apparence mystérieuse pour ne pas être un homme, mais plutôt à incarner une idéologie. Le riche opère, le puissant exécute, le faible s’écrase. Il est la violence de l’esprit supra-capitaliste d’Ineth’Uru, il est le dépositaire de la violence légale.

Très proche de William, on les soupçonne d’avoir un âge proche, ou d’avoir fait leurs classes ensembles. Mais contrairement à William, Karl semble plus motivé par le sadisme et l’exaltation qui vient avec le pouvoir que par l’argent.

La Gobcaille

La milice d'Ineth'Uru est aussi impitoyable qu'inflexible. La Gobcaille, installée depuis l'avènement des gobelins, se veut depuis le départ fourbe et couverte de corruption. Au profit évidemment de la famille Pakrin, ils se pavanent dans tous les niveaux ; traquant les mauvais payeurs, les nuisibles et tout être pouvant compromettre la réussite de la famille et ses sympathisants. Aussi fidèles serviteurs que bourrés d'imagination, il n'est jamais bon d'entendre que la Gobcaille est sur vos côtes. Entre la torture et l'exécution sans sommation, il n'y a souvent qu'un maigre voilage pour ces bourreaux. Ils ne mâchent pas leurs mots, agressent du regard celui qui ne baisserait pas les yeux sur leurs passages et n'hésitent pas à cogner pour une raison qu'ils trouveront toujours. Un conseil, fermez là et faites vous petit... Stop... Arrêtez de respirer ! Vous prenez trop de leur air.

Composée exclusivement de gobelins, atteindre ce stade sur l'échelle de réussite est paradoxalement un privilège. Il est synonyme de richesse, de reconnaissance et d'une puissance excentrique. Seuls, les plus malicieux et pervers d'esprit seront sélectionnés chaque nouvelle saison. -Non pas pour renforcer les troupes, mais bien pour remplacer la casse !- La durée de vie d'un individu de cette section est aussi longue qu'une gestation de rate. Bien qu'elle soit parfaite d'une influence et d'une crainte démesurée, il est rare de voir par deux fois la même personne. Faut croire que le métier est dur autant que dangereux ?

Étonnamment, et ce, depuis toujours, la Milice et la Gobcaille travaillent en étroite collaboration, dans la répression comme dans la fraude. Chacun trouve un avantage à unir ses forces avec l'autre. On parle de troc d'information si ce n'est l'échange de marchandise, les deux groupes militaires coordonnent la plénitude palpable...

L'Éducation à Ineth'Uru



Un bon ouvrier n'a pas besoin de savoir lire ou écrire plus que nécessaire. Au diable la culture, au diable la pensée, et toutes ces philosophies parasites qui viennent détourner l'esprit des jeunes de leur véritable objectif : celui de devenir une main d'oeuvre pas chère et efficace. C'est pour cette raison qu'Ineth'Uru ne propose pas de système d'école publique. L'éducation des enfants est considérée comme réservée au cadre privé. Les plus riches font appel à des précepteurs, tandis que les plus pauvres se contentent de ce que leurs parents veulent bien leur apprendre.
Il existe certaines écoles, mais elles sont réservées à la formation des futurs maîtres d'oeuvres et d'ouvrages, architectes, artisans, etc. et coûtent extrêment cher. Certains enfants et adolescents présentant un certains talents peuvent être repérés par l'une des grandes familles et recevoir une bourse qui leur permettra de développer leurs talents, en échange de leur seule, entière, et totale loyauté.

En raison de la haute mortalité des ouvriers, il existe de nombreux orphelinats à Ineth'Uru. Surchargés et souvent insalubre, ils ne sont pas forcément préférables à une vie à même la rue, et de nombreux gamins orphelins choisissent de battre le pavé en tentant de se remplir les poches par tous les moyens possibles.

Industries



Ce qui fait le succès économique d'Ineth'Uru, c'est la façon dont ils ont réussi à développeur leurs industries et à les exporter dans le reste d'Orith. S'il existe de nombreux domaines d'expertises exploités sur l'île, les trois grandes familles ont chacune leur spécialité.

Ven Denst

S’il y a bien un grand nom qui vient à l’esprit de chaque homme d’Orith lorsqu’on parle de luxe, c’est celui de Ven Denst. Depuis les riches Iphéniens jusqu’aux aristocrates d’Arkheynos, en passant par la ménagère d’Ineth’Uru et la reine maquerelle d’Havresac, porter sur ses épaules une des pièces des ateliers Ven Denst, c’est afficher qu’on est riche, très riche. L’industrie du luxe constitue le premier commerce des Ven Denst, même s’ils investissent également dans la métallurgie et l’armement. Les ateliers de couture, parfumerie, maroquinerie, joailleries et autres raffineries réservées aux plus fortunés occupent une place gigantesque au rez-de-chaussée d’Ineth’Uru. Nuit et jours, les énormes métiers s’activent, produisant mètre après mètres de soie, satin, cachemire et hermines, pour les transformer ensuite en robes, manteaux et costumes sur lesquels les plus matérialistes se jettent avec empressement. On retiendra notamment la sortie de la collection printemps-été n°8 “Air de Milagre”, où les ateliers furent pris d’assaut par des hordes de matriarches déchaînées, dans l’espoir d’obtenir un exemplaire de la robe dessinée par Coen F. Tous les ans, le somptueux défilé “la Marche de la Grande Galerie” est organisé à Ineth’Uru. Les plus grands créateurs y sont invités, et les places hors de prix s’arrachent en quelques secondes.
1. Collection printemps-été “Air de Milagre”, dessinée par Coen F. et inspirée des parures de l’Impératrice et de ses Promises.
2. Collection automne-hiver “Danse des Sabreurs”, création de l’association unique entre Karmen V. et Olafson B.V, inspirée par l’uniforme des courageux soldats du Bastion Limaille
3. Collection automne-hiver “La nuit royale”, , par Emiriël B. qui s’inspire d’un voyage unique à Iphenia et apporte d’élégantes touches elfiques à ses créations

Arkanaut

La famille Arkanaut base la majorité de son commerce sur ses productions sidérurgique, grand favoris dans le secteur l'acier. Au cours de leur dynastie, ils ont été à la pointe des avancées technologiques concernant les véhicules, dépassant d'une bonne tête leurs concurrents directs graves à la production de moteurs efficients. Des fourneaux brûlants de leurs usines colossales émergèrent les premiers phototypes de véhicule motorisé tout public (seulement la noblesse) nommé Langun, ancêtre du modèle Liturn IV. Besogneuse, la famille Arkanaut rencontrera son plus gros succès à la sortie du modèle Palmo 22, une armure personnelle polyvalente alliant une protection efficace a un prix défiant toute concurrence. Sa capacité a résisté à de très hautes températures tout en permettant à son utilisateur de supporter de large impact sera la raison de son succès, si bien que même après la sortie de nouveaux modèles, elle demeura au sommet des ventes dans le secteur de l'armure. Il faudra attendre une décennie entière pour qu'elle soit détrônée par un modèle plus récent. La famille Arkanaut est le porte-étendard dans l'innovation technologique dans le domaine des véhicules et de l'équipement personnel, cependant leur hégémonie est loin d'être dénuée de toute contestation, la famille Ven Denst et la famille Pakryn dispute ce marché avec vaillance, remportant quelques batailles dans cette guerre industrielle sans fin.
1. Modèle Palmo 22
2. Modèle Liturn IV
3. Modèle Cabrole

Pakrin

UC