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Cité de Cirdan


Lore annexe


Structure et Hiérarchie



Cirdan est une île qui prit le nom d’une ville. La cité volante qui trône au-dessus de ces terres est la pointe de la technologie et pourtant, ne prend pas part au conflit entre elfe et humain. Se voulant neutre, construite de toute pièce pour être un refuge, elle est administrée par un conseil dont Virion, fondateur de la ville, est le dirigeant officiel.

Si le conseil se limitait initialement aux seuls fondateurs, rapidement de nobles familles et des personnalités influentes y auront un siège. Avec cette composition de plus en plus vaste, les intérêts du conseil et surtout de chacun de ses membres varient du tout au tout. Cela ne poserait aucun problème si certains d’entre eux ne prenaient pas des libertés en l’absence de réelles sentences de la part de Virion. Même si le Leolen a conscience des risques, il veut croire que sa volonté de paix saura guider les pas de Cirdan et de ses habitants.

Bien que les sièges du conseil soient des places de choix, très privilégiées, les fondateurs de la ville restent les seules autorités concernant ses grands axes de développement bien que d’autres forces soient en présence. Beaucoup de jeux d’influence se nouent dans l’ombre.

Organisations de Cirdan



Les Pilliers et la Garde

La Garde de Cirdan est l'organe militaire de la cité et est dirigée par Syllia Leolen. Les Piliers en sont les soldats, dévoués, formés à l'abnégation, pour la plupart poussé dans un transhumanisme efficace et au maniement des armes de technomagie dans une ambiance émulatrice, à tendance radicale envers tout ce qui s'opposerait à Cirdan.
Ils sont chargés de trois activités principales: La Garde de la Haute Ville, ils chapeautent la Garde dans le Gouffre et la Cavalerie Mécanique sur les Terres ainsi que la protection du territoire, ce qui inclut la mine et ses convois. Des unités sont dédiées à ces trois postes et bénéficient de renfort organisés en roulement permanent pour soulager leur charge de travail ou pallier un besoin immédiat.

Le Crépuscule

De l'espion envoyé dans une autre faction sous couverture, à l'assassin dont la présence devra passer inaperçue, à l'ingénieur œuvrant dans le cœur du Socle, toutes les ressources sont employées au sein du Crépuscule, quelque soit votre talent, il sera employé, au service de la paix bien entendu. Créé à l’initiative du conseil, il reste très secret et chacun de ses membres se fait discret, menant une double vie ou ayant abandonné la sienne au profit de son rôle au sein de l’organisation.
Ne vous fiez pas dommages collatéraux, ils ne sont qu'un mal nécessaire. Faites confiance à vos supérieurs. Les transhumains ne sont pas rares dans l'organisation mais seront cantonnés à Cirdan ou devront pouvoir dissimuler leur apparence au sein des autres factions plutôt réfractaires à de telles créatures.

Les Conscients

Ne pensez pas qu'il s'agisse là d'une véritable organisation mais certains intellectuels partagent une amère désillusion quant à la corruption (sociale) gagnant toujours plus de terrain, appauvrissant toujours plus les honnêtes et loyaux. Ils se réunissent, de plus en plus fréquemment et de plus en plus nombreux, pour soulager leur verve muselée et tenter de proposer des solutions à la misère qui hante le Gouffre, laissé pour compte depuis des décennies. S’ils ont vu la proposition du transhumanisme pour passeport d’entrée dans la Haute Ville comme un compromis acceptable, force est de constater que cette nouvelle population ne paraît pas des plus épanouies, œuvrant à des postes ingrats ou présumés dangereux avec une dévotion presque surnaturelle. Les conscients soupçonne une manœuvre de la part des élites dont ils ne connaissent pas encore les tenants et les aboutissants.
On compte dans ces assemblées grossières, des professeurs des écoles, des médecins, quelques commerçants un peu plus chanceux que la moyenne, des utopistes pensants encore pouvoir faire changer les choses en passant par les voies légales. Pour beaucoup, ils ont pu voir les passe-droit, les inégalités flagrantes et les mensonges éhontés du conseil et de ses membres. Ce n'est pas une rébellion, ce n'est pas un mouvement politique mais les prémices d'une milice et d'une contestation des privilèges.

L'Astre

L'organisation mafieuse du Gouffre a de ses informateurs et de ses agents partout au sein de Cirdan, infiltrée jusqu'à ses fondations, l'Astre s'octroie l'allégeance de bien des habitants par tous les moyens possibles et imaginables, qu'ils soient violents ou moraux n'entrant pas en ligne de compte. Il n'est pas rare que certains occupent une place confortable dans la Haute Ville et prennent pourtant part aux obscures activités de Beldon. Par besoins financiers, demande expresse de l'Élu ou simple amusement et attrait pour l'action. Le bougre a su réunir les plus déjantés et les plus affûtés tout en contraignant les autres à se plier à ses volontés.
Il n'est pas aisé de sortir de ce réseau une fois impliqué et ceux du Gouffre le sont tous un peu, on dit Beldon prêt à raser un quartier entier pour retrouver un traître et sa famille. On le dit prêt à tuer Virion lui-même si cela pouvait servir ses affaires qui se portent, par chance, on ne peut mieux. Il observe d'un œil amusé les Conscients de la Haute Ville mais il est évident que des représailles pourraient advenir s'ils venaient à prendre en ampleur. De sa propre bouche, rien ne compte plus que la loyauté et si on ne peut l'acheter, on se doit de supprimer la tentation de trahir.

L'Élévation

Ce groupe né dans le Gouffre n’est pas moins qu’une secte aux yeux des non-initiés. Il est le repère de ceux s’étant vu molestés, détestés, avilis et dévastés, arrivés à un point de rupture, ils se perdirent dans les tunnels jusqu’à trouver leur issue. Une mort affreuse ou la rencontre providentielle avec ceux que l’on appelle les Sculpteurs. Des apôtres de l’Orfèvre, ses lieutenants, bien plus bavards que ne peuvent l’être l’homme qui choisit ses élus sur des critères que tous semblent ignorer. Sa parole fait foi au sein du réseau de tunnels qui sillonne l’île. On y vit dans le plus grand dénuement mais dans une relative sécurité. Ici, il vous est promis de vous élever, bien au-delà de ce que vous étiez. Bien au-delà de ceux qui vous auraient fait du mal. L'Orfèvre et votre foi en lui vous préserveront des monstres qui hantent ces galeries et de ceux qui s’y risqueraient sans y être invités.

Chronologie de Cirdan



150:
Accord avec le gouverneur d’Havresac. Les piliers sont érigés et on prépare la terre qui deviendra Cirdan.

198:
Cirdan et les boucliers s’élèvent.

205:
Découverte du plasma, les soins, le développement de la technomagie et l'accueil s’accélèrent. Le conseil s'agrandit.

208:
Création de l’usine de plasma. Forte exploitation des ressources de l’île qui assurent sa richesse. Négociation avec le gouverneur, les échanges commerciaux se font par le biais d’Havresac.

246:
Les dispensaires sont créés pour pallier aux problèmes de santé dans le Gouffre.

265:
Explosion du labo d’Aros et création des Lunes.

280:
Les tensions s’amplifient dans le Gouffre, la Garde automatique est déployée, ses effectifs renforcés. On admet de nouveaux membres au conseil pour représenter le Gouffre.

285 - 295 (estimé):
Entre l’assassinat du roi une décennie plus tôt et la défaite de l’empereur, Cirdan crée une cellule d’élite, le Crépuscule, dans le plus grand secret.

287 :
Premiers venus du Gouffre modifié en transhumanisme.

296 :
Premiers incidents avec des créatures inconnues venues des tunnels au sein du Gouffre.

Médecine, technologie et arts



Ce refuge de la paix aimerait à soigner tous les maux d’Orith et au même titre que cette guerre qui n’a que trop durée, les autorités se penchent sur l’étude des maladies autant que sur la corruption primordiale, quitte à s’exporter et à nouer des accords risqués, plus ou moins officiels. Le cas des personnes corrompues par la magie est depuis longtemps connu, éprouvé et sans issue jusqu’alors, même pour les plus grands médecins de la ville. C’est la principale raison qui pousse Cirdan à s’intéresser à la corruption primordiale que l’on peut retrouver à Iphenia, au même titre que les maladies venues de la Jetée d’Or et d’ailleurs.

La technologie de Cirdan trouve un usage défensif visible mais a une grande implication dans les soins apportés, de plus en plus pointus et performants, jusqu’à dépasser les capacités habituelles, jusqu’à toucher à un transhumanisme désormais aboutit, de plus en plus prononcé jusqu’à rendre ses sujets inhumains. Cet axe de recherche fut poussé à un point qu’il se tournerait vers des applications politiques et esthétiques qui remettent bien souvent sa nécessité en cause. Malgré tous les désordres et les aspirations de la ville, la place de l’Art y est primordiale, peut être le vestige des goûts lornois des fondateurs, ou pour apporter un peu de beauté à ce monde, la cité met un point d’honneur à mettre en avant ses artistes et le mécénat est courant au sein de la Haute Ville, profitant des multiples origines de ces artistes.

Des opéras, des récitals, des concerts sont courants, reconnus pour leur beauté et la puissance de leurs instruments et la justesse des cantatrices et chanteurs du Conservatoire Itarille. Il n’est pas rare qu’il s’en exporte pour des représentations extérieures. Les autres créations artistiques autant que scientifiques ne sont pas en reste mais bien moins institutionnalisées, et sont les plus propices à recevoir les aides providentielles des plus riches. A titre privé, intérieur à la cité ou tourné vers l’export, les grandes fortunes de Cirdan entretiennent des relations souvent ambiguës avec ceux qu’ils soutiennent.

Relation entre la Haute Ville et le Gouffre



Les deux opposés semblent s’attirer autant qu’ils se repoussent. La cité volante a vu la population du Gouffre augmenter d’année en année, toujours plus nombreuse et donc démunie, soumise à la mafia qui se formait progressivement, monnayant ses services et exploitant les habitants pour ses basses besognes. Il y eut bien des incidents, kidnappings, assassinat, agressions des convois pour la Haute Ville, poussés par la misère avant que les autorités ne réalisent l’ampleur que prenait l’organisation mais certains, plus perspicaces que d’autres dans les hautes sphères, y trouvèrent rapidement leur intérêt.

Quand on réalisa enfin l’impact de cette organisation qui se nomma l’Astre, la seule lueur au fond des ténèbres, il fallut trouver un moyen de la garder sous contrôle, qu’elle ne déborde pas, qu’elle reste au fond de ce Gouffre. Alors on convia Beldon, son chef, à prendre une place au conseil, le représentant de ces pauvres gens n’est-ce pas ? Il serait idiot de penser que c’est là un altruiste bonhomme mais désormais, ses intérêts et engagements avec la Haute Ville sont si important qu’il parvient à garder les volontés révolutionnaires au pas.

Après des décennies à refuser l’accès de ceux du Gouffre à la Haute Ville en dehors de quelques talentueux habitants, il parvint à négocier un programme malgré toutes les craintes de ses dirigeants. Appuyé par certains membres du conseils, toléré par d’autres, le projet qui vit le jour permettait à certains habitants de cette fosse d’accéder à la sécurité et à la paix de la ville volante aux seules conditions d’y travailler et de consentir à se soumettre à un transhumanisme dit standard. Des modifications corporelles renforçant l’endurance majoritairement, soignant les handicaps lorsqu’il s’en trouvait, suffisamment conséquentes pour dissuader les oisifs et les mal intentionnés. Car c’est cela que certains nobles de Cirdan craignaient, que ces nouveaux venus, de si basse extraction, ne s’en prennent à leurs privilèges et sécurité.

Ce fut un succès, voilà dix ans maintenant que nombres de petites mains de la Haute Ville se trouvent être ces individus, modifiés, fiables et semblant d’une loyauté sans faille. Il n’y eut pas réellement d’incident à déplorer ou ils furent passés sous un silence de plombs.
Sur les bords du Gouffre se trouvent l’usine de Plasma, les piliers mais aussi un grand marché à ciel ouvert, aux pieds des ballons qui remontent les denrées vers la ville volante le long d’énormes câbles. Ce sont là des points névralgiques particulièrement surveillés par la Garde et les Piliers car tout Cirdan s’y croise ou tente d’y gagner son pain quotidien. A plusieurs reprises, des convois venus du port ou de la mine furent attaqués, forçant les autorités à mettre en place de nouvelles procédures afin d’accéder à la Haute Ville.

Les piliers sont d’immenses tours dont des flux d’énergie s’échappent en colonnes lumineuses vers les cieux, arrimant la ville volante à ses terres. Ils sont aussi les avant-postes armés de la cité. Ils marquent le chemin de ronde qui entoure le Gouffre et la ville afin d’en couvrir la totalité. Au nombre de cinq, on y retrouve des bataillons entraînés et équipés des meilleures innovations de la ville. Chaque édifice abrite un système d’ascenseur extérieur à l’usage exclusif des gardes et des habitants de la Haute Ville. Ces soldats sont également ceux qui gardent la Ville Volante et commandent à la Garde mécanique et à la Cavalerie. On dit que ceux qui s’y engagent n’en sortent que lorsqu’ils sont raides comme les édifices.

L’usine à Plasma se découpe en plusieurs hauts fourneaux et ateliers d’assemblages transforme les cristaux en plasma et le conditionne en cartouches de différents calibres. Le travail y est difficile et dangereux. Les vapeurs qui émanent du lieu forcent les ouvriers à porter des masques embarquant des équipements respiratoires et résistant à la chaleur. Les accidents sont de moins en moins fréquents mais toujours courants. L’usine se situe sur le bord nord-est du Gouffre pour bénéficier des livraisons venues en droite lignes des mines. Les vapeurs de plasma redirigées vers des zones de stockage au fond du Gouffre sont désormais connues comme des causes de corruptions et de graves problèmes de santé pouvant aller jusqu’à la mort.

La Technomagie



La technomagie a vu naître ses prémices au sein de l’empire de Luhorn, des ingénieurs ayant exploré les capacités des cristaux imprégnés par les lignes telluriques, ressource en d’énergie quantifiable, rechargeable (de l’ordre du siècle au naturel, on découvrit qu’un mage pouvait y emmagasiner sa magie comme dans un système similaire à une pile) associé à de technologies.

Mécanique:
Le cristal alimente un mécanisme ou une technologie: ex: véhicule, robot, outil, prothèse.

Energétique:
La technologie est employée pour libérer la puissance contenue dans le cristal de manière diffuse ou brutale: ex: lampe, arme, bouclier, lévitation.

Les Cristaux :


A l'état naturel : il faut une substantielle perturbation dans son environnement pour qu’il libère de l’énergie accumulée. La technomagie a autant pour but de libérer cette magie que de l’exploiter.

Abîmé: La moindre fêlure (rare mais cela arrive face à de grosses contraintes magiques, explosions, accidents, purification ratée, etc…) peut devenir gravissime. Fuite d’énergie pure, une détonation est vite arrivée provoquant une onde de choc puissante et destructrice.

Vidé de son énergie: Vidé de son énergie: il n’est rien de plus qu’une pierre semi précieuse devenue fragile et susceptible de vampiriser l’énergie environnante. (on ne conserve pas un cristal vide dans une maison, par superstition ou à juste titre, on pense qu’en plus du mana, il est capable de vider n’importe qui de son énergie bien qu’il faille des années à un cristal pour se recharger à proximité d’une ligne tellurique.)

Le plasma :
Développée à partir de la fusion de cristaux à basse température grâce à l’adjonction de Gallium, métal courant dont la fusion se fait aux environs des 30 ° C, on obtient ainsi un plasma stable, dilué en énergie mais bien moins dangereux. Différents niveaux de pureté existent, impliquant de significatives différences de puissances.

L'énergie :
Délivrée par les cristaux et le plasma qui en est issu, elle est imprégnée par les lignes telluriques utilisées par les mages arcaniques à la différence qu’ici, la technologie prend le relai de la mana des mages pour en libérer et exploiter la puissance.

La technologie :
Développée initialement sur des mécanismes de contrôle et libération de l’énergie, elle se déploya dans des systèmes bien plus perfectionnés au fil des recherches dans différentes branches et avec ces recherches, de nouvelles découvertes virent le jour.

Evolution de la recherche en Technomagie:

Lévitation:
Le cristal alimente un mécanisme ou une technologie: ex: véhicule, robot, outil, prothèse.

La Haute Cité :
Les ingénieurs et fondateurs avaient acquis la certitude du principe de résonance entre l’énergie délivrée par les cristaux et des lignes telluriques, rentrant dans une sorte de magnétisme qui ne nécessitait pas de rechargement puisque l’énergie circulait de l’un à l’autre. On appliqua des systèmes d’onduleurs (permettant de libérer l’énergie de manière contrôlée ainsi que de la recevoir) et de points d’ancrages, assurant ainsi la stabilité de Cirdan au-dessus des terres.

Transports aériens :
On usa d’une lévitation couplée à des oscillateurs permettant la stabilité, la maîtrise et les variations volontaires. Contrairement à la cité volante, ces engins ont parfois besoin d’être rechargés ou de changer de cristaux (parfois colossaux et trop gourmands à recharger, ou pire, abîmés) afin de continuer leurs vols. En l’absence de résonance dans certaines zones vides de ligne tellurique, le vol, l’alimentation du moteur et des technologies à bord use l’énergie contenue dans le cristal.

Motorisation et mouvement:
Pour les mouvements répétitifs, parfois complexes, ils sont les premiers à user de l’énergie pour créer le mouvement qui fera fonctionner nombre de technologies devenues communes et assemblées jusqu’à des montages complexes.

Armement :
Un peu par hasard et beaucoup par accident, on découvrit qu’une brutale libération d’énergie était dévastatrice. De l’onde de choc sourde qui couvre une large zone à la détonation concentrée, brûlante qui tord l’air et la lumière et transperce presque tout sur son passage, on s’employa à développer toutes sortes de moyens de détruire l’autre.

Armes à cristaux :
Fusils, révolver et canons, ils libèrent une énergie concentrée équivalente aux armes à feu que nous connaissons.

Armes à plasma :
Souvent créées à la demande, elles sont de toutes sortes et embarquent une technologie irriguée d’un plasma plus ou moins pur en fonction de la puissance, contenant une gaine métallique et un synthétiseur (qui diffuse l’énergie sous la forme voulue). Il permet alors de déployer un équivalent de conjuration (élémentaire). Chaque métal employé pour irriguer le synthétiseur de plasma permet de ne prendre que le rayon du spectre d’énergie demandé.

Boucliers à cristaux ou à plasma: :
Leur niveau de résistance est variable dans les mêmes conditions que la puissance des armes. Le système est le même pour les armures.
Arme à plasma et bouclier à cristaux

Soins et évolutions:

Prothèses à cristaux:
Avec les conflits avec Luhorn, les blessés, les amputés étaient nombreux et avec eux, l’idée que la technomagie pouvait prendre le relai des corps abîmés. On diminua les tailles, concentrant les technologies et les mécanismes mais les prothèses ainsi créées, gourmandes en cristaux onéreux, limitées à des programmations simplistes, on chercha à développer d’autres moyens plus efficaces. On les trouve encore dans le Gouffre et font souvent l’objet de trafic de cristaux défectueux, provoquant bien des accidents dramatiques.

Prothèses à plasma:
Elles sont aujourd’hui plus répandues quoique réservées aux riches ou à ceux prêts à sacrifier quelques années de souffrances à Aros. Elles sont principalement rencontrées sur la Berge (rare) et dans les hauteurs. Elles deviennent implantables, embarquant des technologies de plus en plus compactes et fiables et donnent un essor considérable aux soins. Le mélange qui constitue le plasma reste neutre en termes d’énergie et permet une large conductivité des flux. Certains y associent des synthétiseurs permettant de s’octroyer des dons relevant de la magie arcanique (Achat boutique). Grâce à lui, on est désormais capable de remplacer jusqu’aux organes tels que les yeux ou les organes internes.

Exemples de prothèses

Transhumanisme

Avec les nouvelles avancées en matière de soins et de prothèses en tous genre qu’offrait le plasma, les médecins, les chercheurs et les militaires tentèrent, parfois à la demande des patients, des améliorations, des modifications, laissant parfois place à des étrangetés,des forces et des dons surprenants. On dit qu’il y eu nombre d’expérimentations, parfois non consenties. Mais ce ne sont que des rumeurs bien évidemment. D’un œil capable de voir plus loin, de nuit, à un organisme capable de digérer tous les poisons sans effets notables, au bras supplémentaire capable de porter des charges insoupçonnées, tout est désormais envisageable. Il est actuellement normalisé au sein de la Haute Ville: les Piliers en bénéficient pour la plupart tout comme ceux venus du Gouffre. Pour ceux qui cherchaient refuge et travail dans la cité, prêt à prouver leur dévotion, on développa un kit relativement simple à exploiter et à mettre en place. Bien que l’opération n’en soit pas moins douloureuse quoiqu’il faille redouter de lourds problèmes pour ceux qui y auraient recours sans nécessité.

Automates et programmations :

L’une des parties les plus intéressantes selon certains, celle qui permit de réduire la pénibilité des tâches. La surveillance, la sécurité, l’espionnage mais surtout le quotidien. Des formes animales simples (oiseaux, grands félins, etc) que l’on pouvait voir quadrillant la ville, les scientifiques ont rapidement été au-delà du vivant, expérimentant toutes sortes de formes afin de parvenir à leurs fins. De l’oiseau qui survole la ville et retransmet en direct aux Pilliers, on passe au laborantin à multiples bras sur roulettes. L'application la plus flagrante est la Garde de Cirdan, presque entièrement mécanine. A la différence de bien des équipements toujours manipulés par des opérateurs, on parle ici d’engins carburant à la magie qui ont leur propre programmation, de plus en plus complexes.
La Garde
Si les Piliers sont la garde "vivante" de Cirdan, la Garde telle qu'entendue est assurée par des bataillons d'automates soigneusement programmés, rigoureux, sans la moindre empathie, ils appliquent strictement les ordres imprimés dans leurs programmes. Ils sont détestés et craint pour beaucoup, nécessaires également, pour assurer un semblant d’ordre dans le Gouffre et protéger la Haute Ville. Ce système permet de libérer l'attention des Piliers qui se chargent de la sécurité de la Tour Céleste et la surveillance du périmètres et de ceux qui y entrent. En cas de gros trouble et ce peu importe la strate, ils prennent le contrôle de la garde automatique pour soutenir leurs propres contingents.
Cavalerie mécanique
Destinée à protéger Cirdan des intrusions sur le sol de l’île, protéger le port et la route qui le relie à la cité, elle est également employée pour escorter les convois de cristaux et les condamnés aux travaux forcés de la mine à la cité. Elle assure des rondes sur les Terres de manière régulière mais peut également être envoyée sur ordre à la recherche d’individus.
Les Zeppelins
Peu nombreux, ils permettent de grosses livraisons et un grand nombre de passagers (Jusqu'à 4000 passagers en réduisant le chargement au minimum). Une première classe luxueuse d'une vingtaine de places est disponible pour les représentants diplomatiques et les plus riches, les autres voyageurs devant se contenter d'espaces restreints dont le confort reste minimum. Il n'y a que trois destinations atteignables: Iphenia, Luhorn et Havresac, comptez un départ par semaine.
Les planeurs à vent
On les voit souvent voguer de la Basse à la Haute Ville dans des circonvolutions réjouissantes. Ils sont rapides, légers, consomment peu puisqu'allégés au maximum. Les coursiers et les jeunes gens les apprécient particulièrement et il en existe de toutes sortes, avec ou sans voile.
Les aéronefs privés
Ils sont extrêmements chers et réservés aux plus riches ou aux plus ingénieux qui les auraient bricolés eux-mêmes. Il existe des compagnies plus ou moins officielles qui proposent des places à leur bord pour des destinations hors de celles desservies par les zeppelins.
Les navires
Il en existe une miriade, de la petite coquille de noix à voile ou à vapeur à d'élégants skippers léger à usage privé mais aussi une flotte restreinte de navires capables de surplomber les flots de plusieurs mètres grâce à de puissants propulseurs de technomagie et des voiles mobiles. Cette spécificité liée aux obstacles et aux créatures présentent dans les eaux proches de la corruption d'Iphenia. Majoritairement à usage commercial avec Luhorn et Iphenia mais aussi scientifique. Les échanges commerciaux par la mer sont, pour les plus grosses livraisons, assurés par Iphénia et Havresac.

Fêtes notables de Cirdan



LÔde aux étoiles

Grand concert en hommage aux victimes de la guerre, il s’entend jusqu’à Havresac, parfois même plus loin, il n'est pas rare de voir des bateaux longer la côte de Cirdan à cette occasion pour profiter du panorama et du concert. Le recueillement dure du midi au coucher du soleil avant que les musiciens n’imprègnent l’air de leurs notes, sans relâche pendant les trois jours que durent la célébration. Ils se relaient nuit et jour, berçant le banquet qui ne désemplit pas, chacun ramenant ou préparant sur place les repas destinés aux morts et partagés avec les survivants. Si la célébration se fait sur un ton de mélancolie, propres aux cirdannais amputés de leurs proches ou dans leurs chairs, les étrangers à cette douleur n'hésitent pas à profiter du concert mais aussi du banquet pour les nécessiteux ou les piques-assiettes de toutes sortes. Inviter un ami ou un visiteur à se joindre au banquet est un signe de respect, de confiance et d'acceptation extrêmement fort.

L'Echappée

On célèbre le jour où le Socle fut arraché à la terre pour s’élever. Deux jours de liesse et de célébration où la Berge et la Haute Ville s’animent de rires et de chants, de bals et de concerts, on y mange traditionnellement le Darnel, spécialité à la crevette et à la patate douce, on dit le plat savoureux, doux et relevé à la fois. Pendant ces deux jours, les différences sociales et les querelles sont oubliées, les populations du Gouffre et de la Haute Ville se répandent sur la Berge dans ce qui ressemble à un gigantesque festival couvert de nombreuses tentes, et à la population bigarrée. De nombreux marchants ambulants d'ici et d'ailleurs se pressent tout comme les visiteurs pendant ces festivités bien plus libérales que de coutume pour la cité. Il n'est pas rare que ce soit à cette occasion que de nouveaux arrivants choisissent de rester sur Cirdan.

Rumeurs et clichés



L’observatoire le plus puissant d’Orith, une architecture réputée et un paysage incroyable, voilà ce qu'offre Cirdan à ses visiteurs. La ville est réputée tant pour sa beauté que pour les lumières de sa ville volante. Sa musique fait vibrer l’air, jusqu'à Havresac dit-on, alors que le plat national, le Darnel, spécialité à la crevette et à la patate douce est réputé comme l'un des plats les plus savoureux, doux et relevé à la fois. La sauce, un secret bien gardé par les cuisiniers de la cité, anime toutes les saveurs du plat et est réputée aphrodisiaque. On y retrouve des saveurs de gingembre, de cumin et bien d’autres qu’on se gardera de révéler ici.

Certains de ses habitants ont poussé leur réputation au-delà des murs de la cité comme Louha, une créature de rêve dont la beauté, quasiment surnaturelle vous laissera la certitude d’avoir rencontré la plus belle femme du monde ou encore Marvin. Un simple humain aux capacités extraordinaires et factuelles, son fusil, adapté à sa morphologie pour rendre hommage à son talent, atteint sa cible à des kilomètres (selon la rumeur.). Il n’est pas rare de le voir se lancer des défis hors de son service pour amuser la galerie et nourrir la légende qui l’entoure.

Ressources



L'île de laquelle a été extraite Cirdan, surmontée de sa montagne où trouve naissance une large rivière qui abreuvait jadis, une vaste forêt. L'arrivée des fondateurs de la cité et les chamboulements écologiques majeurs qu'ils y provoquèrent en prélevent nombre de ressources et en la façonnant pour abriter leur Eden fut une catastrophe pour les autochtones. Des routes, des champs et surtout les mines. Cette montagne aux monolithes en lévitation qui poussa Virion à demander que ce soit précisément cette île et pas une autre, c'est elle qui refermait le secret du magnétisme entre les cristaux et les lignes telluriques. Alors c'est d'elle que l'on vint extraire les cristaux dont dépend la technomagie mais aussi les métaux et minerais précieux dont on fait usage tant pour les armes que pour les automates. Soffdinite et mithril sont particulièrement rares et précieux et si Cirdan ne peut se vanter d'un tel niveau de maîtrise pour le façonnage du mithril que les nains, la cité a su acquérir un niveau tout à fait acceptable et la richesse qui en découlait.

Tout ce qu'elle ne peut créer ou développer par elle-même, elle le négocie avec Havresac. Parce que c'est le seul endroit qui ne posera guère de question quant à l'utilisation finale de ces denrées. C'est également sous son pavillon qu'elle fait expédier ses créations et ses ressources minières. Pour certains besoin plus occultes et très spécifiques, les esprits tortueux de la cité ont trouvés divers stratagèmes pour duper tant la vigilance de Cirdan que des autres nations. ( Voir avec le MJ )