Pseudomonarchia daemonum
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Pseudomonarchia daemonum
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Intérêts : La séduction, la perversion, l’excès, et la démesure. Pour la satisfaire il faut pervertir le beau, l’amour, le sexe, il faut brûler l’innocence de son toucher.
Attribut : Beauté renversante, une aura charismatique, la vitesse, résistance à la magie.
Symbole : Le fouet.
Intérêts : Les massacres, la violence aveugle, le meurtre de masse, la destruction totale.
Attribut : Force dantesque, violence interminable, aura de mort et de peur, résistance physique.
Symbole : La hallebarde.
Intérêts : Machination, manipulation, infliger une douleur prolongée et méthodique, chercher à détruire tout en maintenant la vie, la torture.
Attribut : Résistance physique, force dantesque, aura chaotique, capacité à faire s’écharper les hommes entre eux, jeux d’esprit, pouvoir de persuasion.
Symbole : Le marteau.
Intérêts : Maladies, innover dans le sadisme, pourriture, cannibalisme, viol.
Attribut : Résistance à la magie, rapidité, aura repoussante, effrayante, laideur, résistance à la maladie.
Symbole : La faux.
Intérêts : L’impuissance des autres, le contrôle, la duperie, les contrats, et les pactes, la servitude.
Attribut : Quantité de mana bien plus importante, capacité à transférer la puissance drainée, capacité à drainer la magie.
Symbole : L’épée.
Intérêts : La servitude, la protection de l’ordre, le maintien des normes sociales, le statu quo.
Attribut : Quantité de mana bien plus importante, capable de soumettre la gravité.
Symbole : Le livre.
Pseudomonarchia daemonum
Le pseudomonarchia daemonum est un traité concernant les démons.
Cette œuvre, rédigée par le démonologue Francis de Saint-Germain, est lacunaire. Son auteur n’étant ni démiurge, ni un être immortel, il a bâti les connaissances qui seront présentées ici grâce à ses expériences empiriques. Elles ne sont ni incontestées, ni incontestables, mais elles constituent la base la plus solide qu’il nous reste à ce jour sur les démons. Si l’ouvrage est jalousement gardé au fin fond de la Librairie Noire, non loin de Pandora, certains premiers jets du produit final ont été retrouvés, et c’est ici ce qui sera retranscrit. Les informations sont donc à prendre avec des pincettes, malgré leur étrange véracité.
Cette œuvre, rédigée par le démonologue Francis de Saint-Germain, est lacunaire. Son auteur n’étant ni démiurge, ni un être immortel, il a bâti les connaissances qui seront présentées ici grâce à ses expériences empiriques. Elles ne sont ni incontestées, ni incontestables, mais elles constituent la base la plus solide qu’il nous reste à ce jour sur les démons. Si l’ouvrage est jalousement gardé au fin fond de la Librairie Noire, non loin de Pandora, certains premiers jets du produit final ont été retrouvés, et c’est ici ce qui sera retranscrit. Les informations sont donc à prendre avec des pincettes, malgré leur étrange véracité.
Reconnaître les entités démoniaques et les soumettre
St-Germain distingue deux types d’entités démoniaques majoritaires, bien qu’il n’exclue pas entièrement l’existence d’autres entités, bien plus anciennes et sombres, que nous détaillerons au chapitre suivant. Soumettre une entité démoniaque, bien que difficile et risqué, est possible selon certains rituels.
- Les démons et les diables :
- Au niveau des points communs, les démons et les diables partagent la même origine géographique. St-Germain n’indique pas s’il s’agit d’un autre plan, d’une zone géographique d’Orith non découverte, ou même s’ils sont juste un amas de magie qui aurait été corrompu au point de produire un spécimen vivant et sentient. Les deux espèces sont capables d’invoquer des congénères plus petits et plus faibles que leur propre rang dans la hiérarchie démoniaque. St-Germain les qualifie d’espèces invasives, et il redoute le sentiment de terreur qu’ils pourrait faire naître s’ils parvenait jusqu’à notre terre par leurs propres moyens.
Le démonologue indique que les entités parlent plusieurs langues. Malgré la différence entre la langue des démons, l’abyssale, et la langue des diables, l’infernale, les deux espèces peuvent communiquer entre elles, même si on note une certaine appréhension entre elles.
Les deux semblent être particulièrement résistantes aux flammes et aux poisons. On peut également noter que les démons ont une aisance avec l’air, et y sont résistants, tandis que les diables ont développé une aisance et une résistance avec l’acide.
Les deux espèces sont capables de voir parfaitement dans un noir quasi-totale.
Les deux espèces, lorsqu’elles sont tuées, et cela peu importe le rang du démon ou du diable, disparaissent leur corps s’étiolant. Toutefois, à force d’invocation, St-Germain est parvenu à réinvoquer des entités précédemment tuées. L’hypothèse qu’il avance est que ces créatures, contrairement à la plupart des créatures vivantes, ont une nature qui n’est pas duale : leur esprit et leur corps ne forment qu'un. Le corps physique n’est qu’un vaisseau qui disparaît à la mort, tandis que l’esprit revient à son lieu d’origine.
Maintenant quant aux différences ;
Les démons sont des entités démoniaques chaotiques mauvaises, n’agissant jamais pour l’intérêt d’autrui à moins qu’elles soient contraintes par la force, ou bien pour causer un plus grand chaos.
Les diables sont des entités démoniaques loyales mauvaises, pouvant agir pour un maître ou un supérieur dans la mesure où les plans de la personne supérieure s’alignent avec leurs propres projets.
Les deux races semblent se haïr profondément. St-Germain suppute qu’ils entretiennent des relations plus que complexes dans leur plan/terre d’origine.
Les diables sont des tacticiens rusés. Ils préfèrent utiliser des connaissances magiques et établir des stratégies pour arriver à leurs objectifs. Bien plus insidieux que leurs homologues infernaux, ils sont dotés d’une intelligence de guerre plus grande. De plus, les diables sont toujours à la recherche d’âmes à corrompre, et tentent régulièrement de manipuler leurs invocateurs pour les forcer à abuser de leurs pouvoirs jusqu’à qu’ils perdent le contrôle.
Les démons, bien que généralement représentés comme des bêtes stupides, sont plus rusés qu'on ne le croit. Leur génétique physique ahurissante et leur volonté d’être libre au détriment de tout le reste leur permettent de prendre par la force brute ce que les diables choisissent d’obtenir avec de la patience.
Comme les deux races se haïssent, on a déjà observé un diable protéger un humain contre un démon. L’inverse n’a cependant jamais été constaté.
- Invoquer et soumettre une entité infernale :
- « Une chose semble assez certaine, un infernal n’aime jamais être invoqué. »
Voilà des mots que tout démonologue a déjà entendus, ou, à son détriment, appris.
Tout d’abord, il est possible d’invoquer n’importe quelle entité au hasard. Un rituel d’invocation, aussi appelé conjuration infernale, résultera toujours en une « réussite », dans le sens où elle invoquera toujours quelque chose. Parfois, trop souvent d’ailleurs, cela ne sera pas ce que l’invocateur attendait, surtout s’il est inexpérimenté. Il existe cependant des façons de procéder pour invoquer exactement l’entité qu’on souhaite, ou du moins, voir ses chances augmenter. Nous commencerons par voir les précautions d’invocation, avant de feuilleter le recensement non exhaustif des démons et des diables effectué par St-Germain.
Pour n’importe quelle invocation démoniaque, il faudra préparer avec soi certains matériaux et composants, ou commettre certains actes pour s’assurer de l’invocation. Si l’invocation est réalisée sans, elle n’échouera pas nécessairement, mais on en paiera le prix plus tard.
Il est possible pour un démonologue d’accomplir des invocations dans l’urgence ou des invocations de démons spécifiques à une situation donnée. On le voit notamment au cours des batailles et des combats. Un démonologue expérimenté ou de talent n’aura pas de mal à contraindre un infernal par sa seule puissance, ou par un pacte prononcé à la sauvette. Ce n’est cependant pas donné à tout le monde, et il faut une expérience répétée avec les différentes entités pour y parvenir.
Lors d’une invocation, d’urgence ou non, il est bon de garder de l’argent avec soi, car les infernaux redoutent cet élément, peu importe leurs rangs.
Les démons ne respectent et ne se soumettent qu’à la force et sa démonstration, tandis que les diables ne respectent que les contrats, les pactes, et toutes formes d’engagement passé avec eux. L’un est donc moins « demandant », mais bien plus risqué, voire mortel, l’autre est plus rigoureux et fiable, mais plus compliqué, et la possibilité d’avoir passé un contrat désavantageux n’est pas à exclure.
Liste non exhaustive des démons et des diables
Seigneurs démons
Lilith
Cette créature effroyablement majestueuse possède de larges ailes ornées de runes. De la fonte coule de ses sabots fendus qui lui servent de pieds, et sa queue est armée d’épines. Etonnamment belle et grande de six pieds de haut, Lilith est la maîtresse des succubes, et des Mariliths.Intérêts : La séduction, la perversion, l’excès, et la démesure. Pour la satisfaire il faut pervertir le beau, l’amour, le sexe, il faut brûler l’innocence de son toucher.
Attribut : Beauté renversante, une aura charismatique, la vitesse, résistance à la magie.
Symbole : Le fouet.
Bael
Une aura de mal intense imprègne la zone entourant cette créature d'apparence indicible. Il mesure deux fois la taille d'un homme normal, a des bras puissamment musclés et des yeux cramoisis brûlants. Son corps est recouvert d'une fourrure noire hirsute et marqué de ce qui semble être des cicatrices de bataille centenaires.Intérêts : Les massacres, la violence aveugle, le meurtre de masse, la destruction totale.
Attribut : Force dantesque, violence interminable, aura de mort et de peur, résistance physique.
Symbole : La hallebarde.
Mammon
Ce titan, alourdit, aux yeux vitreux, et dépourvu d’émotion ne vit que pour voir des empires chuter, des femmes perdre leurs enfants, et l’espoir qui s’étiole avec le temps.Intérêts : Machination, manipulation, infliger une douleur prolongée et méthodique, chercher à détruire tout en maintenant la vie, la torture.
Attribut : Résistance physique, force dantesque, aura chaotique, capacité à faire s’écharper les hommes entre eux, jeux d’esprit, pouvoir de persuasion.
Symbole : Le marteau.
Haagenti
Cette forme insectoïde géante ne veut pas simple voir la mort par le sang, elle aime les pestes, les famines, le plus créatif des régents des démons, ils aiment voir les différents aspects que la mort peut adopter.Intérêts : Maladies, innover dans le sadisme, pourriture, cannibalisme, viol.
Attribut : Résistance à la magie, rapidité, aura repoussante, effrayante, laideur, résistance à la maladie.
Symbole : La faux.
Seigneurs diables
Astharoth
Empereur des diables, celui-ci est invaincu ce qui explique ses cornes si longues. A la peau rouge, il ne s’intéresse que dans l’ordre extrême d’une société, les contrats, et la tyrannie. Il prend du plaisir dans l’esclavagisme aussi.Intérêts : L’impuissance des autres, le contrôle, la duperie, les contrats, et les pactes, la servitude.
Attribut : Quantité de mana bien plus importante, capacité à transférer la puissance drainée, capacité à drainer la magie.
Symbole : L’épée.
Syline
Servante de l’Empereur, sa dévotion n’a d’égal que sa prestance, et dans ses yeux on ne peut lire que dévotion.Intérêts : La servitude, la protection de l’ordre, le maintien des normes sociales, le statu quo.
Attribut : Quantité de mana bien plus importante, capable de soumettre la gravité.
Symbole : Le livre.
Démons
Babau
Les babaus sont les démons les plus faibles du monde infernal, et les plus communément invoqués. Pour leur invocation, ils sont friands de sacrifices vivants et intelligents qu’ils pourront à leur guise violenter, massacrer, et torturer. St-Germain suggère qu’il s’agirait sans aucun doute d’une manière pour eux de se sentir puissants, pour une fois. Se déclinant sous plusieurs formes, ils sont toutefois des combattants capables et compétents.Dretch
Main d’œuvre éternelle de leur lieu d’origine, forcés à travailler en permanence, faibles, et particulièrement apeurés, les dretchs en seraient presque pitoyables s’ils n’étaient pas aussi laids. La seule demande d’un dretch sera qu’on lui laisse un peu de temps pour se reposer.Quasit
Plus pathétiques encore que leurs supérieur les dretchs, les quasits demanderont simplement l’assurance que vous ne les frapperez pas. De nombreuses informations de St-Germain concernant les démons lui viennent des rapports de quasits.Démons des ombres
Les démons des ombres ne sont rien de plus que des formes ombreuses, de fumées et de vent, insensible aux attaques physiques, mais ne pouvant pas interagir avec le monde matériel. Pour accomplir leurs tâches, elles demanderont en échange un corps d’une personne d’une extrême beauté à habiter, n’étant pas regardant sur la pureté ou l’impureté de celle-ci.Succubes
Les Succubes et Icubes sont des aberrations dans le monde des démons, puisqu’ils semblent être les seuls à volontairement user de la magie. Restant à un niveau très primaire, forçant les gens à les convoiter et à les admirer, ils sont toutefois dotés d’une force et d’une résilience particulièrement sauvage. La joie principale d’une Succube ou d’un Incube étant de détruire l’innocence et l’amour, ils accepteront un enfant, une vierge, ou un membre aimé de la famille proche.Flauros
La bouche de ce démon longiligne est remplie de crocs acérés, tandis que de grandes ailes en forme de chauve-souris s'étendent entre ses épaules écailleuses. Ces démons n'aiment rien de plus que dévorer ou asservir les humanoïdes afin qu'ils puissent grossir et devenir plus forts, et ils demanderont une personne bien grassouillette ou très athlétique comme prix.Vrock
Les vrocks sont des colosses d’ailes et de muscles, particulièrement brutaux et vicieux. À partir de rang là, on rencontre des monstres puissants qui ne vivent que pour détruire et brutaliser le monde qui les entoure. Il est dit qu’un nuage de spores et une traînée de plumes entourent ce croisement tordu entre un homme et un gigantesque vautour. Le vrock aime piller et salir les choses d'une grande beauté. Une œuvre d'art valant au moins 400 pièces d’or ou une créature vivante et intelligente à détruire sont des sacrifices tout aussi désirables. Comme ils fonctionnent en meute, et qu’ils sont uniquement utilisés pour leurs capacités destructrices, ils sont souvent conjurés en groupe.Kalavakus
Ces démons musclés et violets marchent sur des pieds d'éléphant. De grandes cornes acérées comme des rasoirs recouvrent leur corps. Il est difficile de trouver un démon plus bête et plus dangereux à cause de sa stupidité. Quasiment incapable de reconnaître le danger, il se retournera contre son maître peu importe la taille de l’opportunité. Ces démons cornus troquent presque toujours des esclaves en échange de leurs services.Hezrou
Les Hezrou sont de grosses entités enflées et odorantes, qui suppurent acide ou poisons par leurs orifices. La chair blindée de ce démon est écailleuse et humide. Leur grande bouche pleine de dents s'ouvre sous une paire d'yeux reptiliens affamés. Des poisons coûteux et des potions puissantes d'une valeur d'au moins 500 pièces d’or peuvent piquer l'intérêt de ces démons ressemblant à des crapauds.Glabrezu
Quatre bras ornent le torse de cette monstruosité imposante. Les yeux du monstre brillent d'un mélange d'intelligence et de cruauté. Faisant partie de ce qui s’apparente à une forme de commandement ou de meneur, les Glazebrus sont parmi les rares démons à penser aux conséquences de leurs actes, et au long terme. Ces démons traîtres colportent des secrets qui détruisent, et pour les obtenir leurs services en tant que négociateurs intéressés, le lanceur doit connaître des secrets qui peuvent détruire des familles influentes, faire tomber des nations ou autrement salir le fondement de la société.Nalfeshnee
Les Nalfeshnee sont particulièrement grands, et surtout, ce sont sans aucun doute les démons les plus intelligents, ce qui explique leur place à un si haut niveau de dangerosité. Cependant ils ne combattent pas, laissant la violence pour ceux qui ne connaissent pas. Ces démons aiment la connaissance et tout ce qui leur permet de commettre leurs jeux préférés : corruption et manipulation. Les Nalfeshnee négocient du savoir pour du savoir, mais ne donnent jamais plus qu'ils ne gagnent.Shemhazian
Cet énorme démon bestial combine les pires aspects d'un bouc, d'une mante religieuse, d'un loup et d'un humanoïde. Violent, impossible à arrêter seul, et difficilement affrontable pour un combattant même expérimenté, s’il n’est pas préparé à faire face à un infernal. Cependant, leur prix est élevé. Ces puissants démons servent les lanceurs de sorts mortels à une seule condition : une fois leur service terminé, ils peuvent tuer et dévorer le liant. Cela rend leurs invocations très rares. Parfois, ils exigent également la vie de la famille ou des amis de l’occultiste.Marilith
Les Mariliths sont des Succubes (et non des Incubes) ayant consommé tant d’énergie qu’elles ont transcendé leur condition. Ces démones d’une beauté troublante ont dépassé cette haine de l’innocence pour se tourner vers une adoration de leur propre personne. Malgré leur puissance sans pareille, ce démon, et les deux qui suivent sont souvent plus que limité après leurs invocation, car peu d’invocateur sont capables de les matérialiser à leur plein potentiel sans en mourir. Seuls de puissantes armes magiques et artefact, ou la promesse du commandement ou d’un culte de sa personne peuvent attirer une Marilith ; toute offre inférieure à celle-ci sera punie par le démon qui s’en verra offensée, et qui cherchera à offrir une mort aussi lente que douloureuse à son invocateur.Vrolikai
Les nabasus qui ont transcendé leur condition se voient mutés en Vrolikai, et leur puissance démultipliée. Ils détestent être convoqués sur le plan matériel, croyant que leur temps est révolu et qu'ils sont destinés à de plus grandes choses. Lorsqu'ils sont convoqués, ils demandent généralement le double du montant normal en cadeaux. Ces demandes s'accompagnent souvent de demandes scandaleuses, parfois impossibles. Ils peuvent éventuellement être raisonnés, mais seulement lorsque le ou les occultistes montrent un pouvoir sur eux.Balor
Ils sont les plus puissants démons non-nommés de l’Autre lieu. Fiers et glorieux, ces monstres sont la plus grande forme d’accomplissement pour un démonologue, mais aussi souvent la dernière. La tête cornue et le visage carnassier de ce démon ailé présentent la perfection de la forme démoniaque, du feu jaillissant de sa chair en permanence, rendant sa simple présence mortelle. Les Balors ne viennent pas lorsqu'ils sont convoqués et résistent activement aux appels. Seuls les appels incessants d’un commandant désespéré, ou d’un chef glorieux peut les adoucir. Même ainsi apaisés, ils chercheront sûrement à se venger à moins que le mortel auquel ils font face ne fasse preuve d'un plus grand pouvoir.Il existe des démons au-dessus de cette chaîne alimentaire. On peut en nommer certains, Lilith, Reine des Marilith et de l’excès, Bael, Roi des Balor et des massacres, Mammon, roi des Vrolikai et des complots, et enfin Haagenti, Roi des Hezrou et des épidémies.
Si on ne connaît pas réellement la portée de leur puissance, une chose est sûre, entre eux existent une relation instable et dangereuse, des conflits internes à leurs races. Bien des démonologues cherchent à recevoir leur bénédiction, mais peu y parviennent, et dans le procédé, nombreux perdent la vie. Rien ne les achète, rien ne les soudoie. Alors comment leur plaire ?
NB de St-Germain : Les sacrifices des démons sont le plus souvent des aides pour les amadouer, rien ne garantit que cela suffira, et rien n’oblige à les utiliser. Dans la presse, il semble difficile de pouvoir accéder aux sacrifices qu’ils exigent.
Si on ne connaît pas réellement la portée de leur puissance, une chose est sûre, entre eux existent une relation instable et dangereuse, des conflits internes à leurs races. Bien des démonologues cherchent à recevoir leur bénédiction, mais peu y parviennent, et dans le procédé, nombreux perdent la vie. Rien ne les achète, rien ne les soudoie. Alors comment leur plaire ?
NB de St-Germain : Les sacrifices des démons sont le plus souvent des aides pour les amadouer, rien ne garantit que cela suffira, et rien n’oblige à les utiliser. Dans la presse, il semble difficile de pouvoir accéder aux sacrifices qu’ils exigent.
Diables
Aguarès
Ce blasphème enfantin associe les traits d'un bébé humain dodu et d'une gigantesque mouche engraissée de sang. Populaires parmi démonologues en tant qu'espions et infiltrés, les aguarès renoncent souvent à marchander des cadeaux pour leurs services, car les informations qu'ils obtiennent valent plus que n'importe quel cadeau de trésor que l’occultiste peut offrir.Diablotin
Des ailes diaboliques et une queue ressemblant à celle d’un scorpion se cache derrière cette petite nuisance à la peau rouge. Les diablotins préfèrent les petits pactes sanglants qui montrent le désir de l’occultiste de faire le mal - par exemple, un cœur arraché à une colombe vivante, et offerte au diablotin permettra de commencer les termes d’un magnifique contrat sur plusieurs crimes, ou même meurtres.Pruflas
Une vague de chair bouillonnante, boiteuse et bossue, se roulant difficilement en avant. Au milieu de la masse graisseuse se tortillent des membres à moitié formés et un visage tumoral dégoulinant. Les Pruflas sont basiquement des déchets de volonté, ne désirant qu’un salaire bien maigre, pour un travail bien peu fiable. Leur contrat implique très souvent des échanges réguliers de nourriture et de sexe.Amon
Un corps dépourvu de peau, à la chair et les muscles à vif, doté d’un regard d’outretombe mauvais et malicieux. Les Amons obligent dans leur contrat la présence d’une victime après un temps donné. Si on ne leur donne pas une victime pour assouvir leurs envies, alors, ils condamneront la victime à une malédiction pour sa mauvaise foi.Erynies
Aussi appelées Furies, les Erynies sont des engeances haïssant les cultes et les dieux, qui,selon elles, pervertissent l’idée de la loyauté, qui doit être raisonnée. Leurs corps sont de piètres mascarades de femmes faméliques, et elles sont de puissantes soigneuses, qui demandent en échange de leurs soins des idoles ou des prêtres à ravager et ruiner.Paimon
Figures squelettiques vêtues d’un drapé noir, les Paimons sont les bibliothécaires infernales des diables. Représentant souvent la mort dans la culture, ils ont acquis cette réputation car ils peuvent connaître avec une pseudo-exactitude la mort de quelqu’un. Professeurs compétents, ils demandent en échange de leurs connaissances, des connaissances humaines sur les sentiments, sur leurs natures et leurs expériences. Exigeants, les propos devront être accompagnés le plus souvent d’expériences sur d’autres humains, souvent peu consentants.Bune
Cette imposante monstruosité humanoïde possède un long visage pâle et lisse, orné de cornes, sans yeux ni oreilles, qui semble pourtant juger froidement le monde avec un sadisme particulier. En tant que stratèges des diables, travaillant dans leurs machinations personnelles, les Bunes sont extraordinairement difficiles à invoquer. Cependant, les occultistes prêts à offrir un échange de services - un échange dans lequel le mage est susceptible d’être défavorisé – peuvent espérer obtenir ses forces. Ceux qui refusent d’honorer leur part du contrat avec les Bunes apprennent souvent ce que cela signifie que de mentir à un diable.Forneus
De nombreux tentacules s'étendent de la couronne de la tête de ce démon féminin, tandis que le bas de son corps s'épanouit dans une robe de veines, de tendons, et de peau, à la vue de tous. Servantes des diables nommés, elles sont extrêmement difficiles, et il est presque impossible de négocier avec une Forneus. Elles demandent généralement l'impensable, comme la vie d’un enfant toutes les semaines, et plus ils sont jeunes, mieux c'est.Roneve
Possédant d'épouvantables épines et une couronne de cornes mortelles, cette terreur ailée lorgneuse brandit une chaîne barbelée, son arme sadique de prédilection. En tant qu'élites des armées de leur enfer, ces diables cornus apprécient la force et le pouvoir intimidant ; toute personne qui leur offre un massacre dantesque pourra les conjurer. Leurs cornes ne cessent de pousser, mais par honneur, ils les tranchent lorsqu’ils perdent un combat.Berith
Cette monstruosité amphisbène a le corps d'une limace, une bouche de sangsue à une extrémité et un nœud de trois têtes humaines à l'autre. Plus grandes intelligences des diables, ces cerveaux massifs sont rarement convoqués sur notre monde, mais lorsqu'ils le sont, ils essaient souvent de se sortir de rentrer chez eux le plus rapidement possible. Capable de dévorer la magie, les afflictions, et de déployer de plaies magiques sur tout un village, leurs pouvoirs sont considérables. En guise de contrat, ils acceptent de répondre à un ordre, en échange d’une information qu’ils ne connaissent pas. S’ils s’avèrent qu’il la connaissent, la punition ne sera pas agréable pour l’occultiste.Orobas
La cendre et les braises incrustent le corps humanoïde fumant de ce diable impérieux aux ailes de dragon. Sa couleur obsidienne est synonyme de mort. Ces démons demandent souvent des terres sur le continent d’Orith en cadeau. Si de telles terres sont accordées, ils utilisent ces endroits pour se propager, et se reproduire comme la peste avec le reste des diables sous leurs ordres.Stolas
Les Stolas, les plus grands de tous les diables non nobles de l'Enfer, sont rarement tentés de répondre à une convocation ; lorsqu'ils sont appelés, la plupart d'entre eux viennent voir la stupidité ou l'arrogance qui les a amenés si loin de leur monde avant d'arracher le sorcier pour une éternité de tourments. Seule la plus grande des promesses, comme un noble offrant l'asservissement d'un empire entier, un prêtre offrant la destruction de saintes reliques, ou un antipaladin s'engageant à livrer un Démon puissant et remarquable pour le plaisir du Stolas, pourrait inciter ce monstre de puissance magique à s‘asservir.La plus puissante Diablesse derrière l’Empereur est nommée Syline, et est réputée pour l’influence qu’elle peut exercer sur la gravité, et cette capacité unique fait que son invocation est recherchée par les démonologues comme les alchimistes recherchent la pierre philosophale.
Contrairement aux démons qui ont plusieurs Rois, qui ne cessent de se succéder et d’échouer dans leurs grandes guerres, les diables sont gouvernés par un seul Empereur. Répondant au nom d’Astharoth ce diable est respecté, craint, et parfois même aimé des autres diables, qui le servent avec une ferveur exemplaire.
Si on ne connaît pas réellement la portée de sa puissance, une chose est sûre : il parvient à tenir tête à ces grands rois, dans une lutte éternelle. Bien des démonologues cherchent à recevoir sa bénédiction et ses connaissances occultes, mais peu y sont parvenus, et dans le procédé nombreux ont perdu la vie. Personne n’est assez puissant, personne n’est assez grand pour payer le prix qu’il demande.
NB de St-Germain : Les échanges avec les diables sont le plus souvent des aides pour les amadouer, mais rien ne garantit que cela suffira, et rien n’oblige à les utiliser. Dans la presse, il semble difficile de pouvoir accéder aux requêtes qu’ils exigent.
Contrairement aux démons qui ont plusieurs Rois, qui ne cessent de se succéder et d’échouer dans leurs grandes guerres, les diables sont gouvernés par un seul Empereur. Répondant au nom d’Astharoth ce diable est respecté, craint, et parfois même aimé des autres diables, qui le servent avec une ferveur exemplaire.
Si on ne connaît pas réellement la portée de sa puissance, une chose est sûre : il parvient à tenir tête à ces grands rois, dans une lutte éternelle. Bien des démonologues cherchent à recevoir sa bénédiction et ses connaissances occultes, mais peu y sont parvenus, et dans le procédé nombreux ont perdu la vie. Personne n’est assez puissant, personne n’est assez grand pour payer le prix qu’il demande.
NB de St-Germain : Les échanges avec les diables sont le plus souvent des aides pour les amadouer, mais rien ne garantit que cela suffira, et rien n’oblige à les utiliser. Dans la presse, il semble difficile de pouvoir accéder aux requêtes qu’ils exigent.
Les Anciens
A la fin de sa vie, longue de cent ans, St-Germain avait développé une théorie sur l’existence d’entités chtoniennes plus vieilles encore que les démons et les diables. Si rien ne vient supporter cette évidence, il fut retrouvé à sa mort dans sa chambre entourée de dessins pour le moins cryptique de la même entité, encore, et encore, comme obsédé par son invocation. S’il a laissé la façon de la convoquer dans la Librairie Noire, personne n’y a eu accès depuis plus de cinquante ans. Et pour cause, les personnes ayant eu accès à ces documents en sont restées terrifiées, certaines ayant même dû être internées à l’Institut.
De l’entité, il ne nous reste que des noms, clairement inventés par St-Germain, le Démon Sultan, Celui-Qui-Sait, le Seigneur de l’Obscène, l’Innommable, et un dessin.
De l’entité, il ne nous reste que des noms, clairement inventés par St-Germain, le Démon Sultan, Celui-Qui-Sait, le Seigneur de l’Obscène, l’Innommable, et un dessin.
Devenir un infernal
S’il doit exister une façon pour les infernaux de voir le jour, que ce soit par l’accumulation excessive de mana, par la torpeur et les sentiments négatifs, ou par la simple chance -ou malchance selon d’autres yeux que ceux de St-Germain-, c'est une autre histoire de contourner complètement ces processus. Pourtant, pour certains, le pouvoir exercé par les démons est trop séduisant et convaincant pour être attendu.
À cette fin, il existe des méthodes par lesquelles les mortels peuvent accélérer la transformation en infernal - des appendices démoniaques et un rituel de transformation ignoble.
À cette fin, il existe des méthodes par lesquelles les mortels peuvent accélérer la transformation en infernal - des appendices démoniaques et un rituel de transformation ignoble.
- Les rituels de transformation:
- Les rituels interdits et blasphématoires de la transformation démoniaque ne peuvent être trouvés que dans les tomes les plus rares (comme le Livre des Damnés, le Jaunus Paginarum, ou le Pseudomonarchia daemonum). Quelques rares démons et certains diables, allant des humbles quasits aux balors les plus puissants, connaissent ces rituels et peuvent également les enseigner - ils gardent ce savoir précieusement, ne l'offrant qu'à ceux qu'ils jugent dignes de la tradition. Une façon d'apprendre un tel rituel d’un infernal est d’en conjurer un pour la fameuse question et lui offrir un paiement en échange des secrets du rituel de transformation.
Tous les démons ne connaissent pas cette information, bien sûr, donc la recherche du nom d'un démon spécifique peut ajouter un niveau de recherche supplémentaire requis avant que le processus puisse commencer. Parfois les infernaux chercheront à provoquer chez l’occultiste la volonté de se changer en démon via une série de rêves ou de visions (généralement accordées par un mécène infernal en récompense de service).
Premier rituel
Le premier rituel est le plus facile et ne demande rien de plus que l'alignement de l'utilisateur soit mauvais. En entreprenant des actes de nature vile et destructrice, le mortel prépare son esprit, son âme, et son corps, à se changer en infernal, même s’il ne termine jamais les autres rituels
Le mortel doit sélectionner un seigneur démon à ce stade pour servir de patron démoniaque. Les actes que l'utilisateur doit entreprendre peuvent varier, mais doivent être d'une nature qui représente et "honore" les domaines d'intérêt de son mécène démoniaque choisi - ces actes sont destinés à attirer l'attention du mécène, après tout. Le premier Rituel dure au moins un an, et si pendant cette année, l’occultiste à suffisamment montrer sa volonté, il est contacté par des démons inférieurs servant le Roi ou la Reine choisi(e), pour entreprendre la suite.
Deuxième rituel
Le deuxième rituel nécessite encore de nombreux mois d'actes avilissants et de complots ignobles, mais à un moment donné au cours de cette deuxième année, le mortel devra entrer en contact avec le seigneur démon choisi. A ce stade, il sera courant de voir l’occultiste accompagné d’un quasit ou d’un dretch capable de lui offrir cette communication avec son Roi.
Il pourra informer le roi de son désir de devenir un démon.
Par la suite, mais avant qu'un an ne se soit écoulé, le mortel devra offrir un sacrifice important à son patron démoniaque sous forme d'offrande dans un temple consacré au seigneur démon qui l’aura la plupart du temps, bâti lui-même. Cette offrande peut être vivante ou décédée - dans les deux cas, le sacrifice doit être celui de quelqu'un qui est lié au mortel par le sang.
En récompense, le Seigneur offrira à son prétendant, un démon à combattre et à défaire. Le mortel devra dévorer son cœur, ce qui marquera la fin du deuxième rituel.
La faveur du Seigneur démon ne tardera pas à apparaître, des appendices infernaux commenceront à apparaître sur le corps du Mortel qui se sentira invigorer par ce changement.
Cette relation n’est pas celle d’un croyant avec son dieu, mais bien celle d’un marionnettiste avec sa poupée. Le mortel peut simplement chercher à acquérir une puissance qui le dépassait jusque-là. Si certains peuvent diviniser leur Seigneur, celui-ci ne fait qu’utiliser le mortel pour des plans qu’il ne comprendra jamais.
Troisième rituel
Après que le mortel a contacté son seigneur démon (généralement après la réussite du deuxième rituel), le démon envoie au mortel une vision d'une tâche qui doit être accomplie (comme déchaîner un infernal, tuer un démon ou un diable précis, assassiner un puissant clerc d'une bonne religion, etc.).
Cette tâche est généralement importante pour le seigneur démon et, dans de nombreux cas, une tâche que le mortel n'a aucun espoir d'accomplir jusqu'à ce qu'il devienne plus puissant. Il n'y a pas de limite de temps pour le mortel qui doit accomplir cette tâche, mais il doit maintenir ses sacrifice ou son pacte à son infernal sous la forme d'atrocités commises pour satisfaire le seigneur.
Offrandes brûlés au démon, massacres d’innocents et agressions sont des choix populaires.
Une fois la tâche assignée terminée, le mortel doit accomplir un sacrifice consistant en pas moins d'une douzaine de créatures intelligentes non maléfiques offertes au cours d'une seule semaine.
Si le test réussit, le troisième rituel se termine et le mortel gagne définitivement une forme de demi-démon, se rapprochant de la carrure, de la puissance, et de la résistance, qu’elle soit du diable ou du démon dont il avait dévoré le cœur. L’apparence en est définitivement et sévèrement bouleversée.
Quatrième rituel
Pour beaucoup, gagner le rang de demi-infernal suffit, mais d’autres, tordus, malveillants, et malsains, veulent aller plus loin, et pour eux un quatrième rituel existe.
A ce niveau-là, il est impossible de ne pas entièrement révérer son Seigneur, et cette démonologie se rapproche de la ferveur, et elle est considérée par beaucoup comme telle.
Le seigneur démon du mortel n'accorde aucune vision ou conseil pour commencer ce rituel - le mortel doit prendre sur lui d'honorer son seigneur démon d'une manière appropriée aux intérêts et aux domaines de préoccupation de ce seigneur démon.
Une fois par an, à l'anniversaire du jour où le mortel a terminé le troisième rituel, il doit accomplir une cérémonie spéciale où il rapppelle ses réalisations ignobles au cours de l'année écoulée et cette cérémonie se termine par un sacrifice important, généralement consistant en le meurtre d'un ennemi important ou d'un étranger loyal ou bon.
Si l’année passée fut suffisamment effroyable, le Roi ou la Reine impose sa marque sur l’ancien mortel qui est désigné comme fidèle de son seigneur.
Le succès entraîne une transformation finale en un démon à part entière prenant la place de celui dont-il avait dévoré le cœur.
Ici, l’ancien mortel, de son apparence effraie, et de sa puissance, il terrifie.
Il est à noter que l’apparence varie énormément selon le démon qui a été consommé, et qu’une Erynie ou une Marilith peut plus facilement cacher sa véritable identité qu’un Stolas ou un Balor.
Démon ou Diable ?
Les démons existent pour une seule raison : détruire.
Là où leurs homologues loyaux, les Diables, cherchent à tordre l'esprit et les valeurs des mortels pour les recréer et les remodeler en reflets de leur propre mal, les démons ne cherchent qu'à mutiler, ruiner et se nourrir.
Les démons ne recrutent la vie mortelle que si de telles cohortes accélèrent la destruction de l'espoir et de la bonté. La mort est, à certains égards, leur ennemie, car un mortel qui meurt peut souvent échapper aux déprédations d'un démon et fuir une éternité de tourment aux mains des démons. C'est la prolongation de la douleur et de la souffrance mortelle qui alimente les convoitises et les désirs d'un démon, car c'est en partie du péché mortel et de la cruauté que ces démons monstrueux sont nés.
Là où les diables chercheront, à terme, un certain sens dans leurs machinations, un objectif plus grand, et moins destructeur, mais tout aussi mauvais. De plus, si les démons sont des anomalies génétiques de puissances brutes, les pouvoirs occultes des diables révèlent des domaines inaccessibles pour les hommes.
Voilà les deux considérations que prennent en compte les démonologues avant de commettre ces rituels qui, à ce jour, ne connaisse aucun remède si ce n’est la mort. S’il est tout à fait possible pour un démon d’être réfléchi, penseur, il aura toujours des pulsions en lui qui le pousseront vers le vice et la destruction. S’il est possible pour un diable d’entretenir des relations saines, il sera toujours tenté de manipuler des gens à son intérêt, et de les sacrifier dès qu’ils ne sont plus utiles.
Il ne semble y avoir aucun remède à cela. L’humanité s’étiole avec le temps. Et bientôt, le mortel disparaît entièrement, dévoré par le démon qu’il avait voulu être.
Là où leurs homologues loyaux, les Diables, cherchent à tordre l'esprit et les valeurs des mortels pour les recréer et les remodeler en reflets de leur propre mal, les démons ne cherchent qu'à mutiler, ruiner et se nourrir.
Les démons ne recrutent la vie mortelle que si de telles cohortes accélèrent la destruction de l'espoir et de la bonté. La mort est, à certains égards, leur ennemie, car un mortel qui meurt peut souvent échapper aux déprédations d'un démon et fuir une éternité de tourment aux mains des démons. C'est la prolongation de la douleur et de la souffrance mortelle qui alimente les convoitises et les désirs d'un démon, car c'est en partie du péché mortel et de la cruauté que ces démons monstrueux sont nés.
Là où les diables chercheront, à terme, un certain sens dans leurs machinations, un objectif plus grand, et moins destructeur, mais tout aussi mauvais. De plus, si les démons sont des anomalies génétiques de puissances brutes, les pouvoirs occultes des diables révèlent des domaines inaccessibles pour les hommes.
Voilà les deux considérations que prennent en compte les démonologues avant de commettre ces rituels qui, à ce jour, ne connaisse aucun remède si ce n’est la mort. S’il est tout à fait possible pour un démon d’être réfléchi, penseur, il aura toujours des pulsions en lui qui le pousseront vers le vice et la destruction. S’il est possible pour un diable d’entretenir des relations saines, il sera toujours tenté de manipuler des gens à son intérêt, et de les sacrifier dès qu’ils ne sont plus utiles.
Il ne semble y avoir aucun remède à cela. L’humanité s’étiole avec le temps. Et bientôt, le mortel disparaît entièrement, dévoré par le démon qu’il avait voulu être.
Quid de la reproduction ?
Si un homme ou une femme peut tomber amoureux d’un démon, il est impossible pour un démon de donner naissance avec un mortel. Du moins c’est ce qu’affirme les constatations de St-Germain.
Extrait, traduit, résumé, et simplifié du Pseudomonarchia daemonum, de la première édition parue en l’an 201.
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