On peut trouver sur plusieurs avis de recherches présents à l’Ouest de l’Empire le portrait de Saint-Clair. Ce dernier semble être recherché pour destruction de bien de l’Empire et refus d’obtempérer.

L’individu répondant au nom de Thomas Saint-Clair appartient à la corporation des Arpenteurs. Au dernière nouvelle, il était vétu de fourrure, ce qui laisse à penser qu’il est parti vers le Nord. De bonne carrure, il semble avoir une excellente condition physique. En signe distinctif : une broche prouvant une affiliation à sa corporation, ainsi que plusieurs cicactrices sur le visages.

Saint-Clair a été jugé coupable de bien de destruction de l’Empire après qu’il ait abattu des médecins de l’Institut Porte-Cendres alors que ces derniers surveillaient la remise en liberté d'un patient.

L’individu est considéré comme armé et dangereux. L’Empire récompensera toutes personnes le livrant aux autorités compétentes, mort ou vif.

Je ne dois pas crier…

J’avais tout juste eut le temps d’aller me cacher dans un placard quant la bête est arrivée.

Je ne dois pas crier…

Mes mains étaient placées sur ma bouche pour étouffer les cris qui cherchaient à s’échapper. Des larmes coulaient en abondance sur mes joues. La peur faisait s’agitter mes jambes sous la pression. La créature était entrain de dévorer ma mère et moi j’étais là, à me terrer  comme un lâche.

Je ne dois pas crier…

La bête s’agitait, elle me cherchait. Elle devait sans doute sentir mon odeur puisque ses pas la conduisirent non loin du placard. Je fermais les yeux pour ne pas croiser son regard tandis qu’elle grognait contre la porte de mon abris.
Un bruit se fit entendre. La détonnation d’une arme à feu. Réouvrant les yeux, je vis la bête être mit en déroute par un duo de guerriers. Cette abomination avait térassé tous les guerriers du villages mais eux, c’était comme çi il connaissait la créature. Il n’y avait pas la moindre erreur dans leur mouvement.

L’un d’eux dégaina deux dagues et bondit en même temps que la créature. Il fut blessé mais la bête était au sol, inerte, comme le corps de maman…

Celui qui tenait le fusil s’approcha du placard ou je me trouvais. A mesure qu’il avançait, je me rendis compte, de part sa taille, qu’il s’agissait d’un nain. Il ouvrit le placard et braqua son arme sur moi ce qui mit fin à la faible résistance psychique que j’avais. Je tombai alors en larme, hurlant et gémissant.

-Bravo sale rustre, tu l’as fait chialer.

-A d’autres, c’est la saloperie qui l’a mit dans cette état.

L’humain blessé rengaina ses armes avant de sortir une fiole d’une besace. Il en avala le contenu avant de remuer son épaule.

-On l’embarque… Un vendorrar n’est jamais seule, la meute ne doit pas être loin.

Le nain grogna tout en prenant son fusil en bandoulière et en m’attrapant par la taille. Il me fit basculer sur une de ses épaules et le duo m’emmena en pressant le pas. Des hurlements de bêtes féroces se faisaient entendre autour de nous.


-Restes concentré, Saint-Clair. Si t’es encore en vie à la fin, t’auras peut être le droit de te présenter comme étant Arpenteur.

Le nain dissimulait dans un buisson rit. A quelques mètres devant nous se dressait une caverne. D’après le témoignage des villages alentours, un dragon blanc avait élu domicile ici. Un dragon n’avait pas été vu dans ces contrées depuis presque trente ans, aussi il ne fallu pas longtemps à notre groupe pour remonter sa trace.

-On est payé une coquette somme pour abattre cette saloperie alors foutez pas tout en l’air, les novices.

Nous étions six a composé se groupe de chasse : cinq initiés et Garp, le nain a qui je devais la vie. Ce dernier donna le feu vert. La chasse en groupe n’était pas le mode opératoire habituel des Arpenteurs. En effet, la guilde avait plutôt tendance à laisser les chasseurs en autonomie et elle réunissait des équipes que en de rares circonstances : l’initiation des novices et la chasse au gros.

Le combat contre la bête fut acharnée à tel point que deux novices perdurent la vie dans l’affrontement. Ce combat me valu également mon lot de cicatrices, les premières d’une longue lignée.
Lorsque nos pas nous reconduisîmes au siège de la guilde, je reçus enfin le titre d’Arpenteur et la broche à l’effigie de la guilde.

Cela faisait bien deux siècles que la guilde opérait sur le territoire de l’Empire et elle pouvait se targuer de former les meilleurs chasseurs du continent. Il arrivait même que les géoliers de Portes-Cendres nous engage pour chasser une des abominations qui avait filé. Toutes ses réussites s’accompagnaient de privilège comme l’examption du service militaire pour tout individu rejoignant la guilde.
Ce privilège s’expliquait en partie par l’espérance de vie de nos chasseurs. Les initiations pouvant être particulièrement dangereuse et les entrainements rudes, il n’était pas rare de voir la mort non loin des jeunes recrues, et plus encore durant une chasse. La guilde avait donc besoin en permanence de renouveler son effectif pour ne pas dégrépir.
Finalement, ce ne fut pas une créature qui eut raison de nous mais la bureaucratie. Varen, notre actuel maitre, était désireux d’étendre l’influence de la guilde en dehors de l’Empire pour venir en aide à un maximun de personne. Les autorités impériales y virent des traces de sédittions. Aussi, en guise de sanction,  un decret frappa notre organisation, nous interdisant de recruter de nouveaux novices.

Il ne fallu pas bien longtemps pour voir le nombre d’Arpenteurs décroitre. Les plus censés d’entre nous quittèrent l’Empire pour former des sections ailleurs, désireux de voir notre organisation perdurer. Les autres firent comme moi et restèrent au sein de l’Empire pour protéger la population des abominations tapis dans l’ombre.

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