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Iron Maiden, la dame de fer du clan Alba.

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Iron Maiden, la dame de fer du clan Alba.  Empty Iron Maiden, la dame de fer du clan Alba.

Message  Celeste Maiden Sam 4 Mar - 16:48



Maiden  Celeste


Race : Humaine.

Sexe : Féminin.

Âge : 25 ans

Taille : 1m66

Rôle ou personnage prédéfini : Non.

Alignement : Loyal Neutre


Faction/Ville : Arkheynos

Métier : Héraut d’Armes de l’Empereur (Capitaine de la messagerie dans l’armée), Duelliste.

Aptitudes souhaitées : Bretteur II ou III / Onimorancie I

Artéfact, gadget ou animal demandé : une courte lame, double tranchant, avec une garde ronde préservant toute la main, voir une partie du poignet (style rapière), un cheval du nom de « Tornado ». (si breteur III, une émeraude érigeant un bouclier éphémère et invisible).




Description physique






Cheveux d’albâtre, Celeste, on dirait une nature morte sur une toile de bonne qualité. Une ossature solide, mais petite, des muscles entraîné chaque jour que l’empereur fait, et surtout, surtout, un visage ou la morgue y dispute à la mort, blanc comme neige, elle n’a aucune couleur, digne d’un albinos, sans le côté gênant des yeux rouges et la crainte du soleil levant, couchant, ou rasant. Très expressive, elle est souvent accompagné d’une moue morne et délétère. A tout moment, on sent qu’elle peut exploser, l’atmosphère à ses côtés est électrique. Pourtant calme et posée, parlant d’un voix de velours, assez neutre et claire ; On sent la bête sous le masque de l’indifférence et du manque d’entrain.

On pourrait couper au couteau l’ambiance quand elle se pointe, et généralement, arrivant tel une danseuse, souple et féline, sans aucune candeur, on la voit avant de l’entendre. On croirait qu’elle prend un malin plaisir à vous faire trembler dans vos chausses. Son fin sourire lorsqu’elle obtient une réaction épidermique chez vous, est sûrement l’indicateur le plus probable de ce plaisir. Il faut dire qu’à la regarder, tirées à quatre épingle, s’habillant comme un homme d’un pantalon à la coupe droite et légèrement montant, ses « atouts » féminin planqués derrière une large chemise blanche traditionnel, avec un long manteau par dessus, et un tricorne sur la tête...C’est pas la joie, elle qui ne porte jamais de robe, ne va jamais aux représentations, sauf s’il faut y accompagner un seigneur qui se sentirait menacer de quoi que ce soit. De lourdes bottes rendant étonnant le silence que font ses pas, lui donne l’aura sinistre d’un fantôme de champs de bataille. 

Car si vous aviez manquer que la jeune femme fut aiguisée, vous aurez sans doute à l’œil ses mains rêches et calleuses, qui se rapprochent déjà de sa rapière, a peine vous entrez dans un espace trop proche d’elle, sans raisons, ou sans la connaître… Assez près pour voir ses lèvres violacé, ses cernes de trois pieds de long, digne d’une insomniaque, ou signe qu’elle se surmène trop, pour se plier en quatre devant son seigneur et maître, l’unique, l’Empereur.

Elle sent un mélange de cuir, d’écurie et parfois, de sang. En tout cas son nez fin et sensible, est, selon les rumeurs, capable de renifler la peur dans le cœur de ses ennemis…




Caractère






Caractère de feu et de sang, elle sait néanmoins rester à sa place. Celle du messager sur lequel il vaut mieux ne pas tirer, si l’on ne veut pas finir éventré en quelques minutes de passe d’armes. Bien qu’elle ne soit pas cruelle, ni méchante, elle reste détachée et fataliste sur les choses ou les gens. Les choses vont se briser, les gens vont mourir, et ainsi va la vie dans le monde qu’elle habite. Arkheynos ou autre part, à quoi bon choisir quand ça vous tombe dessus, direct à la béquée, la bouche ouverte ou fermée, le bousin, il faudra le déguster ou bien le subir. Alors autant avaler la merde et la digérer, plutôt que de jouer au fantasque et au héro. . La différence entre elle et une héroïne ou tout autre défenseur de la liberté, de la bonne pensée et des faibles ? Elle, restera en vie, quoi qu’il arrive. Individualité propre à sa propre personne, elle est du genre égoïste mais plutôt dans le sens bénéfique, bien centré sur sa propre survie, elle n’en fais jamais de trop, mais également jamais trop peu.

Ces goûts sont luxuriant, ou luxurieux, ou tout simplement luxure. Elle aime le bon vin, la bonne compagnie, et les bon repas. Vivre, pour les gens habitués aux champs de bataille, c’est grappiller quelques instants de plus à pouvoir faire les choses qu’on aime. Hormis l’art du bon vivre, elle est également une bonne violoniste -enfin au moins assez pour ne pas massacrer ses classiques, qui prend du temps tout les matins pour jouer, son petit rituel à elle.

Il y’a également le thé, la seule boisson potable si on l’écoute. Le thé et les petits biscuits de sa pâtisserie préférée à la capitale, serait un bon moyen de l’amadouer, ou d’en tirer des services. Si vous venez les mains vides la voir, vous risquez d’être vraiment mais alors vraiment très mal accueillie. Du genre à coup de canne, une canne contenant une dague, avec laquelle elle marche généralement pour se donner du style, sur les voies pavés qu’elle arpente dans tous les sens, car un messager, c’est connu pour son endurance et sa vitesse d’exécution.

Souvent à cheval, ou bien entrain de courir entre les sept maisons mères et le palais principale, on peut également la retrouver sur les champs de bataille. Mais là ou s’épanouit le plus la dame blanche, comme on la surnomme à la capitale, c’est dans les duels d’honneurs. En tant que championne, elle se doit de toujours vaincre, et déteste la honte et le déshonneur de la défaite, cette chose horrible et cuisante, comme un pied de nez à son respect d’elle même. D’ailleurs c’est bien parce qu’elle perd rarement, voir même jamais, qu’elle est connue comme une des meilleurs duelliste de la capitale, car le goût amer de la défaite, lui donne la nausée.




Histoire






Chapitre I : Un diamant brut


C’est l’histoire de Celeste Maiden, la dame de fer. C’est l’histoire d’une bâtarde du clan Alba, de cette famille trônant au plus haut niveau de l’état, et qui a pourtant des déboires, des souffrances et des problèmes, comme toute famille bien entendu, sauf qu’ici les problèmes ont leur importance, surtout quand le nom de ce problème, c’est Celeste, dix ans, déjà habile avec ses dents, plutôt crasseuse, et assez maltraitée pour être agressive à tout contact. Sa mère morte, un courrier avait été envoyé à la famille Alba, leur indiquant que la mère de ce petit diable, se trouvait être l’amante d’un des membre de la famille cristalline, une des plus influentes de l’Empire. D’abords on ne le crut pas, mais elle avait les yeux de la même couleur que son père, et les alchimistes d’états trouvèrent des similitudes entre les gênes de la p’tiote, et celui de la famille, bien à l’abri derrière des murs et des serrures, dans un coffre à la banque qu’ils géraient eux même. Peu de risque que cela soit un mensonge. Dans le doute, on garda quelques temps son existence sous silence. Dans le manoir secondaire de la famille, on lui donna une éducation, des manières, une façon de se tenir, de pensée, modelé par deux mentors, l’un en combat et tutti quanti, et l’autre en leçon de politesse, des écarts à ne pas commettre en société, et comment se faire comprendre, écrire, et être une vraie aristocrates, bien qu’on lui donnait pas le nom de « Alba » de par sa nature de bâtarde, son nom valait déjà beaucoup plus que celui des trois quart des péquins moyens.

Celeste Maiden. Deux noms appelant à la charité, et au divin. Et pourtant, si vous saviez à quelle point la détentrice de ces noms était plutôt le contraire de ça ; Elle ne croyait que en ce qu’elle voyait, et la façon qu’on avait de la cacher en disait long sur ce qu’on attendait d’elle. Elle s’imaginait être une sorte de levier pour faire délier des langues, ou bien pour faire briller le nom de la famille, comme le diamant était éternel et pure dans toutes ses formes, une fois taillé. Voulaient-ils montrer leur aptitude à dresser un bon petit chien d’attaque ? Ou bien était-ce leur façon à eux d’être pieux, et de protéger la petite des affres de la politique ? Elle n’en savait rien, vivant au jour le jour comme le ferait n’importe quelle dame qu’on aurait tiré de la rue, pour la mettre sur un podium, une jolie maison de poupée dont elle était le mannequin. 

Qu’on ose diriger sa vie de cette manière, la débecterait vite plus tard ; Pour l’instant, encore en mode survie, elle se contentait d’agir en conséquence, comme un robot. Comme une gentille petite fille.

L’adolescence viendrait faire s’écraser ce mirage, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, ou bien un chien dans un jeu de quille. Elle se rebellerait, mais en y mettant les formes et le ton approprié, voyons ça ensemble …

Chapitre II : Affûtage

Elle ne serait pas un pion, elle l’avait décidé. Elle tirerait son épingle du jeu, et se placerait là ou elle devait être ; Au côté de sa « famille », qui mit les formes pour son intronisation officielle chez les Alba, là ou on lui donna le nom de « Maiden », ceux qui sont mais ne sont pas entièrement des leurs. Façon de montrer qu’elle n’avait aucune prise possible sur la famille, mais qu’elle était à leur service.

On avait rapidement décelé des facilités chez elle, une volonté de fer et un côté brute qui la classait dans les guerriers, plus que les négociateurs. La petite avait seize ans, se faisant femme, les hormones et les changements dans son corps était suffisant pour la déstabiliser, alors si vous y ajoutez le changement de classe sociale… Propulsée au plus près du pouvoir, on commença par lui imposé les tenues officielles, et tout ce qu’elle devait être et faire, pour le plaisir de la matriarche ou du patriarche, en tout cas quelqu’un d’important qu’elle devait avoir croisé au début de sa vie d’enfant, et qu’elle n’avait jamais revu ensuite ; Et bien elle accepta de jouer la petite fille modèle, sa beauté frigide et sa blancheur naturelle, faisait « bien », disait-on, comme si elle était un animal voué à faire des concours contre les autres bâtards qui pouvaient exister dans les autres famille. La nature humaine ne change pas avec l’argent et le pouvoir, elle le fait à cause d’un sérieux manque d’empathie pour son prochain, et une incompréhension complète de la nature des autres. Tous identiques ? Connerie, chacun est son propre maître, et suit sa propre destinée, forge ses qualités, affûte ses défauts, et fait de tout ça le fer de lance d’une personnalité unique en son genre.

Mais pour l’instant, rien ne transparaissait derrière le masque de chair, ni dans la chaleur de son sang, elle n’avait pas connue ni la guerre, ni le goût du sang. Elle n’avait pas encore mesurer son talent face à un ennemi qui voulait votre peau, et qui défendrait la sienne jusqu’au bout. Il n’y a que les fous et les inconscients pour vouloir se battre à mort.

Peut être qu’elle était un peu des deux.

Chapitre III : Épée.

Après son service militaire, c’est l’un des forgeron de la famille qui fit sur sa demande, l’arme qu’elle porterait encore et encore, même de nos jours. Elle était plus fasciné par cette activité que par aller à la messe, ressemblé à une noble, chanter comme une précieuse, alors qu’elle conchiait tout type de religion qui soit. Le culte de la personnalité de l’empereur par contre, cela l’intéressait fortement. Comment un type qu’on ne voyait jamais, dont on ne voyait jamais le visage, et qui semblait détacher de son peuple comme la moelle d’un os donné aux chiens après manger, pouvait à ce point avoir des fidèles, des gens prêt à mourir pour lui, prêt à tuer pour lui … Prêt à tout pour son bon vouloir.

Elle voulait en apprendre plus, aussi, fit-elle part de ses intentions à un repas de famille, ou presque tout le monde était présent, sauf l’impératrice bien entendue ( on la voyait aussi souvent que l’Empereur sur son canasson, c’était peu dire …) , elle frappa sur son verre, petite fille de dix neuf ans, sophistiquée et beauté froide des Alba, ressort politique et levier pour en quelque sorte museler le père de la jeune fille, qu’elle n’avait jamais vu, elle ne savait même pas lequel de ceux là l’était. Elle envisageait sa famille comme une seule entité, un seul et même bloc de personne qui voulait tellement son bien, qu’ils en oubliaient de la consulter pour toutes les deçisions qui lui appartenait :

- Ma très chère famille, fit-elle le menton soulevé et rayonnante comme jamais, j’ai décidé de m’engager dans l’armée, mon affectation devrait commencer au début du mois prochain, je serai alors détaché à l’unité de messagerie, pour aller informer nos puissants héros de l’armée, des décisions de mon très cher oncle par alliance,  ou de son commandeur, ou bien tout autre autorité au dessus d’eux.

Douche froide dans l’assemblée. La poupée devenait une guerrière ?

Chapitre IV : Le sang


Finalement, la surprise ne laissa guère de place à l’esclandre, et on la félicita chaudement pour sa « promotion ». Peut-être pensaient-ils qu’elle ne tiendrait pas ? Ou peut être sa famille semblait meilleure que ce qu’elle lui avait semblé ? Dans tout les cas, elle ne connaissait que son tuteur légal, pas son père, et cela lui faisait mal. La douleur d’avoir perdu sa mère si tôt, et d’avoir survécut dans les ruelles et les quartiers les plus décatis de la capitale de l’empire, jusqu’à ce qu’on retrouve sa petit trogne pleine de quenottes, ses cheveux d’albâtre, son regard bleu métallique … Cela ne disparaîtrait pas en quelques années de bon soin.

Elle avait une colère en elle, qui était difficile à cacher, et encore moins à canaliser. Tout le monde en était conscient a présent, à cause de ce visage contrit, d’où aucune joie ne semblait se dégager… Cet art théâtral pour le dramatique, montrait un clair manque d’attention à son égard. Et du haut de sa piété, toute la famille semblait peiné de ne pas avoir réussit à gagner ce combat contre l’inconscient d’une gamine, qui n’avait rien demandé .

Ce manque, cette anomalie, ce traumatisme, ils pensaient pouvoir l’effacer de son coeur par la bienveillance. Mais si c’était la guerre qu’elle choisissait, alors chacun d’entre eux se devaient de l’accompagner dans son projet. L’oncle, lui, proposa, qu’on lui forgea une simple épée, de son goût, dans la tradition des Albas, même si l’ensorceler était trop long vu les délais, ce serait la meilleure amie et la meilleure des lames, il s’en assurerait.

Elle devait partir prendre ses ordres du commandeur, pour les apporter sur le front, là ou les humains et les elfes mourraient par centaine, par milliers parfois. La poupée de fer, Celeste Maiden, quand à elle, se préparait mentalement, et physiquement, avec le maître d’armes des Albas. Comment rêver meilleure professeur, meilleure famille ? Elle sourit pour elle après avoir prit un coup en plein dans les côtes par son bourreau de mentor au combat, et se fit passer pour une masochiste, ou tout autre créature aimant la violence et les coups.

C’était juste qu’elle lui plaisait, cette putain d’alchimie, cette sacrée adrénaline qui coulait dans ses veines.

- Bon sang ne saurait mentir … Commença le professeur … Vous êtes prête, Milady. Fit-il après une énième passe d’armes, elle qui apprenait si vite, fut elle même choquée. Elle remercia chaudement son maître, et s’envola pour les étages supérieurs, préparer ses affaires, et dire au revoir à ces gens bizarres, mais qui faisaient sa famille, unique et unie.

En se disant que parfois, un petit geste vaut mille et un mots, et que ce geste de paix, préparait son arrivée en guerre.



Chapitre V : Ascension

Les rêves qu’elles faisait devenaient de plus en plus précis, quasi réels. Dormant très peu, on la surnommait « La dame de minuit » dans son régiment ; Elle bossait deux fois plus durs que les autres, ne serait-ce que pour prouver sa valeur, ou encore juste par fierté, pour montrer qu’elle avait mérité autant sa place que les autres. Au début, le régiment de la messagerie la prenait pour une privilégiée, une nanti qui se payait une place dans l’armée grâce à un nom, certes moins prestigieux que celui d’Alba, mais qui ne laissait aucune équivoque quant à son appartenance à un des clans majeur de l’Empire, celui de l’Impératrice elle même.

Ils restaient respectueux, mais elle restait généralement seule, personne n’osait ni ne voulait lui parler.

Il fallut une attaque du QG, du campement de base ou se trouvait la messagerie, pour qu’on commença à lui faire confiance. Elle s’illustra dans cette bataille, virevoltant comme un beau diable, parfois entourée de lueur involontaire, teintée de ce fin rideau entre les rêves et la réalité. Elle, ne pensait rien de particulier de cet isolement, qu’elle connaissait déjà… Fit son travail du mieux possible, enfonçant sa lame dans les entrailles de ses ennemis elfiques, le mieux et le plus possible, allant au devant du danger, grâce à ses formations au combat depuis son plus jeune âge. Formatée a être une arme létale dans la guerre, elle fit ce qu’elle savait faire le mieux… Tuer, arracher la vie, détruire des existences.

Et quand elle se rendit compte qu’elle était une des seuls à avoir réagit, et qu’à elle seule, elle avait décimé près d’un quart de l’escouade, qui battait en retraite, elle n’eut aucun mot réconfortant pour ses alliés, se terrant dans un silence qui voulait tout dire, avec ce regard de défis pour ceux qui l’avaient critiqué le plus, ce regard qui voulait dire : Alors, qui a mérité sa place, et qui n’est pas prêt pour la réalité de la guerre ?

Mutine, au gap de ses compétences, elle continua seulement sa route, son ascension vers les postes les plus important de la messagerie.

Epilogue : Les Héros ou les Héraults.

Un bureau sombre, austère et froid l’attendait. Point de feu dans l’âtre, juste une cheminée qui devait être là pour la décoration, sur laquelle un porte bougie en cuivre et or, diffusait une lueur à peine plus forte que l’obscurité. Les bougies cramoisie, éclairait le portrait de l’empereur, usuel dans ce genre d’institution. Un bureau d’ébène trônait au milieu de la pièce, et la chaise qu’on lui proposa sembla être la pire que son cul n’ait déjà vu. Déjà que cela faisait quelques heures qu’elle attendait, alors on était au summum de la tentative d’ascendance sur elle, que pouvait lui faire le Dux de la messagerie…Celui qui commandait autant les messagers, que certains espions était un homme très occupé, et c’est quand elle vit la deuxième porte, à moitié ouverte, comme une partie du décor, qu’elle comprit qu’il s’était sans doute tramé des choses obscurs dans ce bureau glauque, perdu au sein des bâtiments officielles de la commanderie impériale.

Levant ses yeux des documents étalés devant lui, des petites lunette sur un nez de poirvot, deux petits yeux porcins mais plein d’intelligence, de cet éclat qui animait parfois les hommes, il n’impressionnait guère la jeune messagère, mais elle devait lui reconnaître son sens du théâtral :

- Alors, voyons voir … Céleste Maiden, vingt deux ans, élevé comme un Alba, mais qui n’en est pas une … Ca doit être frustrant non ?
- Je souhaite longue vie à l’imperatrice ainsi qu’à ma famille, sans eux, je ne serai rien de moins qu’un mendiante de plus.

La joute verbale pouvait commencer.

- On vous dit redoutable autant comme messagère, que comme guerrière, est-ce vrai ?
- J’ose croire que c’est le travail d’équipe de mon unité, qui lui a permit de se détacher des autres pendant ces dernière années …


Elle regardait l’homme droit dans les yeux, sans mentir ni vraiment dire la vérité. La guerre d’information, était aussi importante que la guerre des armes, et elle savait manier les deux, à son jeune âge, c’était exceptionnel.

- Très bien très bien, pourtant c’est vous qui vous retrouvez devant moi, vous avez été mise au courant de la raison qui vous amène ici, petit oisillon ?
- Non, j’avoue ne pas avoir été informé, j’ai juste sût que vous vouliez vous entretenir avec moi … Spécifiquement.
- Très bien ! Alors je vais être clair et direct … Vous êtes à présent capitaine de votre propre unité, de pars vos ascendant, l’Empereur souhaiterait que vous delévriez les messages qu’il pourrait envoyer … Devenir un Hérault d’Armes de l’Empire, c’est un grand honneur qui vous ait fait la …


Un grand bourbier aussi. Elle hésita une seconde, le silence était presque sépulcrale, et lorsqu’avec ses cernes et sa bouche violacée, elle répondit :  Oui, messire Dux !  Le gros et grand Dux eut un sourire jusqu’au oreille.

- Tenez, ceci vient de l’empereur, pour sa femme. A n’ouvrir sous aucun prétexte… Sous peine de trahison. Soyez en digne !


Ce qu'elle ne savait pas, c'est que même si cette lettre était destiné à la loge de l'impératrice, elle n'émanait ni de l'empereur, et n'aurait en rien pour lectrice l'impératrice elle même.









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Dernière édition par Celeste Maiden le Lun 6 Mar - 14:24, édité 3 fois
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Message  Celeste Maiden Lun 6 Mar - 10:47

Salut l'équipe,

j'ai été à l'essentiel afin d'être prêt pour l'event.

Merci de votre lecture et tout le tralala

Tendresse & choco
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Message  Orith Lun 6 Mar - 19:21

La famille Alba s'agrandit ! Après un Dragonnier, voilà une capitaine qui vient représenter, malgré sa bâtardise, et j'ai hâte de voir comment elle va représenter de la nation tant par son courage que par sa volonté ! En bref, tu es validé avec 500 !! Et que l'Empereur te garde !
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