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Suie et souffrance

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Suie et souffrance Empty Suie et souffrance

Message  Ahrolm Dresz Dim 19 Mar - 19:30



Dresz Ahrolm


Race : Humain

Sexe : Homme

Âge : 37 ans

Taille : 1m84

Rôle ou personnage prédéfini : Non

Alignement : Chaotique neutre


Faction/Ville : Ineth'uru

Métier : Contremaître

Aptitudes souhaitées : Meneur I | Feticheur I

Artéfact, gadget ou animal demandé : Rien. Vraiment rien. Absolument rien.



Description physique


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Caractère


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Histoire


Un coup de craie sur la roche. Des tunnels qui s'empilent, courent les uns au-dessus des autres, s'entremêlent en réseaux impossibles que seuls ceux qui les arpentent depuis leur jeunesse savent dompter. L'eau s'infiltre à travers les parois et suintent à la surface des crevasses qui lézardent la pierre. La chaleur est insoutenable, elle colle les vêtements à la peau et met à rude épreuve les poumons des mineurs qui s'acharnent au creux des cavités. TouS les jours, entourés de mes compagnons d'excavation, je me dirige la mine sombre vers l'élévateur qui nous plonge dans les ténèbres et remet notre sort aux poches de gaz se cachent au hasard des murs que nous creusons. La détonation des explosifs rythme la cadence mesurée de nos coups de pioches. Je marche au milieu des hommes, ma lanterne accrochée à mon baudrier, supervisant nos efforts et m'assurant de ramener tout ce beau monde en vie à la fin de notre service. Les veuves ne se comptent plus dans la Décharge, leur destin encore moins enviable que le nôtre, seules à devoir assumer le coût démesuré de leur propre existence et de celle de leurs chiards. Les explosions sont fréquentes et les dirigeants inflexibles quand ils refusent d'augmenter les conditions de sécurité. C'est une vie aussi dure que courte qui nous attends. Chacun d'entre nous en est conscient et on essaye de n'y pas trop penser en passant notre temps libre dans les tavernes, aussi loin de nos proches que possible. L'attachement, l'amour est un luxe que nous ne pouvons pas nous permettre. Seule la camaraderie et l'instinct de protection servent de colonne vertébrale à nos valeurs.

Il fait plus chaud que d'habitude pendant cette descente. J'ai l'impression de voir s'allonger les ombres et une atmosphère étrange plane sur la section d'exploitation que mon équipe couvre. Mirab s'est affalé sur le manche de sa pioche, reprenant son souffle. C'est un homme assez âgé, un vétéran de la mine qui connaît mieux les galeries que la plupart d'entre nous. Un ouvrier que les contremaîtres s'arrachent. Mais c'est moi qui ait gagné sa confiance.

- Ça crame fort, Ahr.
- Trop fort, guette les ombres.

Il acquiesce d'un mouvement de tête, se redresse et abat violemment son outil contre la pierre pour en extraire le minerai qui se cache dessous. Adrin se tient quelques mètres plus loin, travaillant un filon au burin et au marteau. Sadr va de mineur en mineur, récoltant à leurs pieds le métal si précieux qu'il glisse dans la besace qui lui pends des épaules jusque sur le ventre. Les frère Møss, Wan et Drej, s’affairent à consolider le tunnel en installant de nouvelles charpentes pour protéger nos têtes de chutes de pierre. Notre équipe sert d’avant-garde au cortège d’abatteurs de tâches qui passent après nous pour évider complètement les galeries que nous créons. D’où notre nombre restreint. J’avance doucement vers le bout du corridor et pose ma main sur la pierre. Illusion de l’esprit ou véritable communion avec mon environnement, je ressens la force qui s’en dégage. Puissante, ancienne, elle impose le respect à chacun des hommes qui la travaille. Et pourtant, en cet instant, un frisson de peur court le long de mon échine, comme un écho, un ressenti qui me terrifie. Les railleries fusent derrière moi alors que je reste immobile.

- On a mis la main sur un bon fil…

Sadr n'a pas le temps de finir sa phrase que les Entrailles se mettent à trembler avec une violence inouïe. Aucun son ne me parviens plus de mes compagnons alors que les murs qui nous entourent commencent à s'affaisser. Le temps est comme stoppé par l'ampleur de la catastrophe qui s'abat sur notre groupe. Un nuage de poussière est soulevé du sol et un fracas incroyable prends place alors que je sens les impacts sur mon dos, mes jambes et ma tête. Les scaphandres que nous portons sont solides. Mais ils ne tiennent pas très longtemps face aux tonnes de roche qui s'effondrent sur nous. Ecrasé sous le poids de l'éboulis, un dernier impact vient cogner l'arrière de mon crâne et je perd connaissance.

Un oiseau chante. Je l'entends gazouiller, aussi distinctement que s'il était posé sur mon épaule. Un son clair, presque enchanteur qui me laisse un sourire rêveur sur les lèvres. Je sens l'air caresser mes joues, une sensation presque oubliée pour moi qui ait toujours vécu dans la Décharge, à moins de cinq cent mètre de l'élévateur qui m'entraîne dans les Entrailles au quotidien. J'ouvre les yeux, doucement car la lumière éblouissante du soleil me brûle la rétine. Des arbres et des prairies, des verges et des champs, une rivière qui coule bucolique au creux d'un vallon. Je dois être mort et cela choque mes convictions athéistes. Je remarque bien vite des roulottes abrités à l'ombre d'une grande haie. Des enfants jouent avec un ballon de cuir tandis que les adultes sont affairés à préparer un repas autour d'un grand feu. Je me relève, fébrile mais enchanté, et je me dirige vers ce groupe extravagant, au milieu de ce paysage de rêve. Mais à mesure que je m'avance, flétrissent autour de moi les herbes, les fleurs, meurent les gazouillis des oiseaux, bien vite remplacés par le coassement des corbeaux alors que les adultes vieillissent et meurent et que leurs enfants se déchirent en querelles. Quand j'atteint enfin le campement, les roulottes ont pourri et la haie s'est dégarnie, il n'y a plus personne d'autre que la mort qui règne en ces terres. Et alors que je la franchis, une grande bouffée d'air me ramène à la réalité.

Aldra se tient à mes côtés, endormie d'un air soucieux dans le fauteuil miteux qui sert ordinairement à reçevoir nos invités. Elle l'a déplacé du centre de la pièce jusqu'à côté de notre lit. J'occupe l'entiereté de la couche et alors que j'essaye de me relever, la douleur me ramène à la raison. Je suis perdu, dans le flou le plus total. Les enfants dorment sur la paille, paisibles. C'est comme si j'étais remonté de l'enfer comme à mon habitude, sauf que cette fois-ci, je n'arrive pas à y croire. Suis-je toujours prisonnier de mes songes? Non, la douleur est bien trop réelle pour que ce soit le cas. Alors que je grimace en essayant une fois de plus de me redresser, ma main vient effleurer la sienne et elle se réveille, toujours assoupie et surprise. Une vive émotion se dessine alors sur son visage alors qu'elle se jette à mon cou pour m'empoigner. Seule ma plainte la pousse à me laisser de l'espace, je suis bien trop faible pour une embrassade.

- Comment est-ce...
- Pas de questions pour le moment, tu as besoin de repos.

Son ton est sans équivoque et les larmes qui coulent silencieusement le long de ses joues me dissuadent d'en demander plus. Je l'imagine, des jours, peut-être des semaines car je n'ai aucune idée du temps qui a pu s'écouler, priant de toutes ses forces pour que je survive, ne serait-ce que pour une heure, pour un dernier échange. Mais je suis un tenace et je ne compte pas me laisser arrêter par un simple éboulement. Je lui ai toujours promis, malgré la colère que cela pouvait provoquer chez elle.

- Mes camarades?

Je ne peux pas m'empêcher de poser la question. Ces hommes, ils vivent tous autour de notre foyer. J'ai grandi avec Sadr et Mirab et nous avons vu les autres grandir puis nous accompagner dans nos descentes. Plus que des collègues, des frères à suivre jusqu'au creux de l'Enfer. Nous avions toujours le flair pour devancer les Nains et permettrent aux mineurs qui prenaient le relai de maximiser leurs profits. Les filons que nous déterrions s'avéraient toujours riches, ou au moins nombreux. Cependant, Aldra affiche maintenant une mine plus triste, plus réservée et je lâche un soupir comme seul réponse. Elle me carresse le bras pour m'apporter du réconfort et je sais quelque part qu'elle aurait tout donné pour me voir revenir plutôt qu'eux. Qui d'entre nous pourrait la blâmer? Elle se lève, attrape son tablier de cuir et vient déposer un baiser sur ma joue.

- Je pars pour la Fabrique, je fais des heures supplémentaires. Lyna viendra chercher les enfants plus tard.

Le silence reprends ses droits sur notre habitation. Immobile, dans l'incapacité de me mouvoir à cause de mes blessures, j'observe Taij et Frea qui dorment paisiblement de l'innocence enfantine dont ils peuvent encore profiter. Leur vie n'est pourtant pas simple, ils travaillent eux aussi le matin dans les fabriques textiles et profitent de leurs après-midi pour zoner dans la décharge avec tout leurs camarades. Quelque part je leur envie ce train de vie, moi qui n'ai jamais connu que les entrailles. Je suis arrivé à Ineth'Uru orphelin et n'ayant d'autre choix, j'ai suivi mes amis les plus braves au coeur des Entrailles, servant d'éclaireur aux mineurs ou descendant dans les tréfonds les plus étroits pour extraire des minerais précieux. C'était notre seule manière de concurrencer les gobelins et encore aujourd'hui cela reste une activité suffisament lucrative pour prendre une part de leur marché, à leur grand damn.







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Ahrolm Dresz
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