-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World

2 participants

Aller en bas

Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World

Message  Reno Sylitrius Jeu 23 Mar - 23:34



SYLITRIUS Reno


Race : Humain

Sexe : Masculin

Âge : 36 ans

Taille : Un mètre soixante dix huit

Rôle ou personnage prédéfini : Percepteur

Alignement : Loyal Mauvais


Faction/Ville : Boréas - Havresac

Métier : Entrepreneur (criminel)

Aptitudes souhaitées :
- Meneur. Niveau 1
- Tireur d’élite. Niveau 2
- Oniromancire. Niveau 1.


Artéfact, gadget ou animal demandé : Revolver Cirdanien (6 coups) - Tireur d'élite Niveau 2



Description physique


Reno Sylitrius est un humain à l’allure plutôt noble bien qu’il ne détienne aucun titre à son grand désarroi. Il est d’une carrure assez normale, d’aucuns diraient même « passe-partout » quand il fait preuve de discrétion. Il mesure un mètre soixante dix huit et pèse soixante cinq kilogrammes. Son visage est marqué masculin avec une mâchoire plutôt carrée. Sa peau autrefois blanche est aujourd’hui très légèrement halée de part ses activités dans les îles. Son corps compte quelques cicatrices héritées de son service en Arkheynos. Ses cheveux sont noirs et coupés jusqu’à la nuque seulement flottant parfois au vent, même si le plus souvent peignés et bien entretenus en permanence tant il prend soin de son apparence pour apparaître toujours le plus avenant possible. Arborant une barbe légère de trois jours sa pilosité commence à laisser paraître quelques poils gris avec les années qui passent comme dans ses cheveux à son grand regret. Un sourire présent sur les lèvres, ses yeux de couleur vert-gris trahissent un peu d’arrogance et une tendance à être parfois narquois. Ses joues sont très légèrement creuses et quelques rides légères ont fini par creuser son front venant souligner davantage son regard. Sa gestuelle est souvent nonchalante et sa voix et toujours chaleureuse en règle générale, démarrant ses phrases par sa formule fétiche « cher ami » afin de rompre la distance avec ses interlocuteurs et instaurer subtilement une certaine proximité, un début de relation de confiance afin d’apparaître comme quelqu’un de fiable et capable de vous aider – moyennant finances bien évidemment. Dire qu’il sait séduire serait un euphémisme, jouant de ses atouts en fonction de son interlocuteur comme un parieur abattrait sa meilleure carte dans la situation la plus adéquate.

A sa ceinture, dissimulé sous sa cape et son long manteau noir se trouvent son arme fétiche ; un stylet. Ce poignard à lame triangulaire très fine est son arme de dernier recours, mais aussi sa favorite car facile à dissimuler et à surgir pour frapper les points vitaux de son ennemis, causant des blessures très profondes et difficiles à guérir. La fine lame passe dans les mailles des cottes ou entre les plaques d’une armure en faisant une arme très efficace à courte portée car en effet, la lame mesure vingt centimètres. Il en possède un second sans garde dans l’arrière de sa botte droite, dissimulé dans un fourreau et destiné à surprendre un adversaire ayant pu survivre au premier coup porté. Son arme de prédilection fut l’arbalète, mais après ses voyages d’affaires en Cirdan, il préféra opter pour un revolver à six coups qui l’avait impressionné et avec lequel, à force de règlement de comptes et d’entrainement, parvint à devenir un pistolero prometteur.
Ses tenues sont assez variées mais en général assez chic à l’exception de ses tenues de voyage assez sobre pour assurer une relative discrétion et ne pas attirer l’attention sur lui, et encore moins paraître pour quelqu’un d’important que l’on pourrait capturer pour exiger une rançon. Souvent constituée de tenues de voyage légères et sobre dans leur matière ou coloris, Reno possède également une armure en cuir tanné pour se protéger d’attaques légères ou surprises même s’il aura tendance à voyager en privilégiant la discrétion. Sa cape de voyage noire à capuchon est quelques peu usée mais toujours entretenue de sorte à être propre. A noter que le seul élément pouvant le trahir serait sa broche dont il ne se sépare jamais. Façonnée en argent, elle représente une petite pieuvre au milieu d’une toile, emblème de ses nombreuses entreprises qu’il arbore comme un sceau lié à son nom.





Caractère



Rusé et surnommé « Le Parieur », Reno est quelqu’un qui cherche à anticiper un maximum de choses pour mieux prévoir l’avenir et ainsi se positionner efficacement pour tirer parti de chaque situation apparaissant devant lui. Ambitieux sans limites, Reno se voit comme un héros de sa propre histoire, bien décidé à forger son destin en dépit des routes tracées et en sortant des sentiers battus mille fois par ceux l’ayant précédé. Chaque décision capitale est un pari, dont le risque inhérent au choix, est stimulant intellectuellement pour Reno qui n’a pas peur de se montrer audacieux dans ses projets. De telles qualités pourraient faire de lui un général avisé et glorieux, craint par l’ennemi et respecté par ses pairs ou ses maîtres pourtant il n’en n’est rien. En effet c’est bien son propre intérêt qui motive le Parieur et le sentiment de victoire et de domination lorsque vient le moment de récolter le fruit de son pari. Pragmatique et opportuniste au possible, il ne porte aucun idéal particulier et l’altruisme dont il se drape n’est qu’un fin voile affable dissimulant ses propres ambitions. Dénué de morale dans ses affaires, matérialiste le Parieur n’hésitera pas à tricher, tromper ou trahir pour tirer son épingle du jeu et sortir victorieux. Déshonorant ? L’honneur n’est qu’une vertu pour susciter l’amour de ceux qui vous suivent. Sournois, il est convaincu que tricher sans être repéré est un grand talent et que ceux n’y voyant que du feu, ne détectant pas la fourberie méritent, au fond, d’être dupés. Les relations sociales est un jeu pour lui, un jeu de faux et de triche à tous les niveaux de la société, il est donc naturel pour lui de se plier à cette règle et de l’appliquer, y compris au détriment des autres. Chose qu’il apprit difficilement au cours de sa vie, ayant été plusieurs fois trompé par le passé avant de devenir le trompeur. Issu d’une petite famille bourgeoise et marchande de la Jetée d’Or qui se satisfaisait de sa propre condition, Reno aspirait pourtant à une meilleure vie et désespérait de voir son père se contenter de son existence.

Il n’a aucun problème à traiter commercialement avec les autres n’importe quelle entité publique ou privée. Nobles, prêtres, soldats, mages et brigands ne sont à ses yeux rien de plus que des clients, des pions qui peuvent s’avérer utiles selon chaque situation. C’est avec une approche plutôt machiavélique du pouvoir sous toutes ses formes chevillée au corps que le Parieur exécute ses plans qui de prime à bord le rendent assez imprévisible et témoignent également un côté joueur devant l’échafaudage de ses projets. Faussement amical, Reno est ce que l’on peut appeler un calculateur et manipulateur. C’est quelqu’un de particulièrement arrogant et en même temps de froid dans sa vision du monde et de ses mécaniques sociales. Fort avec les faibles, il parait faible auprès des forts jusqu’au moment ou il sera suffisamment préparer pour laver les affronts que lui font subir les nobles et classes supérieures le prenant de haut par leur sang et non leurs aptitudes. Paradoxalement il apparait très souvent chaleureux et digne de confiance, n’hésitant pas à rendre service si celui-ci est dans ses cordes… du moins tant que vous avez quelque chose à donner en retour. Car pour Reno Sylitrius rien n’est jamais gratuit : tout à un prix. C’est sans aucun doute possible son mantra le plus important et auquel il ne déroge qu’extrêmement rarement. Les actes de bonté désintéressée sont à ses yeux des occasions manquées, gâchées il dirait même, d’obtenir quelque chose. Car en effet Reno ne croit qu’en très peu de choses.

Telle une pieuvre, c’est aussi un séducteur qui sait être romantique pour mieux berner celles qui peuvent le satisfaire. Bien qu’aimant admirer le chaos provoqué par ses actions, Reno est quelqu’un préférant fuir ou évitant de se battre directement en solitaire face à ses ennemis, préférant les options plus sécurisantes et moins risquées pour son intégrité physique ou ses projets. Mais si cela est nécessaire pour se protéger ou protéger ses projets alors il s’assurera de ne laisser aucune chance de survie à ses adversaires afin de ne pas donner une occasion à l’ennemi de retenter sa chance. Impitoyable, il ne fera pas de quartier et dans la mesure du possible, n’accordera aucune échappatoire à son adversaire piégé dans sa toile.





Histoire



De Rubis et d’Or (265 - 285)


Né en 265 dans une petite ville au sud d’Arkheynos mais dans sa périphérie nommée Beridyos, d’une famille de banquiers vieille de plusieurs générations. Reno Sylitrius naquit dans un milieu plutôt favorable : ne bénéficiant pas du luxe des nobles, mais ne manquant de rien pour autant. Dans cet entre-deux social, le jeune garçon suivit des cours en somme toute classique, une éducation assez normale financée par ses parents Ernold et Alisa Sylitrius. Apprenant à lire et écrire, ce fut étonnamment son aptitude à compter qui se développa avant les deux premières. L’histoire devint également une de ses grandes passions notamment les épiques récits guerriers des batailles que se livraient Arkheynos et Luhorn. Ses premières classes se déroulèrent sans accrochage avec des résultats corrects avec de bien meilleurs résultats dans les langues, l’Histoire, et les mathématiques. Elles furent également le début de ses relations sociales ou le jeune Reno avait une approche très rationnelle des choses et cherchait à attirer l’attention sur lui en règle générale avec plus ou moins de succès en fonction de ce qu’il pouvait trouver. Tenu par la discipline de son père entre autres, c’est sur ses consignes qu’il apprit la maîtrise d’un instrument ; le luth avec lequel il se débrouillait plutôt moyennement afin d’attirer l’attention d’une autre élève de sa classe.

Les années suivantes une fois son onzième anniversaire en 276 passé, les nouvelles matières à se disposition lui permirent de s’épanouir dans les bases d’économie qu’il put recevoir, de philosophie en plus des autres. Ses parents le voyaient déjà probablement reprendre l’affaire familiale ou devenir un éminent conseiller du comte de Beridyos Pourtant en dépit de leurs relations économiques avec certains proches de conseillers du noble, ses parents n’en profitèrent pas pour essayer de favoriser Reno auprès de l’entourage du comte. Ce fait étonna quelques peu le jeune adolescent de 16 ans qu’il devint en 281, mais son père préférait se défausser sur ce point pendant plusieurs mois avant de rétorquer que ce serait à Reno seul de se faire un nom et une réputation s’il espérait pouvoir se hisser plus haut que ce que sa famille avait pu accomplir. Ainsi il ne pourrait compter que sur lui-même, comprenant que ses parents ne fourniraient aucun effort pour l’aider. Frustré de cette situation, il entreprit de se démener par lui-même pour réussir. Mais il séduisit une jeune fille de sa classe, Lyreen, mieux née que lui avec des parents s’assurant de tout mettre en œuvre pour qu’elle trouve un bon parti. Cela serait sans doute un obstacle à leur romance, cependant Reno restait confiant dans ses aptitudes, d’autant plus qu’il estimait qu’elle s’intéressait déjà à lui. Ses prévisions s’avérèrent justes quand ils échangèrent un baiser dans un recoin de la bibliothèque de l’académie. Suite à cet évènement, Reno fut invité par Lyreen à une réception donnée par le frère du comte de Beridyos. A cette occasion il fit la connaissance de plusieurs personnalités locales d’importance et chercha à faire bonne impression avec un succès relatif.
Ses bonnes manières et son esprit vif attirèrent l’attention toute particulière de la comtesse Arcina Disitresu cousine du comte et réputée pour être un véritable panier percé pour son époux. Tombé sous son charme, le jeune Reno fut au final complètement séduit par cette femme plantureuse de 15 ans son aînée. Devenu son amant pendant plusieurs mois, le jeune Reno se rapprocha de certaines amies de la comtesse qui le partageait avec elles parfois dans le but de collecter leurs secrets. Mais en même temps Reno se sentit plus paresseux commençant à se contenter de cette double vie au point de voir ses résultats scolaires se dégrader avant la fin de son cursus. Il était en effet davantage stimulé par l’intrigue et les machinations politiques comme le lui enseignait un peu Arcina, sans se doute une seconde être un pion sur son échiquier. Se vautrant dans une luxure, son quotidien reprit sa place de manière brutale quand l’adultère fut découvert part l’époux de la comtesse qui, dans un excès de rage le battit sévèrement de trois coups de savate avant de le chasser de son domaine. Cependant il s’épuisa rapidement d’une part ayant vingt cinq ans de plus que sa femme, et d’autre part il apparut à ce moment évident que Reno n’avait pas été le premier à tomber dans les filets d’Arcina en l’écoutant reprocher à son épouse d’avoir recommencé.

Sa liaison avec la comtesse s’acheva alors même si leur relation prit une tournure épistolaire avec la complicité de l’un des domestiques d’Arcina. Son influence fut néanmoins bénéfique car cela lui servit de leçon, et lui avait permis de tisser un petit réseau de contacts qui voyaient sa valeur et son potentiel. De surcroit le jeune Reno fut éloigné de la Comtesse par son service militaire au sein des troupes d’Arkheynos, mobilisé à l’Atoll en qualité de garde ou il fut formé à la discipline stricte de l’armée impériale, et au combat. Il profita de son service pour observer les navires aller et venir et acquérir quelques notions de navigation au contact d’autres jeunes de son âge. Au cours de son service il prit ses distances avec Lyreen, ne gardant contact qu’avec sa famille et la Comtesse. A son retour, et après avoir passé quelques mois au sein de la banque familiale, Reno réalisa qu’il vivrait sans doute dans l’ombre de la tradition familiale tant qu’il resterait ici. A sa majorité il fut manipulé par la comtesse pour quitter la banque familiale et rejoindre la réserve de la garde de Beridyos en échange d’une reprise de leurs entrevues. Formé sommairement et en dépit de sa carrure Reno se révéla être un meilleur tireur à l’arbalète que combattant à l’épée. De part son nouveau rôle il fut régulièrement réclamé par la comtesse pour lui servir de garde du corps lors de ses déplacements. Il profita de sa nouvelle fonction pour remplir des missions d’intimidation à l’égard des rivales ou rivaux de la comtesse Disitresu, souvent en les prenant par surprise lors de leurs déplacements. De plus il se retrouva sous ses ordres confronté à la corruption locale et encaissa quelques pots de vins en échange de son silence sur certaines transactions et transferts de marchandises de contrebande. Si au début il eu quelques cas de conscience cet argent facile et la promotion au rang de capitaine qu’il obtint au détriment de son supérieur qu’il détestait le laissèrent convaincre. Les responsabilités s’enchainaient et il se retrouva chef de son unité rapidement, plus occupés à s’assurer que les activités criminelles se déroulent sans faire d’histoire qu’à vraiment servir les habitants de la ville. Il se rapprocha de son second, le sergent Tiberius Carala et de deux de ses subalternes : Mannis Silvus, Tico Polina et Tissander Ankamos. Toutefois il fut rapidement pris au dépourvu quand lors d’un passage à tabac en règle quand il tomba sur sa sœur et son père comme témoins.




De Saphir et de Cendre (285 - 289)


Honteux et honnis de sa propre famille à l’âge de 20 ans en 285, il hésita à fuir mais sauta sur l’occasion pour embarquer en direction d’Havresac quand la comtesse lui demanda s’il souhaitait obtenir une plus grande récompense encore. Sa mission était de s’occuper de s’assurer de charger une cargaison de la plus haute importance dont il ignorait la nature. Destiné à devenir un lieutenant efficace, il embarqua dans le port de la Jetée d’Or à bord d’un bateau vide et ancien. Se sentant en décalage avec la vermine servant d’équipage, Reno fut quelques peu mal à l’aise en leur présence avec son unité de gardes, passant pour des professionnels en armure même si les vrais brigands étaient sans doute ceux qui allaient les guider à travers les mers. Après plusieurs semaines de voyage en haute-mer, le jeune homme commença à regretter ses choix même s’il savait que tout ce qui lui restait d’avenir était sans doute entre les mains de la comtesse Distresu. Le voyage se fit sans encombre et ils chargèrent environ deux-cents tonneaux dans les soutes du navire sous la surveillance du capitaine Trezyn avec le compte vérifié par Reno. Bien entendu la livraison ne se fit pas en une seule fois, et pendant cette escale, Reno et ses hommes se mêlèrent à la population locale en fréquentant bars et lupanars avec les membres de l’équipage de leur bateau qui leur servirent de guides. Une fois chargé le vaisseau reprit la mer avec pour cap la Jetée d’Or ou une procession de chariots les y attendaient pour décharger la cargaison. Mais les choses ne se passèrent pas exactement comme prévu lorsque le capitaine Trezyn vit trois navires venir de directions différentes arborer le même pavillon noir… Des pirates coordonnés pour une embuscade en haute mer, il était évident que quelqu’un avait du les rencarder sur la cargaison spéciale qu’ils avaient dans leur cale.

Reno se sentit pris au dépourvu : leur vaisseau était vieux, lent et légèrement armé d’une dizaine de canons seulement. Il ordonna à ses hommes de se préparer à défendre le vaisseau alors que le capitaine Trezyn changea le cap de son navire droit sur l’un des trois navires pirates. Il fit déplacer tous les canons bâbord vers l’avant, et chargea l’ensemble de l’arsenal du bateau. Arrivés à portée de tir, les canons avant ouvrirent le feu pour fracasser frontalement la coque du navire, et une fois sur le flanc tribord, les cinq canons restant tirèrent également pour attaquer le vaisseau ennemi même si le navire de Reno encaissa quelques tirs qui heureusement, n’atteignirent pas la cargaison. Quelques carreaux d’arbalètes furent échangés avec quelques pertes des deux côtés principalement chez les membres d’équipage. Quoiqu’il en soit la charge du capitaine Trezyn avait réussi à perturber et briser la tentative d’encerclement et c’est en s’exclamant avec joie que la poudre n’avait pas sauté que Reno compris quel était le terrible chargement qu’ils transportaient : deux cent barils de poudre à canon. Qu’un seul projectile les atteigne et en touche un, et le navire finirait pulvérisé en l’espace d’une seconde avec la réaction en chaine. Le premier navire ennemi manœuvra pour se lancer à la poursuite de leur cible, mais lentement à cause des dégâts subis, laissant le temps à ses deux vaisseaux alliés pour arriver à sa hauteur et gagner du terrain sur le navire de Trezyn. Reno et ses arbalétriers se placèrent à la poupe et lorsqu’ils firent sur eux, décochèrent quelques tirs et reçurent en réponse quelques flèches imprécises. Encerclés de part et d’autre, le capitaine Trezyn fit tirer les canons à nouveau mais cela ne suffit pas à véritablement se dégager de la pince formée par les deux poursuivants. Les ponts improvisés furent déployés et les pirates partirent à l’abordage. La bataille devint un corps à corps sanglant. Après une dernière salve d’arbalète tirée par ses hommes, Reno sonna le combat. Ses hommes tirèrent leurs rapières de leurs fourreaux et se mirent en formation, leur discipline trancha avec la désorganisation de leurs opposants et de leur propre équipage : de tous le seul qui avait un semblant de formation réelle au combat était le capitaine Trezyn qui, sabre en main éventra plusieurs adversaires. Ses hommes furent lentement submergés par le nombre tandis que la garde à avec Reno à sa tête tinrent bon plus de temps : mieux équipés, mieux protégés ils passèrent au fil de leur rapière plusieurs pirates avant d’être encerclés et contraints de se rendre. Reno leur donna l’ordre de se rendre, cela ne valait pas la peine de mourir pour deux-cent tonneaux. Environ une dizaine de gardes et le capitaine furent pris vivants. Capturés dans les cales d’un de ces navires nourris au pain sec et à l’eau deux blessés succombèrent de leurs blessures. Reno ignora combien de temps s’était écoulé depuis leur capture, et les prisonniers perdirent la notion du temps tandis que les tonneaux avaient été transférés dans les navires pirates. Une nuit vint une opportunité, un des pirates descendit narguer les hommes de Reno avec une de leurs rapières, fortement alcoolisé il en éventra un avec l’arme volée. Trezyn l’insulta, attirant l’attention sur lui et provoqua une réaction violente de leur geôlier. Il rompit la distance de sécurité et commença à frapper le capitaine à grands coups de pieds. Reno se redressa en silence, fit signe à ses cinq subalternes et ils se coordonnèrent pour enrouler leurs chaines autour du cou de leur geôlier pour l’étrangler en silence. La force combinée des cinq hommes fut suffisante pour écraser sa gorge et le tuer. Là ils récupèrent la clef, se libérèrent à la faveur de la nuit et en profitèrent pour évoluer à bord. Les évadés retrouvèrent leurs armes et s’exfiltrèrent vers le pont. Dans l’autre cale, ils trouvèrent un tiers de la cargaison de poudre, et Reno suggéra de s’emparer d’une torche pour enflammer une corde pour détruire le navire et s’enfuir dans les canots de sauvetage. Le plan fonctionna et alors qu’ils furent déjà répartis dans trois barques, mais relativement près, ils ressentirent la déflagration de l’explosion faire tanguer dangereusement leurs embarcations de fortune. La panique à bord des deux autres vaisseaux pirates fit que leur évasion se déroula sans encombre…

Après un jour en mer dans leurs barques, ils furent récupérés par un bateau de pêche qui accepta de les ramener sur la terre ferme à Havresac qui était le plus prêt. Le groupe accepta. Revenus à Havresac sans un sou, ils revendirent rapidement leurs pièces d’armures et rares bijoux pour se payer de quoi manger. Trezyn les abandonna ici, désireux de refaire sa vie à Havresac qu’il connaissait déjà pour y avoir de la famille. Mais laissés pour compte avec leurs simples armes, le groupe de Reno réduit aux cinq amis qu’il avait se retrouva rapidement sans option de retour à la jetée d’or : aucun capitaine de navire n’accepta de les embarquer sans payer une somme exubérante. Cherchant du travail, ils décidèrent de se disperser pour collecter assez d’argent : trouvant des contrats par-ci par-là… Se retrouvant dans une taverne en fin de semaine, ils comprirent qu’il leur faudrait plusieurs années pour payer leur ticket de retour. Tico Polina avoua avoir gagné davantage d’argent que les autres en ayant trouvé un travail pour une bande écumant le faubourg-est d’Havresac. Il avait voulu jouer et parier pour rapporter une grosse somme, pour se faire il avait emprunté un peu d’argent en espérant pouvoir compter sur sa chance pour rembourser son emprunt. Sans succès : et rapidement le remboursement de son emprunt se transforma en travail gratuit. Désormais Tico devait monter la garde de certains lieux et se livrer à transporter marchandises jusqu’à épuisement. Reno décida d’intervenir auprès du caïd qui régnait dans ce coin de ville afin d’essayer de le libérer de ces dettes, mais avec une idée en tête… Au final il se proposa pour que lui et son groupe rejoignent cette bande afin de participer aux recouvrements. Il proposa même de travailler une semaine gratuitement en guise de bonne foi pour prouver leur efficacité. Le chef de bande, un orc se prénommant Rerak accepta amusé par l’assurance de l’humain. Reno parvint au terme du délai à prouver sa valeur et son efficacité et il rejoignit la bande de cet orc.
Pendant deux années, il gagna en influence auprès de Rerak de part sa proactivité, son efficacité et ses conseils. La bande de Rerak avait beaucoup évolué depuis ayant écrasé ses rivaux ou assimilé ceux-ci après les avoir suffisamment déstabilisés, profitant parfois des règlements de compte montés par leurs soins entre deux bandes ennemies pour récupérer leur butin. Mettant à profit les précieux conseils de la comtesse Disitresu, Rerak fut convaincu aussi de diversifier ses activités, investissant dans différents trafics et rackettant les commerces en échange de la « protection » mensuelle de sa bande contre les bandes rivales.

Bien entendu cette rentrée d’argent et d’influence poussa Rerak à se montrer plus audacieux dans ses coups, en dépit des avertissements de Reno sur le fait qu’il était essentiel de rester professionnel et respectable aux yeux de la plèbe. Voulant acquérir par la force une plantation de tabac essentiel à la fabrication d’excellents cigares, c’est avec un certain désarroi que Reno se retrouva à participer à ce raid sous le commandement direct de Rerak qui s’était déplacé avec la majorité de ses hommes pour l’occasion. Il avait d’abord cherché à acheter le domaine Sigmarite, mais s’était heurté à son propriétaire qui ne s’était pas débiné face à cet orc et refusé ses propositions –un courage admirable aux yeux de Reno mais qui frôlait la folie. Le père se chargea d’incendier lui-même la plantation sous les yeux ébahis de la bande à Rerak qui fulmina de rage. Il hurla sur ses hommes sans épargner Reno de se dépêcher de piller la maison des Sigmarites pour que cet assaut n’ait pas servi à rien. En dépit des gains et artefacts récupérés, Reno ne put s’empêcher de penser que ce coup était son plus mauvais depuis son arrivée à Havresac… Rerak devenait trop gourmand, gagner des parts de marché, éliminer des rivaux et récupérer leurs activités étaient une chose, mais Reno avait l’impression que tout allait beaucoup trop vite et que le vent n’allait pas tarder à tourner pour lui et ses compagnons d’infortune… Il était temps de prendre le large tant qu’ils avaient le vent dans le dos. Pourtant deux de ses amis Tissander et Tico décidèrent de rester à Havresac dans la bande, se sentant plus à l’aise dans leur nouvelle vie de brigand plutôt que de retourner servir la comtesse à Beridyos. Reno abandonna la bande, les trois se payèrent un ticket de retour et quittèrent Havresac. Rentrant au bout de deux années passées à Havresac avec Tiberius et Mannis, le trio arriva à la Jetée d’or après plusieurs mois de voyage sans encombre. Ils arrivèrent à la Jetée d’Or et payèrent une caravane de marchands sous escorte vers Beridyos. Lorsqu’ils arrivèrent la ville n’avait pas changé, toutefois Reno fut bien décidé à retrouver son amante. Arcina ne l’attendait aucunement, le pensant mort en mer sans doute, aussi son retour provoqua un certain malaise même si elle semblait curieuse d’entendre son récit. Il comprit bien assez vite à son attitude et la présence d’un jeune homme à ses côtés comme garde du corps qu’il avait été remplacé, aussi son dîner en tête à tête lui parut bien fade. Il n’avait été qu’un pion, et il semblait qu’il avait été hors de la partie suffisamment longtemps pour être dispensable. Toutefois son histoire à Havresac intéressa la comtesse qui, désargentée depuis la mort de son époux, dilapidait le reste sa fortune tout en ayant intensifié sa poigne sur les affaires criminelles de Beridyos afin de maintenir les apparences. Criblée de dettes, Reno comprit que le seul intérêt qu’il avait à ses yeux, c’était les contacts qu’il avait pu se faire pendant ces quatre années.

Amer, lorsqu’il fut invité à boire un dernier verre dans chez elle, il se vit proposer une offre de la part de la comtesse Disitresu, mais il la déclina poliment à la grande surprise de cette dernière. Devant le refus de Reno elle joua toutes ses cartes en main : d’abord la peine, puis la séduction, puis une paie mirobolante, sa propre main (et le statut de comte en conséquence) et le chantage au suicide, mais devant l’obstination et l’indifférence de son ancien amant il lui resta sa dernière carte à jouer : la menace. Menace contre lui, sa famille et ses amis, un mauvais coup à jouer selon son interlocuteur qui ricana. Elle ne le contrôlait plus. Disitresu ordonna à son larbin d’abattre Reno mais tandis qu’il tira sa rapière et s’avança vers lui, Reno sortit une petite arbalète de poing et abattit sa cible d’un carreau dans la tête. Une récompense que Rerak lui avait fournie pour ses services rendus lors de ses premiers faits d’arme. Il réarma manuellement un second carreau depuis le chargeur et pointa le canon de son arme vers Arcina avec une certaine satisfaction, mais à son grand étonnement la comtesse ne le supplia pas, elle le fusilla du regard et resta silencieuse. Reno s’agaça de cette impassibilité face à la mort, et tira à quatre reprises sur la comtesse, tirant un trait sur son passé. Il s’éclipsa non sans un butin pour essayer de retrouver sa sœur. Celle-ci lui ouvrit, mais le jugea sévèrement : étant en lice pour récupérer l’affaire familiale, elle refusa de renouer le lien entre elle et son frère. Dépité, Reno le jour de ses 24 ans comprit que sa place n’était plus ici, et que rien ne le retenait désormais. Il se hâta de rejoindre Tiberius et Mannis pour leur expliquer la situation, Tiberius avait perdu sa famille lors d’une épidémie et n’avait plus un rond en poche quant à Mannis sa femme et ses enfants l’avaient considéré comme morts et avaient quitté la ville après que son épouse fut remariée. Eux aussi avaient tout perdu. Ils quittèrent la ville pour retourner à Havresac, payant leur voyage avec l’argent restant et le butin qu’ils revendirent. Au total Reno fut absent seulement 1 an d’aller et retour avant de revenir à Havresac.



D’Émeraude et de Pourpre (290 -295)



Revenus, ils prirent contact discrètement avec Tico et Tissander afin de jauger le terrain. Il apparut que la situation de la bande à Rerak avait empiré depuis leur départ : sans Reno pour le conseiller et tempérer son agressivité, Rerak avait réussi à se mettre à dos de nombreux gangs rivaux qui n’étaient pas loin de s’associer temporairement pour le neutraliser de manière définitive. Pour Tico et Tissander il fallait réussir à convaincre Rerak de stopper sa folie des grandeurs affichée, mais pour Reno les choses étaient toutes autres : il y avait là un coup à jouer pour rafler le gros lot. Ils laissèrent faire au début, laissant les choses s’envenimer tout en se mettant du côté du principal rival de Rerak, un nain répondant au nom de Throrlok à la tête des Mineurs de Corail. Etant connu de ce gang et compte tenu de la situation, Reno se présenta avec diplomatie pour « assister » les Mineurs de Corail dans leur lutte contre Rerak. Ce ne fut pas facile, mais Reno admit être prêt à donner des informations à ses anciens rivaux contre quelques biens : un navire, un entrepôt et de l’argent. Throrlok refusa l’offre contre l’avis de son conseiller, toutefois ce dernier arrangea une entrevue avec Reno quelques heures plus tard. Il se révéla être un intermédiaire d’une conseillère elfe d’Iphénia cherchant des débouchés commerciaux à Havresac : Asrasterin. Cette personne était prête à accorder un emprunt à un freelance talentueux pour s’assurer d’écouler sa marchandise afin de se doter des moyens de stocker et déplacer sa cargaison, avec une commission de 10% sur chaque vente. Reno réfléchit à l’offre qui était simple et dans ses cordes, mais négocia la commission à 20% ce que le conseiller accepta sans broncher à la grande surprise du Parieur. Avec cet argent en poche, il acheta un navire de taille modeste et légèrement armé mais rapide, ainsi qu’un petit entrepôt avant de se rendre en mer pour percevoir la cargaison. Il fit appel à Tiberius pour retrouver la trace du Capitaine Trezyn dont il acheta la loyauté. Là il rencontra cette Asrasterin en haute-mer avec ses acolytes afin de sceller le pacte et recevoir le reste de l’emprunt promis.

Les deux échangèrent avec cordialité. Le navire de Reno fut chargé en or et en soie, et il fut convenu d’un rendez-vous mensuel à la même date et même heure aux mêmes coordonnées. Cette manne financière fut une aubaine pour les hommes de Reno qui s’acharnèrent à revendre la soie au plus offrant, les rendez-vous étaient assurés pour échanger les bénéfices contre davantage de textile avec retenue d’un pourcentage. Avec cet argent le Parieur développa son propre gang qu’il baptisa « La Ligue du Diamant », tandis que la situation s’envenima entre les différentes bandes. Bien entendu après une rixe mortelle entre les Mineurs de Corails et la Bande à Rerak, Throrlok reprit contact avec Reno pour au final accepter son offre. Le Parieur ne négocia qu’un supplément de 10% sur l’or, demanda un entrepôt plus grand et deux navires supplémentaires, n’ayant pour le moment que très peu d’hommes à sa disposition pour son organisation. Il dépensa une partie de l’argent pour recruter parmi les désœuvrés d’Havresac et se composer ses forces vives : hommes de mains, marins, manutentionnaires, voilà de quoi il avait besoin pour l’heure. Reno confia des responsabilités à Tiberius et Mannis et laissa Tico et Tissander comme agents doubles chez Rerak pour le tenir au courant de ses activités. Mais l’orc n’était pas stupide et avait eu vent du retour de Reno si bien qu’il tendit une embuscade à celui-ci ainsi qu’à Tico et Tissander. Interpelés par un gang ayant mis la main sur une cargaison d’armes de Rerak et cherchant à la revendre, Reno et ses deux sbires se rendirent sur place pour au final être pris au piège par le nouveau lieutenant de Rerak, un elfe borgne du nom d’Aledas. Ligotant Tissander et Reno, il menaça de tuer Tissander si Reno ne révéla pas ses activités et auprès de qui il avait pu se refaire financièrement. Seul Tico resté à l’écart fut épargné pour faire le guet mais ne réalisa pas l’embuscade tendue. Reno resta silencieux, et Aledas commença à découper Tissander pour sa traitrise à la hache sous les yeux de son ami et s’y repris à plusieurs reprises. Eclaboussé par le sang de son acolyte, Reno demeura stoïque même si cet évènement le marqua, les hurlements de Tissander alertèrent Tico qui intervint par surprise et abattit un homme de main d’Aledas d’un coup de masse sur le crâne, ce qui donna le temps à Reno de se libérer de ses liens alors que Tico écrasa sa masse sur le crâne d’un autre sbire de l’elfe. Ce dernier voyant que la situation lui échappa chercha à s’enfuir mais il n’alla pas bien loin : Reno s’était emparé de l’arbalète du premier homme tué et l’abattit de trois carreaux dans le dos dans la ruelle du lieu de rendez-vous. Animé par une rage infernale après avoir été témoin du carnage de  l’elfe, le Parieur perdit son sang froid et s’acharna sur le corps de l’elfe pour lui écraser davantage le visage à grands coup de massue. Tico l’invita à récupérer le corps de Tissander ou plutôt ce qu’il en restait puis de filer avec l’échantillon de cargaison de Rerak qu’ils avaient apporté avec eux. Ils brûlèrent la dépouille de leur ami, et décidèrent de passer à la phase suivante de leur plan. Tico n’était pas compromis, Rerak le trouvant trop bête pour s’opposer à lui.

Attirant Rerak et les autres gangs dans un conflit ouvert, Reno poussa trois gangs déjà en pourparlers à accélérer leurs négociations, jouant l’entremetteur entre les Mineurs de Corail, les Ravageurs, et les Pirates de Voilebrouillard. Rapidement les chefs de quartier de ces trois factions se réunirent devant le quartier de Rerak pour le défier. L’orc ne recula pas et s’avança dans son arrogance la plus totale, et alors que la bataille s’élança sous le regard de Reno et de ses amis qui assistaient à la scène depuis l’un des toits, ils aperçurent une force supplémentaire s’avancer. La garde du Gouverneur était présente pour rétablir « l’ordre ». La guerre entre quartiers avait pris beaucoup trop d’ampleur pour être ignorée, si bien qu’il avait envoyé son poing régler le problème. Sans préavis, en rangs serrés, ils entrèrent dans la mêlée et au terme de très longues minutes de combats, les différentes parties prenantes avaient fini par battre en retraite. Les cadavres des chefs de quartiers avaient été alignées et pendues par les pieds par la suite depuis la plus haute tour afin de nourrir les corbeaux : un avertissement ainsi qu’un rappel pour ceux qui troublaient les affaires d’Havresac, et plus encore celles du Gouverneur. Les Ravageurs, les Pirates de Voilebrouillard, les Mineurs de Corail et la Bande à Rerak avaient été réduites à peau de chagrin. C’est là que Reno, ayant assisté au carnage rentra en scène. Retrouvant sa place chez les rescapés de la bande à Rerak, il profita du manque de leadership et la fracture des différents quartiers impliqués dans ce conflit pour faire main basse sur leurs hommes et leurs ressources en nommant Tiberius, son fidèle second comme chef de quartier. Bien évidemment il y eu des oppositions, des résistances, mais Reno agita la peur des autres gangs et parvint à les convaincre –usant de persuasion ou d’intimidation quand ce n’était pas des responsabilités rentables. Pour les derniers récalcitrants, il demanda des preuves de loyauté de ses nouveaux subalternes en les envoyant faire de la plongée lestée dans les profondeurs de certains coins peu fréquentés des quais.


D’Argent et de Diamant (296 - 301)


Les cinq années qui suivirent furent surtout consacrées à essayer de consolider son pouvoir sur ses hommes sous une nouvelle bannière : celle de la Ligue du Diamant.
Envoyant certains de ses amis comme Mannis tâter le terrain en Cirdan afin d’avoir des débouchés commerciaux et proposer leurs services de transport de marchandises. Les Pieuvres des Sables s’occupèrent également de continuer d’écouler de la soie d’Iphenia jusqu’à atteindre les quotas fixés par le contrat liant Reno à Asrasterin et se libérer de ses obligations. Ces rentrées d’argent permirent aux affaires de prospérer et avec sa petite flotte de sept navires, le Parieur diversifia ses activités maritimes pour le transport de marchandises plus ou moins légales, mais aussi dans certains salons de jeux à Havresac, louant également ses hommes pour récupérer des dettes ou assurer la protection de certains entrepôts. Bien entendu, cela déclencha quelques rivalités, mais celui que l’on surnomma le Parieur se chargea d’investir dans des armes, n’hésitant pas non plus à engager des mercenaires par-ci par là, des ingénieurs ou des alchimistes afin de se concocter des inventions afin d’armer ses navires en canons et autres scorpions ou en substances hallucinogènes diverses appréciées quand il ne s’agissait pas de poisons. Equipant ses hommes de confiance avec des armes plus sophistiquées, la majorité d’entre eux restèrent avec des armes de facture moyenne, surtout ceux en bas de la pyramide. Stockant denrées, argent d’un côté, investissant de l’autre, la vie de Reno ressemblait de plus en plus à celle d’un petit prince marchand, d’un gestionnaire, d’un gangster et d’un négociant pour lequel, les affaires marchaient bien. Il acquit un revolver lors d’une visite à Cirdan qui fut fructueuse, un cadeau pour le dépannage qu’il avait rendu à un client satisfait. En matière de commerce, en dépit des rumeurs justifiées sur le fait qu’il ait vendu de la soie d’Iphenia à Havresac et ailleurs, il chercha à racheter celle-ci en redistribuant à ses hommes quelques primes en fonction de ses résultats annuels, et en distribuait parfois à certains commerces sous forme d’emprunts, quand il ne s’agissait pas de dons ou de participations financières à l’organisation de la Ventis par exemple ou la Saint Udo. Il rencontra au détour d’une auberge Lars Ven Denst avec qui il fit une prise de contact rapide bien que cette rencontre ne déboucha sur peu de choses, si ce n’est quelques contrats à droite à gauche sans grande importance. Ce qu’il cherchait surtout, c’était encore des débouchés commerciaux avec Ineth’uru.

Plus récemment, par l’intermédiaire de Tico, Reno fit la connaissance d’une diseuse de bonne aventure nommée Ivy. Il convainquit son supérieur de la rencontrer, ayant des liens avec le Sabbat sur Havresac. D’abord particulièrement sceptique, Reno fut quelques peu arrogant en sa présence, chercha à la corrompre sans succès, mais ses talents de lecture de l’avenir l’impressionnèrent quelques peu. Lui faisant comprendre qu’il aurait un lien avec la magie à l’avenir, cette révélation intrigua quelques peu le Parieur, tout comme une prédiction qui, plusieurs semaines plus tard, se réalisa. S’étant fourvoyé à son égard, Reno fit amende honorable, et retourna en client régulier sur ses contrats les plus risqués afin d’obtenir des prédictions susceptibles de l’empêcher de prendre des risques dans des expéditions ou accords trop risqués. Les deux commencèrent à entretenir une relation de partenariat, se voyant régulièrement, échangeant prédictions contre espèces sonnantes et trébuchantes, le Parieur commença à s’intéresser aux différentes formes de magies dont l’oniromancie qui, à ses yeux captait son attention tant ses possibilités semblaient infinies et rentables. Par la suite au fil des années, il resta actif et développa son commerce sous la tutelle de Tiberius son chef de quartier. Assurant une manne économique pour celui-ci, Reno du parfois éliminer quelques rivaux, mais s’acquittait des taxes en bonne intelligence, réglant à l’heure et prenant soin de ne pas attirer davantage l’attention, étant conscient que ceux informés de ses affaires avec Asrasterin pouvaient le lui reprocher, aussi Reno s’attelait à faire baisser l’attention ou la jalousie qu’il pouvait susciter chez certaines personnes ; pour lui les affaires étaient simplement les affaires… Havresac était la ville des opportunités pour celui que l’on surnommait le Parieur. Restait à être suffisamment audacieux et clairvoyant pour les voir et les saisir. Après tout son père lui avait dit qu’il n’appartenait qu’à lui de se faire un nom, et même si parfois, son ancienne vie à Arkheynos lui manque, il ne regrettait pour rien au monde sa liberté acquise, et l’avenir qui se dressait devant lui.









A propos de toi


Pseudo : Harbinger le dernier dinosaure

Avatar + artiste : Cassian - anoriel_neural

Comment as-tu connu le forum ? : Bouche à oreille

Quelque chose à dire ? :





Dernière édition par Reno Sylitrius le Jeu 13 Avr - 22:02, édité 2 fois
Reno Sylitrius
Reno Sylitrius

Masculin Localisation : Havresac
Rôle / Emploi : Entrepreneur (criminel)
Messages : 8

Feuille de personnage
Informations:
Arbre de talent: PHYSIQUE
Talent choisi: Tireur d'élite
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue2/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (2/5)
Arbre de talent: PHYSIQUE
Talent choisi: Meneur
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue1/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (1/5)
Arbre de talent: OCCULTE
Talent choisi: Oniromancie
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue1/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (1/5)

Revenir en haut Aller en bas

Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty Re: Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World

Message  Reno Sylitrius Dim 9 Avr - 22:44

Vu ! Ma fiche est prête pour étude, à vous les studios !
Reno Sylitrius
Reno Sylitrius

Masculin Localisation : Havresac
Rôle / Emploi : Entrepreneur (criminel)
Messages : 8

Feuille de personnage
Informations:
Arbre de talent: PHYSIQUE
Talent choisi: Tireur d'élite
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue2/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (2/5)
Arbre de talent: PHYSIQUE
Talent choisi: Meneur
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue1/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (1/5)
Arbre de talent: OCCULTE
Talent choisi: Oniromancie
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue1/5Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (1/5)

Revenir en haut Aller en bas

Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty Re: Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World

Message  Orith Jeu 13 Avr - 22:18

Bienvenue sur Orith, le complotiste amoureux des intrigues !

Tu sais déjà tout le bien ce que je pense de ta fiche, je rajouterai que j'ai adoré lire cette histoire pleine de rebondissement, son histoire avec la comtesse que certains qualifieront de tragique. Non, ce type en a revendre et l'ambition est certainement une qualité qu'il affectionne !

Hâte de le croiser dans les rues d'Havresac même si je suis sûr que ce sera en eau trouble que l'on se verra !

Du coup, en plus des 700 pièces d'or, des dix hommes offerts vu ton poste, voici 300 pièces d'or supplémentaires !

Et félicitations pour ta valid' !
Orith
Orith
Admin

Autre / Ne pas divulguer Messages : 531

Feuille de personnage
Informations:
Arbre de talent:
Talent choisi: Transmutation, Berserker, etc...
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue0/0Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (0/0)
Arbre de talent:
Talent choisi: Transmutation, Berserker, etc...
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue0/0Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (0/0)
Arbre de talent:
Talent choisi: Transmutation, Berserker, etc...
Niveau:
Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Left_bar_bleue0/0Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty_bar_bleue  (0/0)

Revenir en haut Aller en bas

Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World Empty Re: Reno "le Parieur" Sylitrius - The Man Who Sold the World

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum