Je suis une Elfe, donc commençons par l’évidence même. Je suis visuellement jeune, on me donnerait plutôt dans les 20 ans d'âge et pourtant j’en ai plus de 40! Une longue chevelure que je fais alterner entre cheveux longs pouvant atteindre le bas de mon dos, ou bien une qui ne descend que jusqu'à la nuque. Ho, et mes cheveux ont une teinte bleu foncé que l’on ne voit pas partout. Aucun de mes parents n’ont ça, donc peut-être l’une de ces “surprises” qui peut arriver durant le développement d’un bébé. Et en double surprise, mes yeux ont une couleur identique à celle de mes cheveux!
Mon visage encore une fois fait jeune, dépourvue d’imperfection tout de suite visible, pas de boutons ou autres. Et mon front est facilement visible quand mes cheveux ne le recouvrent pas.
Pour le reste du corps, j’ai une forme plutôt fine, des bras qui ne donnent pas l’impression de pouvoir porter de fortes charges, et des jambes qui sont tout à fait standard.
Ma poitrine est quant à elle légère. Suffisamment présent pour être visible même sous mes vêtements, mais sans prendre des proportions quelque peu dérangeantes.
Pour finir, ma taille est relativement petite pour une Elfe, puis que je ne mesure qu'1m75 de haut.

En apparence -donc derrière mon masque-, je peux apparaître comme froide et calculatrice, et difficilement approchable et peut-être même pourquoi pas avec une impression de supériorité qui se dégage de moi. Si je peux laisser cette impression perdurer pour essayer de me donner un certain avantage: la vérité est que je suis une jeune femme avec une passion pour la magie, la conjuration en particulier et que je suis surtout plus à l’aise avec des livres.
Loyal envers le Royaume qui m’a vue grandir, j’avoue que je peux laisser mon intérêt d’Académicienne l’emporter sur certains sens moral, pas d’avancements sans sacrifices!
De plus, je considère que chaque membre d’une armée ennemi fait le choix de très certainement mourir s’ils sont face à moi. La pitié est quelque chose que je n’offrirais qu’à ceux qui déposent les armes, ou ceux qui ne sont plus une menace.
Pour les civils, c’est un cas un peu plus complexe. Si les dégâts collatéraux peuvent être évités, tant mieux. Dans le cas contraire; j’espère qu’ils sont capables de courir vite.

Ma vue sur l’esclavage est simple, c’est un mal nécéssaire en ce bas monde. Et il est fortement possible que pour certains l’esclavage soit mieux qu’un autre sort possible. Est-ce un jugement d’une personne qui n’a pas à se plaindre de son emplacement social? Peut-être bien, on ne me verra pas cependant tenter de sauver des personnes dans le besoin à droite et à gauche. Pas plus qu’on ne me verra les maltraiter.
Concernant toutes les races, bien qu’arborant avec une certaine fierté le fait d’être une Elfe. Je sais pertinemment que cela ne me rend pas supérieur aux autres races, si nous l’étions. Le monde entier serait déjà sous notre règne depuis fort longtemps après tout.

Mon nom est Nyra Fielsen, fille d’Aldera Fielsen et de Malark Fielsen. Nous sommes une famille relativement simple dans le Royaume de Luhorn, enfin simple est vite dit. Mon père est un ancien soldat désormais hors du service suite à une blessure infligée lors d’une grande bataille, il est désormais le tenant du bar du cabaret que tient ma mère au Guet du Maréchal. Cabaret où s'exposent des artistes, mais où certains services plus particuliers peuvent être demandés auprès de certains membres spécialisés du personnel. En bref, un endroit assez populaire.

Mais revenons sur mon cas, je suis né en l’an 258 sous le règne de Phaeris deuxième du Nom. A l’époque, mes parents vivaient dans la métropole de Luhorn la brillante mais déjà leurs plans prévoyaient de bouger pour se rapprocher de la ligne du front, notamment pour vivre au Guet du Maréchal, mon père servant dans l’armée cela lui aurait facilité certaines choses.
J’ai rapidement eu une certaine curiosité pour la conjuration et mon but devint rapidement d’apprendre plus sur cet art. L’école préparatoire fut sans accroc, sans être le meilleur élève de la classe, j’étais toujours dans le haut de la moyenne et bien que par moment bagarreur j’étais plutôt apprécié des professeurs et de mes camarades.
Mon service militaire fut quant à lui un peu plus compliqué, d’un petit naturel rebelle j’ai eu du mal à me plier aux ordres de mes supérieurs mais j’ai une fois la première année passé réussi à m’y faire. Ne dépassant jamais le grade de simple soldat, n’ayant jamais caché mon envie de partir étudier à Arilla.

Ce fut à l’arrivé dans cette prestigieuse académie -qui me coûtât une bonne partie de mes économies ainsi qu’un grand soutien financier de mes parents- que j’ai réussi à prendre mon essor et rapidement ma passion pour le maniement des arcanes me faisait passer plus de temps avec les professeurs, les livres, et l’entraînement me donnèrent la réputation d’être soit en bibliothèque, soit en salle de classe, et jamais ailleurs. Une réputation qui n’était pas si éloigné de la réalité il me faut bien l’admettre, même si j’utilisais toujours ma chambre pour dormir!

Ce furent 18 années passées à étudier encore et encore. C’est simple, j’ai effectué l’année d’ouverture ainsi que les trois cycles avec spécialisation dans la Conjuration. Écrivant plusieurs essais sur le potentiel de cet art pour des domaines tant militaires, que civils, essai écrit sous un pseudonyme en revanche.
Ce fut d’ailleurs en partie grâce à ces essais qu’à la fin de mon long cursus. Je deviens une Académicienne, continuant mes recherches et expérimentations sur la magie, et plus spécialement... La conjuration. Cependant mon choix professionnel fut de retourner dans l’armée qui étrangement commençait à me manquer. D’autant plus que l’assassina du Roi Phaeris II réveilla en moi un sentiment que certains qualifieraient de patriotique. Me rappelant au danger que posait l’Empire.
De plus, travailler pour l’armée m’offrait un vaste domaine de possibilité quant à mes recherches.
Désormais, je suis stationné au Guet du Maréchal, curieux de savoir si mon statut d’Académicienne sera un facteur gênant dans mon intégration, ou au contraire un bonus.

Petite précision d’ailleurs -pour ceux qui auront tellement de temps à perdre qu’ils liront ce petit journal que je fais-. Vous entendrez peut-être que je suis vue très régulièrement portant un masque et ne le retirant que pour quelques rares occasions. Sachez simplement que je le porte depuis le début de mon troisième cycle à Arilla. Sans entrer dans les détails, il s’agit d’un cadeau destiné à m’aider à surmonter un certain stress en public... Et d’éviter que l’on puisse voir les grimaces que je fait sous le coup de l’émotion, ironiquement cela a contribué à me donner une réputation de femme froide et calculatrice. Bon d’accord je peux manipuler la glace donc le jeu de mot est trop facile, et calculer peut se comprendre. Mais quand même, je ne m’estime pas être une sociopathe! Quand même! ... Et puis il faut bien admettre que j’ai toujours trouver que cela me donnait un air mystérieux. Et j’aime ça, j’ai le droit d’avoir mes p’tits trucs non?
Et la raison pour laquelle -j’espère- les illustrations vantant mes futurs exploits -j’espère vraiment- me montreront avec un bâton/sceptre? Je l’utilise tout simplement car... Eh bien parce que j’aime bien, en prime cela me donne un dernier recours en cas de corps à corps et c’est également pratique pour la marche!