Chevelure d’albâtre. Yeux bleus acier. Regard de rapace qui fond sur sa proie. Le physique de Maddie est assez atypique pour être dénoté de celui des autres femmes. Une partie de ses mèches de cheveux est blond comme les blés, vestiges de ses ancêtres sirènes. Son nez est petit, retroussé et s'agite de haut en bas quand elle éternue. Lèvres pulpeuses, à l'image de tout son physique. Dents en or dans sa bouche. La dame a des sourcils bien dessinés, presque parfaits. Peau blanche et laiteuse, des cicatrices sur ses bras et ses mains prouve son inclinaison guerrière. Aura sereine, comme si l'on était apaisé près d'elle. Le visage est ouvert, solaire. La voix, chaleureuse.

Elle est façonnée par des années d’entraînements, et de combats en tout genre, sur mer comme sur terre. Epaules larges, poitrine opulente. Gorge déployée dans un bustier blanc ou bleu, aux couleurs de la flotte navale. Sa taille est approximativement d'un mètre quatre vingt huit, pour quatre vingt kilos de muscles. Plutôt que fine, elle est robuste. Pas vilaine, elle a son propre style. Un manteau de capitaine sur les épaules, épaulettes garnies d'or, des coutures complexes font des symboles marins sur le bleu  de sa teinture. Oreilles percées, piercing en forme d'ancre, thème marin jusqu'au bouts des ongles, parfaitement manucurés. Les mains disparaissent sous des gants de cuir noir.

Elle porte sur elle son métier, et ne cache pas son dévouement pour l’empereur. La jeune femme se perche sur des bottes rehaussées, qui lui donne l'air d'une très grande femme. Elle est plus à l'aise pour combattre ainsi, même si cela peu paraître étonnant. Il paraît qu'elle porte un tatouage quelque part, cela reste à prouver.

Difficile à cerner. Si le corps est un temple, c'est celui de la dépravation qui tiens son esprit ; Sulfureuse et alcoolique. La dame joue de ses charmes pour entretenir le mythe de son existence. Elle est capable de tout, pour gagner un combat, ou une simple partie de carte. Les coups bas. La triche. L'emploi de magie en cas d'extrême nécessité. Pas de pitié, règle numéro une. Les prisonniers coûtent de l'argent à son gouvernement. Elle les préfère mort. Justice expéditive. Expédition punitive. On la privilégie dans le cœur de l'action, et pour les actions d'éclats, ou les missions suicides. Tête brulée sans peur, ni reproche. Elle calcine la nicotine dans sa bouche, les volutes dessine une forme géométrique bien connue. Le cercle. Elle fait partie de celui, restreins, des combattant d'exception, et n'hésite pas à s'en servir.

Peu causante, sauf les jours de pluie. Son passé, elle le traîne mais ne le délivre pas à n'importe qui. Son cœur, elle l'a déjà offert, et ne souhaite plus le porter en étendard. Ses cuisses restent accessible, mais point ses sentiments. Émotionnelle comme un maelstrom, ou une explosion. Elle est impulsive, fonceuse, brutale, vindicative. Violente avec ce qu'elle n'aime pas. Le désordre et la honteuse rébellion des pirates, comme des révolutionnaires. Elle se considère garante de la paix dans le monde, et ne souffre aucune exceptions, aucune contradiction à ce état de fait. Tyran sans cœur, chasseresse implacable.

Elle excelle à lire une carte marine, et à diriger un navire. Long apprentissage, qu'elle a suivit avec beaucoup de sérieux. Sa famille est l'une de ses petites noblesse, qui a toujours tourné en rond dans les pattes de l’empereur et des grandes familles de l’empire. Élevée pour les servir, comme un cadeau aux cristaux et à leur empereur, par son père et sa mère. Héritage.    

Détails  : Chausse du 44. Fume des cigares après une victoire. Accro au boulot, incapable de déconnecter, même en permission. Plutôt salé, que sucré. Son surnom "Mère Tempête", vient d'une bataille navale qu'elle a remporté grâce à un orage virulent.

▬ Née dans le carcan familial, fief des idées nobles, et terreau fertile de l’empereur. Petit noblesse qui s'expatrie du bastion pour venir papillonner dans le giron des plus grands à la capitale. Coincée entre devoir et tradition. Elle trouve sa place dans la marine durant son adolescence, sans avoir eu la volonté propre d'y entrer. Elle y découvre la rigueur et la violence. Ca lui plaît.

Son père est le directeur générale d'un syndicat, La Marine Marchande qui s'occupe d'approvisionner l’empire en fourniture pour ses combattants sur le front. Ses navires sont de mèches avec certains hauts gradés pour les garder sous bonne surveillance.

Il offrira sa fille à l'Empire  pour se faire bien voir des cristaux. Peine perdue, trop imbu d'eux même, cela n'aura pas vraiment l'effet escompté.

▬ Tradition, honneur, courage. Trois valeurs qui sont imbriquées dans l'éducation de Maddie. Sa cause est juste, son combat est sain. Elle tue, non pas pour le plaisir, mais par nécessité. Elle a apprit qu'être impitoyable prévoit de nombreux tracas. Que la force prévaut sur la moralité. Que la guerre, prépare la paix. Élevée dans le carcan familiale par des percepteurs privés coûtant une fortune, elle acquière les bases avant d'être envoyée dans les régiment amiraux, faire ses classes pour la plus grande gloire de l’empire. Elle est donc un pure produit de l’empire et elle en est fière. Pour elle, le système permet de garder en vie de nombreuses âmes innocentes, et ses nombreux combat sur le front, et les exactions qu'elle a put y voir, l'ont poussé à devenir intraitable. Impitoyable, inflexible, incorruptible. La rigueur de ses parents se retrouve jusque dans sa tenue, qui est toujours tirée au cordeau. Elle a également hérité du côté vendeur de son père, et sait polir ses arguments jusqu'à en faire des armes.

▬ Après son apprentissage "classique" de petite noble nobiliaire, dans la grande salle de bal de son père, éclairée par les grandes baies vitrées qui donnent son nom à la "Salle du Soleil", c'est  sans regret aucun qu'elle quitte sa mère et son père. Pour autant, ils ne la lâchent pas dans la nature, s'étant arrangés avec le Capitaine Normigold, pour lui faire passer son service militaire sur son navire, à la jetée d'or. Elle passa une année à briquer le pont, comme n'importe quel autre mousse, puis usa ses mains dans les manœuvres les plus hardies, Normigold étant connu pour son caractère sévère, mais juste, emporté mais toujours dans cette justesse de l'âme, qui sied aux officiers. Elle passera la suite de son service à être son assistante, tout au mérite, qu'il lui a dit quand ils se sont quitté en très bon termes. C'est sans surprise qu'elle prendra la mer une fois son service accomplis, sur son propre bâtiment, avec ses règles et ses prérogatives.

▬ L'amour d'un homme. Elle découvre l'amour, comme toutes les ritournelles, au printemps. La douce jeune fille se fait piétiner le cœur, et devient une garce salace. Elle aime les hommes pour leur virilité, ça s'arrête là depuis.

▬ Véritable figure de proue des femmes dans la navale, elle à tendance à les préférer  aux hommes dans son équipe de tête ,  elle les considère d'un mauvais oeil, cruel et barbare la plupart du temps. Utile pour être de la chair à canon, guère plus. Et puis, quand on a passé son temps à se faire rabaisser par des hommes durant son adolescence, on en garde une rancune tenace.

De nos jours, sur les mers ...

Les embruns de la mer, l’odeur des algues et celle de la poudre étaient sûrement ses favoris. Rien de mieux qu’un expédition sur une mer d’huile, leur vitesse exclusivement due à des hommes qui ramaient ou au vent qui faisait gonfler les voiles, leur donnant cette courbe que certaines femmes pouvaient envier. Pour autant, celle qui menait l’équipage au combat, n’en faisait pas partie, corset blanc sur une peau halée, elle savait mettre en exergue ses arguments, comme ses canons, pour faire parler la quincaillerie. A bords, c’était l’effervescence, tandis que son quartier maître ne s’occupa de tout chapeauter, elle s’improvisait timonière, car il y’avait un manque évident de bras à bords… Elle se promit de retourner en ville, et de recruter les marins qui lui manquait, quand elle pourrait. Pas de chichi pour l’instant, s’il y’avait une ligne de front terrestre, la maritime n’était pas en reste, même avec un statut quo, elle devait composer avec les pirates, et les corsaires de Luhorn. Et ils avaient des arguments à faire valoir … Heureusement, toujours avec sa fidèle boussole et son incroyable monocle, elle pouvait voir se dessiner les couloirs, et les forces tempétueuses de la mer, comme des océans de ce monde. Elle pouvait savoir exactement ou ils se trouvaient, et comment gagner quelques miles, quelques nœuds de plus, pour que d’autre finissent au bout d’une corde, ou à la merci de ses canons.

Et il ne fallait pas attendre une quelconque grâce de l’empereur, ou bien de la pitié de la part de la capitaine de ce navire anonyme, peint en bleu, les rames dépassant par des trous dans la coque, et ses canons tirant des salves de fer et de feu, pour faire couler le bois, les larmes et le sang. Pour l’Empereur, toujours.


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