Niveau de vie et technologiques par Factions

L'Empire d'Arkheynos n'est pas connu pour les vies luxueuses que mènent ses habitants. Si les villes ne se ressemblent toutes pas, une chose est constante : ici il y a bien plus de travailleurs et d'ouvriers, qu'il n'y a de bourgeois et de riches propriétaires. À la capitale, l'air est de plus en plus épais, il y est difficile de se sentir à l'aise au milieu de ses immenses architectures victoriennes qui cherche à écraser le passant moyen devant la grandeur de l'Empereur.  Les nombreuses usines dégagent en général une épaisse brume qui noircit le ciel. Milagre et Pandora sont le rayonnement économique et culturel de l'Empire, la vie y est saine, il n'y a aucun soucis à se nourrir à sa faim de mets gourmands et équilibré, et il s'agit d'un cadre idyllique tant pour se former, que pour confirmer sa foi dans l'Empereur-Dieu. Enfin la Jetée d'Or est sûrement l'endroit le plus infect de l'Empire. De nombreuses pestes s'y sont déclarées, et la population là-bas, y vit constamment avec la peur de voir une nouvelle éruption d'une maladie agressive. De plus les rivages sont difficiles de navigation pour les novices la concentration de créatures est gargantuesque.
Si le citoyen moyen de l'Empire s'en sortira relativement facilement, il n'est pas rare de voir certaines zones pauvres où des clochards s'entassent dans les rues, manquant de nourriture, ou de vêtements.
Il existe de nombreuses orphelinats pour s'occuper des innombrables progénitures qui perdent leurs parents sur le front. Et dans chaque ville on peut compter au moins une église, majoritairement plus.

Dans les villes d'Arkheynos, la technologie ne va pas plus loin que l'utilisation du charbon et de machines à vapeur sommaires. On trouve l'eau courante en villes et dans la plupart des campagnes, sauf dans les régions les plus pauvres. Mortuary est une zone technologiquement plus efficace, bien que plus lugubre et malsaine, ici bien des technologies sont alimentés à l'aide de la magie occulte. Pour le reste du continent la bougie éclaire encore les ruelles et les maisons.

Le transport à cheval ou en calèche est le plus commun au sein de l'Empire d'Arkheynos. Il est aussi possible de se déplacer à dos de roc, ou de dragon, pour ceux ayant réussi à en apprivoiser. Il existe enfin certains transports de masse, comme les dévore-ciel, gigantesque baleines volantes, ou les zeppelins assurant la liaison entre l'Empire et Boreas, et entre les grandes villes de l'Empire. L'Empire est également relié aux autres factions par bateau.

Grâce aux miracles de la sorcellerie, et à une démographie plutôt faible, les ressources sont abondantes et manquent rarement. Tous les habitants ne se valent pas : si le magistère moyen jouit d'un confort supérieur à celui du simple chercheur, ou d'un artisan, disposant notamment de terres, grâce à son statut de vassal, le manque et la famine restent des notions rares et peu connues par les dernières générations. Une telle richesse serait inenvisageable, économiquement parlant, sur l'entièreté du continent. C'est le rapport démographie/superficie, qui permet aux elfes d'être aussi aisés. C'est d'ailleurs un des arguments les plus forts utilisés contre l’expansionnisme lornois.

Il est assez difficile de parler « technologie », lorsque l'on est capable de défier et tordre les lois fondamentales de la thermodynamique. L'intérêt du charbon, lorsque l'on manipule le feu à son bon vouloir ? L'intérêt, en fait, de se salir les mains, lorsque les éléments sont à nos pieds ? Encore une fois, le rapport démographie/superficie joue en faveur des elfes. Chaque artisan, chaque agriculteur, peut apprécier les bénéfices de la magie arcanique. Il n'existe pas de « pénurie » à proprement parler, sauf, peut-être, au niveau des Lignes Telluriques, toujours plus endommagées par la suffisance du royaume. Cependant, certains ingénieurs d'Ivamel sont capables de façonner des homoncules alchimiques, à base de glaise, de terre et d'enchantements. Tandis que les golems arcaniques, eux, sont un astucieux mélange d'alchimie, oui, mais d'aussi d'énormes cristaux arcaniques, et de métallurgie avancée.
Les elfes ont développés d'astucieux systèmes de traitement des eaux et des déchets grâce à la magie arcanique. Ils s'éclairent également grâce à la magie, avec des lampes et lanternes enchantées.

Au quotidien, les elfes du Royaume de Luhorn se déplacent à cheval ou en calèche. Les chevaux sont considérés comme des animaux quelconques, et certains elfes ont acquis le privilège de se déplacer à dos de grands félins, rapides, puissants et polyvalents. Certains véhicules particuliers ou publics propulsés par magie sont également utilisés. Mais le moyen de déplacement le plus efficace des elfes reste les portails, installés dans chaque grande ville du Royaume. Les portails coûtent cher, mais permettent un déplacement quasi-instantané entre deux points. Les déplacements en portail provoquent cependant ce qu'on appelle le "mal du portail" chez leurs utilisateurs, provoquant des nausées, des vertiges et parfois une désorientation ou une confusion. Il est néanmoins possible de s'y habituer à force d'utilisation, et chacun y est plus ou moins sensible. Il existe également des zeppelins propulsés par magie qui relient Luhorn à Boreas et Iphenia, ainsi que des bateaux.

Iphénia est une nation où le niveau de vie générale des populations est assez élevé, en cela aidé par sa neutralité politique l’empêchant de perdre hommes et ressources dans une guerre tantôt violente, tantôt larvée comme cela se passe entre le Royaume et l’Empire. Nations prospère autant économiquement que culturellement, elle combine à la fois la rigueur elfique avec le sens de l’innovation des populations humaines. Néanmoins, ce tableau général n’est pas sans quelques nuances en fonction des provinces de la théocratie. A Aegys par exemple, les différences sociales sont marquées, mais le niveau de vie de la ville reste élevé, et ses quartiers pauvres correctement entretenus, tandis qu'à Olios, on distingue nettement les quartiers riches bénéficiant d'un très haut niveau de vie, des quartiers pauvres où règnent insalubrité, maladies et saletés, et où les bâtiments sont délabrés et les rues boueuses et laissées telles quelles. Le niveau de vie à la campagne est aussi correct qu'il peut l'être.

La technologie civile Iphénienne incarne une dualité entre une technomagie fournit par Cirdan (et nettement inférieure à ce qu’elle fait pour elle-même) et une utilisation de haut niveau de magie arcanique et notamment d’enchantement. Ainsi grande problématique pour les dirigeants, Iphénia n’est pas autosuffisante sur le plan technologique et énergétique se voyant dans l’obligation d’importer des services des ingénieurs de Cirdan et des cristaux de mana pour nourrir ses systèmes en provenance de Luhorn. L'eau courante existe en ville, ainsi que l'éclairage public et de traitement des déchets. Ce n'est pas toujours le cas dans les campagnes.

Au quotidien, le cheval et la calèche sont le moyen de transport classique sur les terres d'Iphenia. Son statut insulaire lui a cependant permis de développer un excellent transport maritime pour rejoindre les autres nations, ainsi que pour les déplacements intérieurs. Des véhicules alimentés par la technomagie sont également observés.

Havresac est un mélange hétérogène des classes sociales. Le plus fortuné côtoie parfois le plus pauvre des clochards. La classe moyenne étant la plus nombreuse, le niveau de vie de celle-ci est correct sans être une vie dans l'opulence. Entre les impôts, les dépenses dans les besoins primordiaux, il reste à peine de quoi se faire plaisir. La liberté a un prix. Evidemment, les fortunés ne sont pas assujettis au même règles. De manière générale, la vie à Havresac est correcte.

Havresac se repose énormément sur le charbon, la poudre noire et la mécanique, qu'elle tire de son alliance avec Ineth'Uru. Les industries d'Havresac fonctionnent au charbon et à la vapeur, et il n'est pas rare de croiser des individus portant des armes à feu. Cependant, ses machineries restent sommaires et servent généralement au transport de fret, au chargement et déchargement de marchandises, et à la confection de bateaux. Au quotidien, on peut noter une nette différence entre la classe bourgeoise d'Havresac qui bénéficie de l'eau courante et du chauffage et de l'aiclairage au gaz et au bois, et le reste de la cité qui s'éclaire à la torche ou à la chandelle, tire son eau des puits et de chauffe au poêle.

Le déplacement en monture est impossible à Havresac, en raison de l'escarpement et de l'architecture particulière de la ville. Il y a cependant de nombreux systèmes mécaniques d'ascenseurs normalement utilisés pour les marchandises, mais parfois aussi par les humains. Bien entendu, c'est le transport maritime qui reste privilégié à Havresac, que ce soit pour relier les autres nations, où au coeur de la ville à l'aide de nombreux canaux et voies d'eau qui desservent toute la cité. Il est également possible de relier certaines factions par zeppelin, et un train passant par un tunnel sous la mer a été mit en place en collaboration entre Havresac et Ineth'Uru.

Il existe une grande disparité de niveau de vie entre la haute-ville, l et le gouffre de Cirdan. Dans la haute-ville, on trouve une population riche, ayant accès à l'éducation, la santé, la culture et de nombreux divertissements, tandis que dans le gouffre, la survie est une lutte de tous les jours. La pauvreté entraîne la criminalité et l'insalubrité. Ces deux populations ne se croisent que rarement, voire pas du tout.

Grâce à la technomagie, la haute-ville bénéficie d'une énergie propre en abondance, qui permet d'alimenter l'éclairage public, le traitement de l'eau et de l'air, ainsi que certains couloirs de déplacement entre les coins de la cité. Des automates utilitaires permettent de simplifier la vie des citoyens en effectuant pour eux des tâches du quotidien. Dans le gouffre, les habitants ne bénéficient que peu de la technomagie, et se reposent plus sur du bricolage sommaire, impliquant la mécanique.

Dans la haute-ville, des couloirs permettant d'accélerer le déplacement des habitants reliant les points d'intérêt de la cité. La technomagie permet également d'alimenter divers moyens de transport, tels que les zeppelins reliant Cirdan à Iphenia, Luhorn et Havresac, des aeronefs pour les particuliers, et des navires propices au commerce.

A Ineth'Uru, l'air est si saturé que la vie y est difficile quoi qu'il arrive. L'air frais et les produits frais sont difficilement accessibles, même au rez de chaussée. Les plus riches se reposent largement sur l'import depuis Arkheynos et sont en mesure de s'offrir une vie très confortable, mais les classes moyennes et pauvres doivent se contenter de ce qu'on leur donne. Cependant, les différentes classes sociales se mélangent sans problème, et on croise souvent l'aristocrate assis à côté de l'ouvrier. La qualité de vie se dégrade considérablement en descendant dans les sous-sols.

Ineth'Uru est la maîtresse de l'industrie sidérurgique et mécanique, qui repose presque exclusivement sur l'utilisation du phlogiston, et parfois du charbon ou de la poudre noire. La grande majorité la machinerie à Ineth'Uru fonctionne à la vapeur, que ce soit pour l'industrie minière, le transport ou la vie de tous les jours, et les habitants l'utilisent dès qu'ils le peuvent, grâce à des systèmes mécaniques souvent bidouillés qui leur permettent d'améliorer leur quotidien. Au rez-de-chaussée, la ville bénéficie de l'eau courante, d'un système d'éclairage et de chauffage au gaz. Dans les sous-sols, la technologie est exclusivement réservée à l'industrie. Ineth'Uru est célèbres pour ses robots et ses exosquelettes alimentés au phlogiston, que ce soir pour l'industrie ou le combat.

Le rez-de-chaussée de la ville est silloné par des tramways fonctionnant à la vapeur, accessibles à tous. Certains conduisent jusque dans les sous-sols, ou des métro souterrains et des ascenseurs prennent le relais pour emmener les ouvriers jusqu'à leurs lieux de travail. On trouve à la surface des chevaux et des calèches, qui tendent à disparaître pour être remplacés par des véhicules mécaniques individuels alimentés au phlogiston, même si ils ne sont pour l'instant réservées qu'aux plus riches. Des zeppelins et des aeronefs sillonnent le ciel pour des trajets intérieurs ou vers les autres nations, également reliées par bateau, etun projet de développement d'un tunnel où circulerait un train est actuellement en construction entre Havresac et Ineth'Uru.