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Rose - Terminée

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Rose - Terminée Empty Rose - Terminée

Message  Rose Mer 29 Mar - 18:31





Rose



Race : Aasimar

Sexe : Féminin

Âge : 37 ans

Taille : 1m75

Rôle ou personnage prédéfini : non

Alignement : Neutre Mauvais




Faction/Ville : Havresac

Métier : Perceptrice

Aptitudes souhaitées : Bretteur 2, Dissimulation 1, Dompteur 1

Artéfact, gadget ou animal demandé :

Un jeune stalk de 1m des dents moins développées néanmoins existantes et surtout un physique presque aussi terrifiant que ses congénères réputés pour leur aspect de cauchemar. Elle l’a appelé Hellébore, à l’image de la fleur réputée pour provoquer des arrêts cardiaques. Sans doute Rose trouvait-elle cela approprié pour résumer l’aspect de sa charmante bête de compagnie.




Description physique



Pour une habitante d’Havresac, Rose, en plus de son nom, est une personne assez colorée, vive en teintes. Là où on préfère de la sobriété au maximum pour ne pas se faire remarquer par les mauvaises personnes, ses fréquentations ont permis à la nordique d’assumer sa chromatique. Elle n’arrange aucunement la singularité de son aspect par pur désintérêt de cette « norme ». Après tout, Havresac ne méprise personne qui mérite son estime.

A l’inverse de certains membres de sa race, l’apparence de Rose n’a pas l’aspect polaire. Les baies et les plages ont fait légèrement dorer sa peau autrefois presque translucide, elle n’en demeure cependant pas moins pâle, très pâle. On retrouve cependant quelques traits communs au noble sang aazimar, les veines de ses avant-bras brillent d’une teinte bleue claire et dans son dos, deux minuscules ailes inutiles dépassent à peine la largeur de son buste.

Sa chevelure qui eut définit son prénom, question de simplicité extrême, est le résultat supposé de ce qui aurait dû être une teinte rousse, mais largement éteinte par le sang de son ethnie. On suppose que sa lignée a dû se retrouver un jour souillée de sang humain, sa mère partageant une teinte similaire, mais à la profondeur et nuance bien plus appuyées. Ses yeux sont ceux de son père, un verre vitreux qui se confond avec un bleu canard sous une lumière vive.

La silhouette de Rose est décevante pour une descendante du peuple ascendant. Pas de bras de la taille d’une cuisse … mais des cuisses respectables et des mollets qui ont connu de nombreuses courses. Elle n’est pas dénuée de force, mais un seul regard à son aspect que certains considéreraient comme maigrichons, surtout dans cette cité-ci, permet de gagner en confiance vis-à-vis des chances de survie à un affrontement avec elle. On ne peut lui retirer cependant la fermeté de ses membres et la souplesse de son anatomie.

Enfin, le style de la perceptrice est … original. Elle n’a pas véritablement d’influence de ses origines sinon les quelques bandes enroulées étroitement autour de certaines parties de son corps. Le reste est toutefois étonnamment riche et centré autour d’un thème floral. Cela n’a rien d’anodin …





Caractère





… car s’il y a bien une chose que Rose aime, ce sont les fleurs. Elle n’en discrimine aucune, en collectionne de tous types et prend grand, très grand soin des plantes dont elle a la charge. Elle ne les utilise même pas pour des poisons, pour quoi que ce soit en rapport avec la vie singulière qu’entretient sa communauté. Ce qui l’attire, c’est leur beauté, c’est tout. Elle connait leurs propriétés pour certaines, mais se fiche éperdument de les raffiner en réactifs. C’est son plaisir coupable et l’une de ses seules extravagances, la seconde à énumérer étant Hellébore.

Les deux principales vertus de Rose sont son sens de la dignité et de la cohérence. Une grande partie de ces valeurs, acquises dans la rancune au travers d’une éducation qu’elle ne respectait pas, ont été à l’origine de son exil volontaire de Trôneblanc. Déjà adolescente, elle était femme à faire son chemin seule, indépendante. Encore aujourd’hui, la solitude de l’aazimar demeure sa meilleure amie. A force d’expériences, elle fut forcée d’admettre que l’unité ne rivalisait en rien avec une bande organisée et avec le temps, elle commence à développer un côté fédérateur au relationnel très représentatif d’Havresac ; basé sur l’intérêt, sans détour et soutenu par la pointe de lames.

L’organisation. Grand vice de Rose. C’est une maniaque, sans détour, sans allègement. C’est une maniaque à tous les niveaux. Que ce soit au niveau de la propreté, au niveau du rangement, de l’exécution de ses tâches, du lissage du bois de sa cabane ou encore de la cuisson de ses dîners … en résumé, tout doit être parfait ; parfaitement comme elle l’aime.

Dans ce schéma, Rose déteste la paresse, l’incompétence et la malhonnêteté … mais seulement lorsqu’elle en est la cible. Elle est cependant plutôt honnête, ou aime se définir ainsi. Toutefois ; « J’ai honnêtement dévié la vérité » est monté au rang de slogan dans le vocabulaire de l’aazimar qui juge qu’aucun moyen n’est mauvais pour maintenir la paix du Gouverneur dans les rues et auprès des malins qui auraient une crampe à la main lorsqu’il s’agit de payer. Car si Rose est perceptrice, c’est parce qu’elle sait se montrer « convaincante » et elle sait jauger lorsque c’est nécessaire ou non. Elle est au fait des ristournes allouées à certains privilégiés dans les bonnes grâces de Vothan.

Mais sa plus grande qualité dans tout ce système est l’une qui se voit difficile à nommer ; fermer sa gueule et obéir. Au royaume des chuchoteurs, Rose est une muette. Sa fidélité au régime imposé est sans faille et elle applique au mieux de sa capacité la seule loi qui compte à Havresac ; si le gouverneur le dit, alors, c’est comme ça et pas autrement.





Histoire





Naître, c’est aimer naïvement. Grandir, c’est tuer la naïveté. Il n’y a aucune histoire à raconter dans l’enfance d’Ymleïa, rien d’autre que de la désillusion fulgurante et la déception d’être née parmi les cons. Ce sentiment avait commencé dès ses dix ans et la jeune fille faisait preuve d’une maturité impressionnante. Sa mère le lui faisait souvent remarquer, désirant sans doute la valoriser, mais bien vite, Ymleïa eut l’impression qu’elle se faisait acheter. Une ambiance pitoyable régnait à trôneblanc. Sa mère la saoulait de ses louanges, en bonne éducatrice qu’elle pensait être, et toute la cité semblait transpirer un genre de mièvrerie qui la faisait grincer des dents. Le sentiment du faux semblait écrit dans la neige.

Elle comprit à ses quinze ans d’où venait le malaise. Une souveraine même pas Aazimar, supposée être leur génitrice, une aversion de plus en plus grandissante pour sa mère qui, à force de vouloir l'aimer, la rendait détestable. Ce n'était pas ce dont elle avait envie et c'était encore moins ce qu'elle pensait mériter. Il n'y avait aucune gloire à se voir dorloter, il n'y avait aucune saveur à la vie sans difficulté, sans danger. Alors, elle partit. Tout simplement. Il n’y avait pas d’histoire. Pas d’histoire avant Rose.

Une autre désillusion la saisit sur son trajet, Ymleïa, qui avait abandonné son nom comme son prénom, cherchait désormais un dessein. Si c’était une tâche aisée, personne n’aurait cette problématique. Trois ans durant, elle vagabonda sur la route, ici et là, n’ayant guère cure de cacher ses origines. Elle était partie vers le Sud, ignorant tout du monde qui l'attendait hors des murailles de Trôneblanc. Elle n'était pas une exploratrice, elle avait juste envie ... d'inconnu, envie de fuir le confort qu'on lui offrait.

Passant de nombreuses semaines sur des routes qui ne menaient nulle part, Ymleïa trouva un royaume. C'était un empire, grand, chaque personne ici avait le même mot aux lèvres "Empereur". Une culture qui lui rappelait trop la niaise mentalité de sa famille. Elle ne mit pas longtemps à haïr cette région ... mais il fallait bien manger. Les gens autour lui ressemblaient, simplement plus mats, à côté elle était blanche comme un ... ouais. Surtout, aucun d'eux n'avaient d'ailes. Tous étaient sciés sous son passage, ils la dévisageaient comme si elle s'était baladée sans fringues. L'idée qu'elle passerait trois ans parmi eux l'aurait faite rugir, mais c'est ce qui arriva.

Elle survécut grâce à des travaux temporaires en tant que coursière, d’abord, puis s’essaya à des missions qui lui imposèrent de se familiariser avec l’art d’en foutre plein la gueule à autrui.

Deux choses furent alors très claires ; elle n’avait pas le gabarit de son espèce pour l’aider et les quelques leçons d’escrime de son adolescence n’étaient clairement pas au niveau de ce qu’il y avait là-dehors. Sa première mission avait viré au fiasco. Saignée à blanc par une lame en travers du ventre, l’aazimar crut perdre ses intestins et sa vie pour de bon. Le type qu’elle escortait, un marchand bien trop riche à son goût, se fichait bien de sa vie. Il avait embauché une douzaine de mercenaires et n’avait accepté la jeune femme à peine adulte que parce qu’elle se revendiquait du peuple nordique. Le plan, du coup, c’était de la laisser saigner pour ne diviser la prime qu’en onze.

Sur la troupe de mercenaires, personne n’y vit d’objection. Y avait rien à perdre à la laisser mourir et la sauver, c’était s’exposer à la colère des autres. Il n’y eut qu’une femme pour avoir pitié d’elle et qui préféra la charité à la paye. Elle abandonna le convoi et sa prime pour sauver Ymleïa qui était encore gamine. C’était limite, vraiment limite, au moment où le convoi partait, l’aazimar avait laissé une flaque bleue sur le chemin de terre, au milieu de toutes les autres rouges. C’était l’apothicaire du groupe qui ne faisait manifestement pas ce métier que par passion. Au milieu de la troupe rivale désormais éteinte, l'alchimiste essayait de sauver la plus innocente de leur escouade, dont elles ne faisaient officiellement plus partie. A ses yeux, peut-être fallait-li préserver l'unicité de son espèce, peut-être même l'avait-elle confondue avec une corruption.

La perte de sang fut telle que la jeune aazimare mit plusieurs jours avant de récupérer pleinement ses capacités. Lorsqu'elle émergea, Lydia, sa sauveuse, lui demanda son  prénom.

- Rose.

Un nom plat, sans la moindre appellation pour symboliser l'appartenance à une famille. Rose c'était juste la couleur de ses cheveux, rien d'autre. Il n'y avait pas besoin de plus. C'était pour elle l'option de la facilité pour éliminer de son identité ce qui faisait d'elle un individu. Rose, c'était ça, c'est tout. Elles parlèrent pendant de longues heures, sans que "Rose" ne daigne donner le moindre détail sur son passé, Lydia en dit beaucoup, en revanche. Exilée de Luhorn, désalignée avec les valeurs, elle gagnait sa vie sur les routes ennemies et ne trouvait du travail que lorsqu'elle était la dernière option pour les arkheynosiens qui la fléchaient presque à vue, avec ses oreilles en pointe. Elle cherchait à rejoindre une île ... "Havresac". C'était la première fois que Rose entendait le nom de l'archipel. Lydia passa tant de temps à en vanter les mérites qu'elle sembla décrire un havre de liberté, loin du dogmatisme des grandes nations. L'idée séduit largement Rose et lorsque l'elfe lui proposa de l'accompagner, elle ne mit pas longtemps avant d'accepter.

Elles firent chemin jusqu'aux côtes, prirent le bateau jusqu'aux îles et mirent pied sur le sol d'Havresac. La désillusion, éternelle amie, sembla pourtant frapper Lydia plus durement qu'elle ne heurta l'aazimare. Ici, tous étaient des enflures qui ne servaient qu'eux-mêmes. C'était parfait. Outrepassant la déception et surtout, après s'être laissée convaincre par Rose, Lydia dépensa le reste de son argent et une promesse de retour contre un emplacement pour une boutique de plantes. Rose, très peu envieuse d'être redevable à qui que ce soit, décida de braver la rue. Cela ne lui réussit guère et pendant près de deux ans, elle devint une traîne-misère qui squattait chez l'apothicaire du quartier par occasion. Des rumeurs sur leur relation à toutes deux leur valurent les propositions les plus étranges, mais elles leur passaient au-dessus de la tête.

Ce n'est qu'à ses vingt ans que quelque chose vint perturber cette routine misérable. Quelqu'un entrait dans la boutique de Lydia et semblait s'intéresser plus à elles qu'aux produits sur les étales. Rose était assise sur un tabouret à occulter ses ongles et la tenancière faisait son travail. Le visage de l'homme ne leur était pas inconnu et sa visite n'annonçait rien de bon. Il était un des rivaux du gang qui tenait le quartier où elles vivaient. Elles s'attendirent à devoir se défendre ou fuir, mais il leur fit plutôt une proposition. Il s'était renseigné sur elles, elles n'étaient personnes et avaient une dette envers des ennemis à lui. Ils proposèrent de les délester de l'autorité de ce gang contre une place plus enviable, sans dette, sans redevabilité et la seule contrepartie, c'était de savoir porter une torche. Il précisa que la boutique allait devoir brûler, elle aussi, mais que le jeu en vaudrait largement la chandelle.

Rose accepta avant Lydia, mais celle-ci, devenue extrêmement proche de l'aazimare au fil des ans, la suivit une nouvelle fois. A la nuit tombée, "Le grand flambeau" s'élevait dans le ciel et leur travail fut récompensé. Un bâtiment leur fut donné, plus spacieux, mieux placé, dans un quartier placé sous l'autorité de Vothan Lorn, leur commanditaire. Apparemment, la loyauté payait mieux que l'efficacité ponctuelle. Rose qui avait déjà son don pour le silence, accepta de servir les intérêts de Vothan, de quelques manières que ce soit. Elle intégra son gang comme informatrice, au début, une oreille attentive un peu partout qui jouerait la sycophante pour Lorn. Ce rôle n'avait rien d'unique, mais avait eu le mérite de proposer à Rose un semblant de travail qu'elle aimait. C'était ça, ce qu'elle voulait, c'était ce milieu qu'elle aimait et elle en voulait encore.

A force d'observation, de pains dans la gueule et de coups de poignard en retour, elle parvint à se forger quelques talents. Lorsque Vothan devint l'homme que connait désormais Havresac, Rose était devenue plutôt habile à la lame, ayant survécu grâce à une pointe de chance, une gorgée de détermination et surtout, un soutien de plus en plus important de la part de leur organisation. A force de faire ses preuves, elle avait grandi dans l'estime du clan de Lorn, à l'instar de Lydia dont la réputation finira par la porter jusqu'au sabbat. Second membre du duo, il était naturel de proposer plus grand à Rose. On la forma à devenir une petite frappe, lui donna des directives de racket et surtout, d'extorsion. Il s'avéra que Rose avait une seconde nature pour arracher du fric à qui refusait de laisser couler ses poches. C'était son manque de scrupules qui était redoutablement efficace lorsque le dialogue ne suffisait plus, et elle était souvent bien plus rapide à tirer la dague que la rapidité de ses interlocuteurs à comprendre que c'était le moment de payer.

Sept ans passèrent sur un quotidien qui apporta argent et réputation à Rose. Elle avait 34 ans lorsque l'opportunité d'une promotion sembla pointer le bout de son nez. Des on-dit étaient parvenus jusqu'à son oreille, comme quoi il était envisageable que Vothan Lorn ne lui donne un rôle plus important que celui d'une simple voyou des ruelles. Elle anticipait le moment où il le lui annoncerait jusqu'au soir où on vint frapper à sa porte, sans un mot, sans aucune autre instruction qu'un mouvement brusque de la main. Elle suivit sans hésiter, elle suivit jusqu'aux quais où il y avait plusieurs silhouettes. L'une était massive et debout à contempler la mer, l'autre était agenouillée au bord de l'eau, mains liées. Le pas suivant permet à Rose de reconnaître Lydia attachée et solidement bâillonnée. L'homme à ses côtés était Edgar Callow, une figure importante d'Havresac qu'on ne souhaitait jamais rencontrer. Le flingue qu'on pointa à l'arrière de son crâne sembla indiquer que la situation était peu enviable.

La femme qui l'avait amenée jusqu'à Havresac était apparemment soupçonnée d'actes de trahison, nuisant au règne du gouverneur sur les îles et, tout naturellement, en tant que sa camarade de toujours, elle aussi était un suspect. On ne le lui avait pas dit, mais c'était naturel d'y songer. Alors, on lui donna le choix ; pousser Lydia à l'eau, ou y plonger avec elle. Rose sembla soudainement tendue, son regard s'était subitement serré sous l'impulsion d'une forte contrariété. Elle avança jusqu'à la captive et du bout du talon, elle la rendit à l'océan qu'elles avaient traversé ensemble.

- Est-ce que ça dissipe les doutes du Gouverneur ?

Ils n'avaient jamais douté, ce n'était qu'une épreuve, une bête épreuve où Lydia n'avait été que l'instrument de l'ascension de Rose. Ils étaient trop bien renseignés pour penser que l'aazimare ait été dans le coup. Cette nuit fut la même que celle où on lui donna le job de perceptrice au nom du gouverneur. Le salaire qui en suivait permit à Rose de s'acheter une cabane plus spacieuse, qu'elle s'amusa à décorer de nombreuses fleurs et autres sobres décorations. Elle était non loin de l'océan, à tel point que les vagues de ce dernier se répercutaient jusqu'en dessous de sa demeure, si bien qu'elles débordaient presque au travers du plancher du rez-de-chaussée. Cette nouvelle vie commençait du bon pied. Rose sembla oublier Lydia aussi vite qu'elle aurait oublié d'éteindre une bougie.

L'année qui suivit, la nouvelle perceptrice accomplissait ses fonctions avec brio, collectant la dette des gens du quartier qui devaient quelques doléances au gouverneur. Dans l'exercice de sa profession, elle tomba sur un marchand impétueux, à la langue qui tournait bien. Bien trop, en fait. Il était du coin et se prenait pour le Meric du commerce, avec ses articles "fantastiques", "premier prix" et "incomparablement désirables". Toute cette marchandise sembla très illégale aux yeux de Rose qui s'empressa de demander au marchand de rendre à Havresac ce qui lui revenait de droit. Dégoûté, le marchand s'y opposa.

Une dizaine de minutes plus tard, Rose fit saisir la marchandise désormais délestée de vendeur et redistribuée aux fidèles du gouverneur pour la postérité du pays. La seule chose qui attira assez son attention pour qu'elle veuille le garder fut un oeuf translucide, blanc gris aux teintes abyssales. Elle le ramena chez elle. Examinant attentivement son état, il fut évident qu'il séchait bien trop pour être conservé à l'air frais trop longtemps et elle le vit dès qu'elle fut rentrée à son domicile. Il semblait mourir vite hors de l'eau. Brisant l'une des planches les plus fines de sa cabane qui côtoyaient l'océan, elle accrocha à la hâte un filet sur la bordure de l'une d'elles et y déposa l'oeuf. Elle espérait qu'immergé, son état s'améliorerait, il avait tout l'air d'être le cocon d'une créature marine.

Plusieurs mois passèrent ... et des grincements résonnèrent du filet. Rose avait attentivement surveillé l'oeuf pendant tout ce temps et au vu de sa taille elle s'attendait à une grosse bestiole. Elle fut déçue, au début. Puis les semaines lui démontrèrent que le maigre filet ne serait pas assez. Elle réquisitionna quelques bricoleurs talentueux pour aménager un carré vide au milieu de son salon, sous lequel on voyait l'eau de l'océan couler. Elle fit également encercler la partie immergée de sa demeure par un épais grillage aux rainures étroites. C'était un stalk. Rose le contempla avec dégoût en sachant pertinemment que cette saloperie irait aller faire couler les pêcheurs qui étaient ô combien essentiels à leurs besoins alimentaires.  Mais dans ces yeux globuleux transpiraient une bêtise innocente (quoiqu'un peu flippante) qui lui rappelait quelque chose ... mais quoi ? Bof, c'était pas important.

Elle a gardé et nommé la bête Hellébore, à la manière des plantes empoisonnées qui font s'arrêter le coeur, en hommage tordu à son physique ... disgracieux. Et depuis, elle l'aime bien. Il a grandi très vite mais dans sa tête, c'est assez clair ; Rose est sa maman et lui est son enfant turbulent qui se fait un malin plaisir de lui désobéir. Hellébore est la seule créature sur Orith qui peut emmerder Rose à ce point sans conséquences. Oh, et des fois, il coule des barques. L'instinct ...












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Rose - Terminée Empty Re: Rose - Terminée

Message  Orith Ven 31 Mar - 15:28

Bienvenue ! De toute façon, tu es déjà en terrain connu !

Du coup, tu sais ce que je pense de ta fiche au vu de nos échanges sur discord, et maintenant que les modifs ont été faites, j'ai le plaisir de te valider ! Félicitation!

Les points de bonus sont de : 300 pièces d'or !

Hâte de te croiser en train de racketter des pauvres mauvais payeurs, et avec le sourire ! Être aux ordres de Lorn, c'est accepter de se salir les mains !
Orith
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