Mais vous faites chier bordel… Ca sert à rien les descriptions physiques parce que si vous étiez pas des gros cons, vous sauriez qu’il y a un concept genre incroyable qui s’appelle avatar. Genre y a une grande image bien plus explicite que des millions de mot. Mais non voilà faut que vous soyez des connards de fils de pute en mode gneugneugneu mais la description physique c’est important gneugneugneu tout le monde fait comme ça.

Y A UN PUTAIN D’AVATAR CONNARD.

A droite ou à gauche j’sais pas parce qu’au moment où j’écris les putains de branleurs qui doivent faire ce code de merde de forum ont encore rien foutu et préfèrent se toucher la nouille.

Mais bon voilà règlement de merde gneugneugneu. Obligée de la faire pour que les enculés que vous êtes soient contents à lire ce texte de merde dont tout le monde en à littéralement rien à foutre.

ALORS.

Bah déjà, en excluant toutes les conneries de type vampirisme et corruption bah j’ai une anatomie humaine. ‘Fin en vrai je sais pas si j’suis une humaine ou une demi-elfe parce que les grands chiens qui m’ont ramassé dans mon berceau arrêtait pas de me dire des choses contradictoires pour bien me briser les couilles. Un coup j’étais un enfant abandonné ou vendu, un coup une bâtarde, un coup une fille de viol. ‘Fin bref j’ai renoncé à l’idée de trouver la réponse et même j’ai grave la flemme de la chercher, pas que ça à foutre. Mais c’est pas le sujet, je m’éloigne.

Ensuite faut voir le visage, c’est souvent ce qu’on décrit le plus me semble. Déjà, il y a les traits de ma corruption et de ma vampirisation, les deux cornes rouges qui me traversent les cheveux pour pointer en hauteur, faut savoir que je les cache absolument pas X artifices ou coiffures. En plus des cornes, il y aussi ma dentition. Si à l’époque de ma corruption j’avais déjà des crocs assez carnassiers, la vampirisation à d’autant plus développé mes canines pour me permettre en plus de pouvoir facilement arracher la chair de boire le sang plus rapidement, c’est vachement pratique j’trouve. Vraiment je comprends les trucs qui piquent comme les moustiques des fois.

Après y a tout le blabla habituel dont tout le monde se fout sur les traits soignées ou dégueulasse du visage, flemme d’aller jusque là. Faut juste savoir que j’suis pas moche après la beauté c’est subjectif donc vous vous ferez votre propre avis même si j’ai la chance d’avoir un charisme magique à cause de ma malédiction. M’enfin je passe cette merde. Je rajouterai juste comme ça c’est un peu complet que j’ai les yeux rouges pales ou jaune ainsi que des cheveux d’un rose pale métallique, ce qui fait que la couleur peut légèrement varier en fonction de l’exposition à la lumière prenant des têtes plus roses ou gris clair en fonction des situations.
Le visage étant fait, passons maintenant au corps en général. Franchement à ce niveau rien de bien exceptionnelle pour une personne habituée aux efforts physiques sans pour autant être un monstre musculaire. J’ai les abdos qui se dessinent légèrement, et une musculature élancée adaptés aux personnes véloces. J’fais 1m64, une taille assez petite vis-à-vis des elfes ou d’une partie des humains, mais ce qui m’arrange. En effet je suis une combattante assez physique, mon délire c’est le corps-à-corps très rapproché, à quelques centimètres ou dizaines de centimètres, et le fait d’être petit me permet de passer sous les axes d’équilibres et de gravité des grandes personnes, ce qui me facilite la tâche. A cause de ça tu me verras rarement avec des armes comme des épées et autres, même courte, je ne suis qu’à la dague ou au ceste.

Quoi d’autre pour terminer l’aspect purement physique…

J’ai quelques cicatrices ici et là sur le corps signe d’anciens combats et j’ai une marque au fer rouge sur la clavicule droite qui impose sur ma chair les chiffres 09. J’aurais pu sans doute retirer une grande partie de tout ça mais je préfère garder ce qui me gène pas et n’est pas trop excessif. Ca permet de se rappeler que faut jamais perdre la tête dans un monde violent et sans foi ni loi.

Concernant les vêtements j’ai pas de tenue fixe, ça vient comme ça vient, je me soucis pas vraiment d’avoir un « style » surtout si c’est pour être comme tous ses vampires dépressifs qui se sentent obligés d’avoir des têtes de personnes louches et chiantes habillées en noire et autre délires glauques et malaisants.
Au niveau de l’attitude… J’suis un livre ouvert, mais je l’assume. Si j’aime pas ta gueule, tu le sais. Si je t’aime bien, tu le sais ici. C’est pas dans la politique de la maison d’avoir une pokerface de fils de pute. Si j’ai envie de sourire, je le fais, si j’ai envie de te cracher à la gueule, je le fais. Simple. Net. Efficace. Toutes les émotions traversent mon visage et mon corps.

Après ça m’empêche pas d’avoir certains points où je suis prudente. Genre au niveau de mon pas, même s’il suit mon humeur, je fais toujours gaffe à avoir un point d’appui. Des trucs comme ça de combattant qui doit toujours garder en tête la perspective des surprises.

Qui j’suis ? Moi-même j’pourrais pas vraiment répondre à cette question. Après tout les introspections et tout le tsointsoin ça fait partie des choses les plus difficiles chez les gens. Bien souvent on est capable très facilement de discerner ses forces, encore que la plupart des gens ont le talent de se surestimer ou bien de sous-estimer tant se considérer même en bien rester difficile. Mais encore plus difficile est de voir ses ombres, ses ténèbres, ses failles. Ainsi j’suis sans doute pas la meilleure personne pour en parler mais enfin… On va faire avec…

Déjà rien que dans mon attitude, c’est toujours très libre autant que mon ton. Mais c’est bien parce que j’suis un esprit libre. Les conventions, les lois, toutes ces merdes ça me passe au-dessus. J’en ai rien à foutre de ces guerres de merde entre les humains et les elfes. Tout comme j’en ai pas grand-chose du blabla chiant de toutes ces histoires raciales entre races majoritaires ou encore nous les corrompues et toutes les variantes possibles. Bien qu’on soit assez rare, j’ai finis par croiser des gens comme moi, qui sont dans la recherche constante de reconnaissance de la part de gens qui ne les considéreront jamais comme s’il y a pouvait avoir de la raison dans la haine et la peur pure et dure. J’ai toujours trouvé ces gens là désespérant, les premiers à devenir les pantins zinzolito des premiers hypocrites qui leur tendent la main parce qu’ils ne sont pas foutus de comprendre qu’avant d’être des créatures vivantes, ce sont des armes biologiques à travers leur physique ou encore leurs affinités magiques. J’sais que l’Empire paye cher pour récupérer tous les vampires qui lui passeraient sous la main à cause de sa fascination morbide pour la magie occulte, qu’en plus ils donneraient un rang, mais quel rang si le luxe suffit à accepter de se voir mettre une chaîne en or pour l’éternité autour du cou.

Ouais on pourrait dire que j’suis assez m’enfoutiste et pessimiste mais fin bon, j’ai jamais rien vu dans ce monde qui m’prouve le contraire. Malgré toutes les lois, toute l’éthique dont plein d’hypocrite et de débile se targue, j’ai jamais vu d’autres dénominateur commun que la force pour s’assurer un peu de liberté si cela existe. Dans le fond il n’y a que violence et domination grimée en loyauté et croyance dans cet univers.

M’enfin, ce pessimisme fait pas de moi une dépressive en tant que tel, à partir du moment où t’acceptes la merde et que tu fais avec bin t’avances c’est tout, après tout c’est comme ça que fonctionne le monde des vivants, les faibles d’esprit incapable d’accepter des choses aussi simple crève et sont oubliés de tous c’est comme ça. Donc j’fais avec et j’m’amuse tout en vivant ma vie. C’pour ça que j’ai pas une personnalité terne du tout, dans le fond on pourrait même dire que j’suis terriblement impulsive et sensible aux provocations et à la frustration. Tu m’insultes, c’est front contre front, y pas d’entre-temps ou de sagesse qui justifie de se faire marcher dessus comme une grosse merde, j’suis le paillasson de personne, et j’ai bien compris dans les bas-fonds que si y a une chose qui faut maintenir à tout prix, c’est le respect que les autres ont pour toi. Ce petit coté sanguin fait que j’ai la langue bien pendue, j’crois, j’ai l’insulte et la vulgarité facile, ça fait partie de mon style et j’essaye pas de le contrôler, sauf contre des gens qui j’estime m’être clairement supérieur parce que bien souvent pour qui à de l’instinct ça se voit du premier coup d’œil. J’ai tendance aussi à manger certaines syllabes mais ça veut rien dire en vrai c’est juste de la flemme ou des habitudes d’un temps révolu, on dirait pas mais à la base j’ai eu une éducation bien que j’pense pas qu’elle était souhaitable ou que j’voudrais la r’faire. J’ai encore des frissons en pensant à ce temps là, les stigmates d’une douleur qui n’existe plus que dans mes souvenirs maintenant…

Mais bref du coup j’peux discuter d’un peu de tout, à ma manière et tant que ça me casse pas les couilles parce que des fois c’est pas le moment.

Donc voilà ça c’est un peu le résumé général, nonchalante, pessimiste, agressive, impulsive, vulgaire, est ce que j’oublie pas quelque chose…

Ah oui putain, le vampirisme et le combat j’suis conne, c’est limite les deux choses les plus importantes dans le fond.
Alors en soit les deux vont ensemble l’un étant rythmé par l’autre. Faut savoir qu’être vampire ça peut être considéré comme rigolo si tu réfléchis pas mais c’est une sacrée merde sauf pour les tarés avec des problèmes psychologiques. J’vois pas ce que les gens peuvent trouver de normal même au nom de la chaîne alimentaire de dévorer des gens qui ne le mérite pas. C’est un peu la hantise de tous les gens qui ont cette malédiction parce que c’est une malédiction sauf pour les zinzins. A chaque fois que tu croises quelqu’un au fond de toi tu as cette petite voix, cette petite peur qui te dit : Putain j’espère ne pas déraper j’ai pas envie de buter ce type pour un coup de chaud. C’qui fait qu’en général et c’est mon cas aussi, t’as du mal à t’attacher aux gens pour te protéger et les protéger parce que même si c’est ta propre famille tu resteras à jamais qu’importe ta puissance un danger pour eux et il suffira d’une fois pour que la prochaine fois que tu les regardes c’est mort par ta faute. J’ai pas de famille mais j’ai déjà dérapé, c’est pas que j’suis rongée par une culpabilité qui me met au fond du trou même si un peu quand même mais ça fou le seum. J’aurais large préféré être une humaine, au moins ça m’aurait permis d’être détendue quand j’suis en présence d’autres personnes. Mais au lieu de ça faut que j’sois condamnée à une sorte de semi-solitude forcée.

L’deuxième point c’est l’combat. Faut savoir qu’à la base moi j’suis comme d’autres malheureux l’produit d’expériences de scientifiques d’Ivamel, l’étude de magies puissantes et souvent impies sur les corps dans un objectif purement militaire. Le but était de comprendre mieux le fonctionnement de l’occulte et de créer les meilleures combinaisons et tout dans le but de vaincre l’Empire à son propre jeu occulte contre occulte tout en profitant de la démographie humaine. Fin j’ai pas compris tout ce qu’était le projet parce que j’ai pas cherché vraiment à approfondir, j’sais juste que j’étais pas toutes seules et qu’il y avait différentes expériences pour créer des « Nephilims » ou un truc comme ça.

C’est ces gens là qui ont fait de moi une vampire dans ma toute jeunesse afin d’exploiter les affinités occultes de cette race et la bestialité qui est inhérente bien que différentes de celle des lycans. Ma combinaison est censée aboutir à celle de la création d’un prédateur via la magie organique et la magie du berserker. J’suis encore à ce jour un projet non abouti, mais bon j’sais que c’est ce que j’tends. Ca a été imprimé dans mon comportement, dans mon éducation, que le combat c’est de la survie, que l’but est avant tout de tuer. Il n’y a pas d’amicalité ou de plaisir, c’est pas un jeu. C’est pour ça que dans le fond j’aime pas vraiment me battre et j’méprise les insouciants qui y trouve du plaisir ou qui milite pour la guerre ou j’ne sais quelle bêtise. Tuer c’est pas drôle, être tué non plus. Mais malheureusement malgré tout ce que j’pense mon histoire et mon vampirisme font que cette pulsion sanguine est ancrée en moi pour le meilleur et le pire, c’est quelque chose que j’ne peux pas retenir quand j’explose et que j’peux que regretter après. C’est ce pourquoi j’ai été créé, c’est plus fort que moi… c’est mon instinct… presque ma raison d’être…

La question logique après tout ça ce serait de me dire qu’est ce que j’fous sur une île de pirate à faire du passe donc à fleureter avec les pires et les plus violentes raclures du monde criminels si j’ai pas envie de faire ça. J’pourrais me tirer et faire planter des choux. Bah déjà sache que c’est mon rêve trou du cul. J’adorerai devenir paysanne, quelque chose de normal, parce que bon on rigole on rigole, ils sont peut autre faible, mais en dehors de ceux qui vivent dans des zones de guerre j’suis convaincu qu’il n’y a pas plus heureux que ceux qui travaille la terre dans ce monde loin du marasme incessante des intrigues nobles où on ne peut avoir confiance en son propre sang et ceux de la violence des pirates, mages et co.

Mais malheureusement il y a deux problèmes à ça tu vois ma petite fleur. Déjà tu l’auras remarqué, j’suis pas humaine. Autant dire qu’à part ceux qui me voient comme une arme vivante ou un sujet d’expérience j’pense pas que grand monde fera confiance à un monstre qui se nourrit de sang et peu avoir des sautes de comportement mortel. Ensuite petit garçon ou petite fille j’suis inclusive héhé c’est la norme maintenant, la liberté ça n’existe pas sauf pour les ermites vivant cachée dans les montagnes et encore, c’est à condition de ne froisser personne de puissant.

J’ai jamais été libre, j’ai toujours eu un maître. Avant c’était mon créateur au sens strict du terme, celui qui m’a fait corrompue et vampire, maintenant c’est le malfrat du passe qui m’a pris sous sa coupe et croit bien que j’pense pas qu’il n’acceptera pas ma démission parce que ça n’existe pas déjà et que même pour tout l’or du monde personne d’intelligent n’acceptera de retirer le collier d’un vampire sous son contrôle. M’enfin j’ai pas trop à plaindre, mon second maître reste une personne intelligente qui sait gérer ses subordonnés pour ne pas les acculer à une sédition mortelle et stupide. Même le plus grand des chefs ne gagne rien à écraser ses esclaves, il me laisse un peu de marge pour faire mes affaires donc ça me va c’est pas comme si j’avais eu mieux dans ma vie pour regretter de toute manière.

Vla maintenant l’histoire. Qui suis-je ? D’où viens-je ? J’imagine que si vous êtes allés au bout des plus 3000 mots qui constituent les descriptions précédentes, c’est que vous êtes motivés à le savoir. A moins que vous soyez de ces gros flemmards qui sautent tous les pavés pour lire en diagonale parce qu’on s’en fout et vous avez parfaitement raison.

M’enfin, allons y quoi..

Mes origines ?... Même moi j’serais incapable aujourd’hui de pouvoir répondre à cette question. J’ai jamais vu mes parents, je ne connais même pas leurs noms, c’est dire donc combien j’en sais foutrement rien du contexte de ma naissance. Et flemme de faire les paraphrases de merde pour dire à quel point c’est malheureux d’être née orpheline ou abandonné trituré par les questions du pourquoi du monde abandon. Ca c’est des questionnements de fragile. La vérité c’est toujours que j’en ai pas eu grand-chose à foutre de savoir qui était mes parents et qui j’étais. Qu’ils soient esclaves ou libres, pauvres ou puissants, morts ou vivants… Cela m’indiffère absolument. Les gens ont toujours tendance à sacraliser les liens du sang et de la famille quelque chose que vraiment j’arrive pas à comprendre. J’ai une parenté biologique ? Et donc ? En quoi ça me concerne ?

Résultat : Mes premiers souvenirs ne sont pas des histoires de famille mais une vie dans un laboratoire de magie occulte. Enfin… laboratoire scientifique ou secte je sais pas, ça ça fait partie des mystères de ma vie pour lesquelles j’ai pas vraiment de réponse. Tout ce dont je me souviens à ce sujet c’est les bribe de conversation de ce que le personnel disait devant moi. Dans tous les cas c’est dans cet endroit que j’ai vécu une sacrée première partie de ma vie jusqu’à 13 ou 14 ans environ. C’est pas quelque chose que je voudrais vraiment revivre mais dans le même temps je regrette pas vraiment de l’avoir vécu. On peut dire que ce fut vraiment formateur.
Pour faire simple j’étais avant tout comme d’autres une cobaye dans le cadre de recherche militaire et magique vis-à-vis des arts occultes, des choses qui doivent se faire dans l’ombre car on ne faisait que peu de cas de ce qui peut se passer. Pour ces recherches ces gens là ont alors ramassé ici et là multitudes d’enfants souvent issus de l’esclavage et dont tout le monde se fichait à Luhorn, je faisais partie de ceux-là.

La première chose qu’ils nous on fait visiblement c’est d’exposer tout ce beau monde à des doses extrêmes de magie arcanique et occulte afin de forcer la corruption des corps et des âmes. Et c’est ainsi que dans tout ce groupe, je suis devenue comme d’autres une corrompue. Enfin.. je parlais mais j’ai personnellement aucun souvenir de cette époque, je devais à peine avoir deux ou trois ans, ce sont mes camarades d’infortunes qui me l’ont raconté à posteriori donc j’ai pas grand-chose à raconter sur le sujet. Mais visiblement de ce que je sais une corruption surtout forcée de manière artificielle, c’est putain de douloureux. Sans parler que la majorité des gens n’y survivent pas ou devienne des choses immondes et difformes. Ne restait donc très rapidement que les personnes capables de survivre de manière fiable à une corruption.

C’est à partir de là que j’ai commencé à grandir et avoir des souvenirs de la suite des événements, au moment où je n’étais encore qu’une corrompue et non un vampire. Ainsi je vivais la vie d’un cobaye, entre tests, expérience et dressage. Fallait dire que le but de ce laboratoire était d’étudier la magie occulte pas le pourquoi du comment j’ai des cornes, donc à mesure des tests, ils parvenaient à visualiser qui avait une affinité particulière innée aux arts occultes se débarrassant des autres, ceux qui n’étaient que non mages humain ou bien de « simples » arcanistes. C’est aussi à ce moment là que j’ai fait l’école de la vie et j’ai retenu des leçons que je garde en moi-même encore aujourd’hui, notamment sur le fait qu’il ne faut faire confiance à personne.

En effet à mesure de test et d’analyse, les différents cobayes avaient été placés dans des groupes différents dont chacun fonctionnait avec ses propres équipes de recherche pour étudier chaque facette de l’occulte en prenant en compte les personnalités des cobayes. Tout cela dans le but de savoir si la manière d’être pouvait avoir une influence dans la canalisation magique. Ainsi les dominateurs partaient ensemble afin d’étudier leurs affinités avec les magies de l’esprit, et cela pour chaque corps. Pas de bol, de mon coté j’étais tombée dans le groupe de ceux qui devait étudier l’aspect prédateur de l’occulte, tuer ou être tué, concept simple mais efficace. Le but était de faire de nous des monstres sanglant, des tueurs, des bêtes sauvages ou encore des monstres. Entrainés à se battre, à tuer, à vouloir dévorer la personne en face…

Je me souviendrai toujours de la première fois, ce moment où encore pas au courant tu te retrouvais dans une pièce avec une personne que tu connais depuis la naissance, une arme au milieu, une seule personne qui pourra sortir en vie. Il n’y a eu aucune hésitation des deux cotés, et aujourd’hui je suis encore en vie. Je me considère pas comme méchante mais en termes de survie, il n’y a plus d’ami. Néanmoins le premier meurtre reste marquant, surtout quand il n’est pas désiré mais n’est le fruit que de l’instinct. Ce moment où la lame traverse le corps de ton ami, qu’emporter dans ta folie meurtrière nourrie de ta volonté de vivre tu t’y reprends à plusieurs fois pour t’assurer de la mort de ce qui est déjà un cadavre depuis longtemps…

C’est petit à petit à force de faire ce genre de chose sur les années pour continuer à vivre que tu changes. Tu deviens plus agressif et carnassier, tu ne peux t’empêcher t’imaginer de quelle manière tuer la personne en face de toi. Ca finit par se graver dans l’âme, tuer devient un instinct, une pensée primitive bestiale… Mais cela m’a permis de survivre jusqu’au bout, d’avoir la force d’apprendre la magie organique avec ces scientifiques pour pouvoir me défendre tandis que le conditionnement mental dans lequel j’étais placée depuis le berceau m’octroyait petit à petit le pouvoir d’être un berserker. Ce n’est pas comme j’aime le sang ou me battre, mais mon subconscient à imprimer cette logique de prédation, de mort et de sang. Et lorsque je me retrouve dans un combat c’est tout cela qui ressort..

Mais cette maîtrise organique couplée à cette folie sanguinaire conditionnée m’a permis d’être là alors je ne lui en veux pas. Ce que je peux faire dans cet état psychique peut être regrettable mais je préfère ça que la mort.
Enfin, après avoir fait tout le conditionnement, voilà que la science décidait à l’âge de 10 ans de me remettre un poids dessus par une vampirisation afin d’accroître mes affinités occultes. Cela avait en effet un avantage magique certain mais être vampire c’est quelque chose de terrible, ça accroît la soif de sang entrant en résonnance avec mon coté berserker, ça accroît le désir de prédation, de dévorer ce qu’il y a autour… S’il y a bien quelque chose que je voudrais supprimer c’est ça, vous n’imaginez pas c’est quoi la souffrance qu’est de vivre au milieu de la nourriture.

Mais bon le vampirisme avait beau aggraver mes problèmes psychiatriques, ça ne changeait pas tant mon condition qui restait le même, test, expérience, exposition à la magie occulte, entraînement, prédation et mort pour finir sur du conditionnement afin de rester dans la ligne voulue.

Cela aurait pu continuer jusqu’à mon décès dans les décennies, mais le destin on a décidé autrement. Visiblement depuis un certain temps, les autorités de Luhorn et d’Ivamel avaient des doutes concernant ceux qui finissaient et supervisaient illégalement ce genre de recherche, d’autant que des programmes occultes d’un certain niveau ça reste difficile à cacher éternellement. Finalement durant mes 14 ans, les autorités avaient décidé d’éliminer ce qui gênait tout en récupérant au passage les résultats pour aviser ce qu’il fallait en faire. Ce fut le chaos dans un laboratoire devenu zone de guerre et par un mélange de chance et de réussite j’ai alors réussi à filer avec d’autres cobayes, le reste étant tombée aux mains de Luhorn pour être sans doute soit tués soit exploités. Peu reluisant comme avenir en tout cas.

Il restait difficile de rester à Ivamel surtout en groupe, les petits vampires en herbe ayant réussi à fuir décidant alors de se séparer afin que chacun vivent sa vie. Puisqu’on n’avait pas de nom de famille, on s’est tous donnée le nom de tepes censé rester secret car moyen de nous reconnaître à l’avenir. Puis chacun est parti. De mon coté je suis allée du côté des zones portuaires dans lesquelles je survivais difficilement à cause de ma soif, non seulement il fallait rester discret mais en plus il fallait chasser pour survivre. J’ai tenu comme ça deux ou trois semaines avant de tomber sur la mauvaise qui m’a littéralement rétamé. Au départ je pensais qu’il allait me tuer, mais il était intéressé par mon vampirisme et avait accepté de me laisser la vie sauve contre mon allégeance absolue, pas le choix d’un maitre perdu j’en avais retrouvé un autre.

C’était un elfe puissant, notable de Luhorn tant en politique qu’en commerce mais qui se trouvait être officieusement avant tout et pour tout une puissance du monde criminel spécialisé dans le transport de choses illégales à travers les frontières, des passeurs professionnels de personnes et de marchandises. Et me voilà donc à 14 ans devenue apprentie criminelle pour un elfe. Et petit à petit j’ai appris à être comme tel, faire de le réseau, les coups de pression, les négociations, les meurtres… Sachant qu’en plus j’avais des moyens pour m’entraîner à tout cela car c’était jugée rentable d’être conciliant dans la formation d’un vampire.
Dans le même temps jm’étais domiciliée à Havresac comme bien d’autres du groupe, parce que c’était la citoyenneté la plus avantageuse pour faire du passe. Cet endroit à beau être sacrément dégueulasse et puant par endroit, ça reste quand même un endroit cool où on s’ennui pas vraiment. Au final avec le temps et les années j’ai fini par m’attacher à cet endroit d’autant que j’avais pas vraiment de maison ou de chez moi avant. Je me suis fait des relations, des ennemis tout ça tout en continuant à bosser pour la personne pour laquelle je suis obligée à vie. Dans toutes ses affaires je m’occupe principalement de la sécurité du transport, des coups de pression mais aussi du recouvrement des dettes et des créances qui demande souvent d’user d’autres choses que des mots. Ca m’arrive aussi de temps en temps de négocier mais je le fais que lorsque que j’ai pas le choix, la sécurité c’est moins chiant que de perdre son temps dans des intrigues de merde de commerçant.

Je m’étais derrière fait ma petite réputation dans le recouvrement de dette du trafic, si bien que dans le même temps j’étais devenue plus ou moins pote avec les trésoriers qui me demandait d’en faire autant. Ce qui arrangeant mon patron qui poussait le truc parce qu’être amis avec des trésoriers ça fat curieusement baissé les impôts. Donc voilà que maintenant en plus de la sécurité du passe, je me retrouve à faire du recouvrement pour deux groupes. Mais je vais pas me plaindre souvent c’est jamais monotone ce genre de truc puis ça demande de réfléchir un peu à comment faire le plus mal à quelqu’un.

Voilà donc où on en est à l’instant T, bien chiant non ?

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