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Parfois, je ressens le recul. [Terminé]

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Message  Luci Leviathan Sam 12 Nov - 23:50



LEVIATHAN LUCI


Race : Demi-Elfe

Sexe : Homme

Âge : 36 ans

Taille : 1m78


Faction/Ville : Havresac

Métier : Sicaire

Aptitudes souhaitées : Dissimulation des Ombres II / Tireur d'élite II



Description physique


Si la  beauté réside dans les yeux du lecteur, en est-il de même pour l’horreur ? Pour le tragique ou le morbide ? Probablement. Il m’apparait difficile de décrire cette curiosité banale qu’est Luci. Luci revête une toise sublime, d’un doré laiteux, presque pâle qui sied parfaitement à son teint tout autant cadavérique. La tignasse dorée du demi-elfe arboré telle une couronne révèle les ambitions démesurées du sicaire qui n’a pour limite que la gravité et son imagination. Ses yeux bleutés, d’un océan profond dont on peut discerner du noir ne semble connaître dans le spectre des émotions que le mépris ; et il est vrai que l’elfe sait se contenter de cette émotion la majorité du temps. Après tout, il est solitaire, il est loin du monde, loin des gens, demi-elfe, il ne se sent ni proche des hommes et de leur barbarie, ni des elfes et de leur narcissisme. Lui, qui pourtant, est un parfait amalgame entre le bestial et le divin devrait se sentir à sa place en tant que bâtard. Bâtard royal, bâtard de race, il n’a ni le titre, ni le sang, ni la reconnaissance de ses pères.

Le corps de Luci est un tableau contemporain des ravages de ce temps, et on pourrait aussi aisément lire dans ses cicatrices qui marquent son corps, qu’un livre. De la profonde brûlure autour de sa nuque qui laisse penser à une tentative pendaison, jusqu’à la balafre recouvrant la moitié de son torse qu’on suppose être le résultat d’une mission ratée, ou une torture peut-être. En étant tout à fait honnête, s’il est difficile de connaitre les origines de la légion de cicatrices qui l’habille, une chose s’avère être bien plus aisée à déduire : Il a souffert. Il a traversé la vie, comme on traverse un ouragan. Et Pourtant. Pourtant, il n’en reste pas moins soigné, minutieux, à la limite de la manie, à ses ongles parfaits de con, jusqu’à ses mèches soignées chaque matin mêlant le soucis du détail et le perfectionnisme anxiogène.

Ses yeux perçant, ses doigts caleux, ses épaules bâties, ce corps finement dessiné par son métier de sicaire a été travaillé dans le seul objectif d’être un parfait petit tueur. Celui qui ne ressent pas la peur, pas le doute, celui capable de discernement. Ses yeux tachetés par le plus grand mal des Hommes, l’espoir. Cette lueur sidatique, comme s’ils savaient quelque chose que les autres ignorent. L’espoir d’être quelqu’un peut-être. Cela expliquerait le mauvais goût flagrant de ses vêtements, faussement bourgeois, cette aura prétentieuse qu’il cultive, ce dédain, et cette distance qu’il s’efforce d’imposer à son entourage et à lui-même.

Dans sa violence, il y a une tendresse, il me semble, à sa façon il aime. Il aime comme les incendies aiment les orphelinat, comme les couteaux aiment le dos des amis, il aime comme les voleurs aiment une bourse bien pleine, et comme cette bourse à aimer se remplir en faisant souffrir des miséreux. Luci aime. Mais peu sont capables de percevoir son amour.



Caractère


A sa façon, chaque être, est supposé posséder une personnalité unique, être ce qu’aucun autre ne peut être exactement, et faire ce qu’aucun autre ne peut faire exactement. C’est avec ce genre de raisonnement, de pression si on veut être exact, que les Hommes se construisent. Il faut être unique. Il faut être soi. Il faut être. Il faut.

Cette névrose, cette obsession, remonte loin dans l’ADN du Régicide,  le blondinet est obnubilé par l’idée qu’il faut être tout à fait unique, à tel point que ça le dévore, à tel point que ça le détruit. Il a hérité de l’ambition de ses parents, l’un tout aussi crapuleux que l’autre, et il a hérité de leurs horreurs. En quelques points de caractères, puisqu’il faut se hâter, il faudrait évidemment parler des plus marquants, alors commençons par l’envie.
Pas l’avarice, non, Luci se fiche bien des richesses, du luxe, et s’il est désireux de s’élever, ce n’est pas pour les fortunes. Il désire son petit pécule, sa petite bourse, après tout il faut bien vivre, et il faut alimenter ses habitudes couteuses qu’il a développé avec le temps, son petit confort a une somme, et s’il peut s’en passer, il ne préfère pas. Mais il n’est pas avare. Non. C’est bien par l’envie qu’il se motive, il veut goûter toutes les saveurs, il veut saisir tous les textiles, caresser tous les corps, et embrasser toutes les lèvres. Son envie monstrueuse l’empêche d’être un homme moral, bien que dans sa ligne de travail la morale n’est qu’une faiblesse sous un autre nom.

Hargneux, méprisable, et méprisant, comme pour se venger d’un luxe qu’il a toujours estimé mériter, sans jamais pouvoir y toucher. Et l’envie est la mère, de son caractère, mais voilà qu’arrive le père de tous les pêchers et que l’orgueil pointe le bout de son nez.
Luci est un garçon fier, et confiant, forgé par une vie d’errance, et de traumatismes, il a appris à ne compter que sur lui-même, à voir les autres comme des objets, comme des armes, sans plus de valeurs que son arme. A ses yeux, vaut-il encore mieux être une arme, qu’un homme. Une arme sert un but, elle a une utilité, un homme est vagabond, indécis, il peut s’enrayer malgré qu’on en prenne soin, un homme peut mordre la main qui le nourrit, une arme jamais.
Est-ce que l’humanité l’effraye, ou est-ce qu’elle l’attire sans qu’il n’ose y toucher, personne ne sait, et de cette ambiguïté nait une pléthore de doutes et de fêlures. Toutefois, cette vie jonchée de cadavres, plus fétides qu’un cimetière, lui a donné une volonté incassable, une volonté d’agir, de toujours se surpasser, de rentrer dans la légende. Si cela demande de lécher des bottes, il le fera, si cela demande de payer, il le fera. Toutefois. N’espérez pas sa loyauté. N’espérez pas qu’une créature plus amorale qu’un canidé ne vous offre éternellement sa main.
Sa main a ce caractère divin, a ce droit de vie, ou de mort, sur son adversaire, sur une famille innocente, ou sur une belle âme. Il sent le recul rien de plus. Et il n’y a pas de victoires dans le compromis, il n’y a pas de sagesse dans la pitié, il faut éradiquer son adversaire sans autre forme de procès, l’annihiler. Une vision en noir et blanc qui ne laisse pas de place pour la nuance ou le raffinement. Être dévoré, ou dévoré, c’est là un stigmate d’une vie de bête, d’une vie de voyou.

Et il joue avec les gens. Par vices, sans aucun doute, mais aussi par un esprit un brin revanchard d’avoir été trop longtemps la poupée de tous.

On se méprend trop souvent.
On pense que le cœur est tel le cuir, et qu’à force d’épreuves, de coups, de cicatrices, il se tanne et se durcit. Connerie. Si on devait le comparer à quoi que ce soit le cœur ne serait rien de plus qu’une fine soie. Qui à chaque impact se fragilise, une soie qu’il devient impossible à vraiment réparer. Et se tapisse alors dans ce cœur la mélancolie. La dépression pour la version la moins poétique.

Le cœur rongé par les remords, les peines, et les doutes, ce psychopathe aux soirs livides est plus proche des morts que des vivants.
Mais un jour il les bouffera tous. Sa mère, son père, la reine, l’empereur, tous. Sans exception.




Histoire


Luci est né d’une machination, il n’est rien de plus que le fruit d’un grand schéma visant à la chute du roi. Son père un elfe féroce, un noble imposant, au charisme qui laissait peu de place à l’émancipation, manipulateur, le genre de personne qu’on préfère avoir dans sa poche plutôt qu’en tant qu’adversaire : Hamon Lorawenys.
Sa mère une tueuse, froide, distante, qui n’avait d’affection que pour ses petites manipulations, et l’horreur qu’elle laissait sur son passage. Cette leadeuse née, capable de sa verve et de sa lame imposer le respect au plus grand conquérant : Malenia Leviathan.

Luci était un enfant du complot. Il n’était qu’un objet. Une arme. Placée là, stratégiquement, il n’était pas aimé, il était désiré, mais pas désiré pour un fils, il n’était qu’une lame. Et cela lui convenait. A l’époque du moins. Il avait tout ce qu’il lui fallait. Une vie stable, une vie sereine.

Petit déjà il s’amusait à expérimenter, à développer son talent de petit psychopathe dans son coin. D’abord il disséqua bestioles, rongeurs, puis de grands chiens, plus proches de la physiologie de l’homme. Son hérésie n’avait que peu de limites, et il jouissait des privilèges de son rang. Pourtant tout cela lui semblait fade, éthéré, irréel, et la vérité c’est que sa vie ne commença que lorsqu’il fit preuve de sa première ignominie. Lorsqu’âgé de quelques printemps seulement, de la pointe d’un scalpel, il défigura une servante. Il défigura son corps, empala son lobe frontal, et il fit tout ça avec la précision d’un dément, sa main comme guidait par les paroles d’un ange, il comprit les textes d’anatomie qu’il avait appris par cœur, pour la première fois il put entendre son pouls, il parvint à entendre son cœur battre et pour la première fois… Pour la première fois, il sentit qu’il avait un rôle à jouer.
On ne pouvait point dire qu’il ressentit de la joie, non pas même là, mais il avait une place dans ce monde. Il n’était qu’une lame ? Soit. Il serait la plus aiguisée d’entre elle, la plus belle, la plus tranchante.

Son horreur parvint un jour aux oreilles de son père, inévitablement, et celui-ci voulut rompre tout contact, il l’évinça de sa vie, l’ignorant simplement. Les deux continuaient à soi-disant cohabiter, une façon de maintenir les apparences, là où les apparences avaient plus de valeurs que l’argent.

Cela ne le dérangea pas. Son père ne le comprenait pas. Et sa mère le prit sous son aile. Elle vit en lui un potentiel sans fin, elle vit de la malice, de l’horreur, elle vit tout ce qui constituait un parfait assassin. Et suivant les rites de la Confrérie elle l’éleva. Finalement, il retrouva cet amour maternel qui lui faisait tant défaut. Et il ne broncha pas. Dès ses dix ans, dix pauvres années, quand d’autres allaient jouer à la marelle, quand d’autres avaient le nez plongé dans des histoires féériques, Luci apprit. Il apprit comment retenir sa respiration au point où il pouvait sentir ses alvéoles craquelaient, éclater comme du papier bulle, tant cela lui faisait mal.
Et il ne se plaignait pas.

Il apprit quels poisons concoctés et de quels façons, il pouvait inoculer discrètement une peste à un petit groupe de sans-nom pour finalement contaminer un noble après des années, il apprit comment il devait souffrir pour apprendre à infliger la douleur. Alors lorsque sa mère mettait ses nerfs à vif, écorchait sa peau, et brûlait ses nerfs,

Il ne se plaignait pas.

Lorsqu’il lui fallut tenir un fusil de précision, à s’en fêler le bras, à s’en fatiguer le muscle, lorsque les larmes poignaient sur son visage, il n’osait dire un mot, il enchaînait les tirs, se déboitant l’épaule à force de martyriser son corps enfantin.

Il ne se plaignait pas.

Après tout elle l’aimait. Pas vrai ? Elle le récompensait, elle l’appelait mon chéri, elle lui caressait les cheveux. Cela valait la peine de se sentir mourir petit à petit. Et il commença à chasser. Il commença à faire ses premières armes dans les ruines éplorées. Là, il comprit l’avantage de la stratégie, il commença à savoir qu’il fallait se taire tant dans la société, que lors d’un contrat. Le travail, la qualité de celui-ci, voilà la première obsession de Luci. Être parfait. Parfaitement parfait. En tout point.

Il cachait son visage, ses oreilles molles qui trahissaient son sang impur, il savait ce qui l’attendait s’il venait à se faire découvrir, mais plus important, il rendait sa mère fière. Emportant toujours avec lui un petit livre, il entendait encore la voix de sa mère, lui dire sévèrement : On peut supporter bien des défauts, mais le défaut de ne pas aimer lire, c’est tout simplement atroce !
Il avait trop vécu. Il avait ses yeux profonds, qui nous laissaient nous demander, de qui, de ses prunelles humides, ou de la plus vieille étoile du monde aurait la plus triste histoire à nous raconter.
Il n’en savait rien, et il ne préférait sûrement pas y penser.
Non. Il ne pensait pas. Il agissait. Il ne compta pas le nombre de têtes qui tombèrent sous un simple mot de sa mère, les créatures qu’il traqua, et qui finirent inévitablement par le traquer, le nombre de ruses dont il avait dû user pour survivre à l’horreur. Il cessa de compter. Oui. Il tirait sur la gâchette.

Ah.

Il n’était plus une lame. Non.

Il était un canon.
Belle évolution.

Et cette évolution connut son paroxysme lorsque, à ses seize ans, il fut envoyé assassiner le roi.

Assassiner le roi ?

Il ne comprit pas, mais il ne questionna pas. Il savait qu’il y perdrait la vie. Et pourtant. Le soir venu, sur l’ordre de sa mère, lorsqu’il s’infiltra entre les quatre murs du palais, il sentit sa main faillir. Son souffle trembler. Pourtant pas un garde. C’était simple. Trop simple. Il ne vit pas un garde, il n’entendit pas une seule voix entre ses couloirs, simplement un vent sifflant lourdement. Il n’y avait rien de plus. Et il arriva sans encombre jusqu’au corps endormi du Roi.

Il sortit sa lame, ses pas ne faisaient pas un bruit. Et lorsque le tranchant scintillant à la lueur de la lune s’approcha de la nuque du roi, il vit son reflet. Il vit la Reine. Il vit son regard lourd sur lui. Et sans réfléchir, il commit le régicide. Le rouge écarlate tâcha les draps, et il se prépara à y perdre sa tête. Pourtant, il ne l’a vu plus l’instant d’après. Un mirage ? Un rêve ? Rien de tout cela. Elle l’avait vu sans aucun doute. Mais, elle n’était plus là.  Et il ne questionna pas sa chance. Il courut à en perdre haleine, enorgueilli par la violence, par la fierté, et il revint dans les jupons de sa mère.

Les deux fuirent peu de temps après, et l’Empereur fit Malenia une Duchesse pour son crime. Et peu de temps après, plus rien … Elle tourna le dos à tout ce qu’il avait bâti, leur relation ne devint rien de plus que celle d’un commanditaire, et d’un exécuteur. Luci n’était en vérité qu’une gâchette. Et il disparut. Il erra dans le monde, il erra pendant vingt ans. Traquant les bêtes des forêts, les monstres des givres, il offrait sa dague, il donnait son flingue au plus offrant. Non. Il le prêtait. Maintenant, il était son propre homme. Et il préparait. Il se préparait à faire feu un jour sur tous ses chiens.
Et s’il connut l’amour, il ne le garda pas. Il la fit vivre, et elle lui donna envie de croire en quelque chose d’autre. Pourtant, il la perdit, et il comprit qu’il était condamné. Condamné à détruire ce qu’il touchait.

Luci Leviathan, fils de Malenia, fils de Hamon, Régicide. Tous ses mots ne le concernait pas. L’Empereur, la Reine, tous les puissants qui se jouaient de lui … Il les tuerait.

Il leur montrerait, le panache d’un Dieu.





A propos de toi


Pseudo : Luci

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Comment as-tu connu le forum ? : Ahem...

Quelque chose à dire ? : Nique sa mère les elfes, nique sa mère les hommes.




Dernière édition par Luci Leviathan le Jeu 17 Nov - 4:19, édité 2 fois
Luci Leviathan
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Parfois, je ressens le recul. [Terminé] Empty Re: Parfois, je ressens le recul. [Terminé]

Message  Invité Mer 16 Nov - 16:08

Eh bien ! Une entrée tonitruante dans le monde d'Orith pour ce bougre a la vie remplie d'énigme ! Mention spéciale pour le mental, un sacré cabotin dangereux !
En-tout-cas, on a hâte que le fils prodigue vienne réclamer la place qui lui est due ! Havresac n'est pas digne d'un sang si noble !

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Au vu de ta présentation, il t'est octroyé un bonus de 425 pièces d'or supplémentaire ! Fais-toi plaisir, gredin !
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