Grand, cheveux long, blond aux yeux clair, Éarnur est l'archétype du chevalier de conte volant au secours d'une princesse retenue de force par des Lornois sans cœur et impitoyable. Grand favoris des dictateurs, le physique du blondin est le cliché du bon soldat. Certainement construite par une écrivaine en chaleur : la stature du jeune homme est impeccable. Le dos droit, les épaules larges, le torse bombé, les cuisses toniques, le regard fier, les traits de son visage rappelant une certaine témérité et la liste encore diaboliquement longue, il incarne le rêve de chaque mère de l'avoir pour genre, au bras de sa fille, ou plus égoïstement, au sien. Athlétique, l'entraînement militaire drastique infligé par sa profession de soldat porte ses fruits, le hissant bien au-dessus du bureaucrate, mais proche de ses frères d'armes.

Bénéficiant d'iris azur, le bougre a la vilaine habitude de balader son regard un peu partout, plantant le sien dans celui de son interlocuteur, source parfois de quiproquo dégénérant a la bagarre. À Arkehynos, les soucis se règlent souvent par la bagarre.

Sa crinière fait sa fierté, et Éarnur en prend soin, seule coquetterie qu'il s'accorde, le reste de son corps n'étant finalement selon lui qu'un des multiples outils pour atteindre ses objectifs. Cependant, loin d'être un berserker, le soldat prendra soin de sa santé, ayant compris bien plus rapidement que certains débiles qu'une santé de fer rimait une longévité permettant de nombreux et glorieux combat.

"Si on s'tire, on restera vivant pour s'battre" _ Orc de W40K prenant la fuite.

Pour ne pas déroger a la règle, le fils Girion est un digne enfant de la philosophie Arkheynossienne. La méritocratie est un pilier central de la psyché du garçon. Élevés à la dure par son père agriculteur, l'ainé de la fratrie a toujours pris à cœur la recherche de l'épanouissement à travers l'accomplissement de tâche nécessaire au bien commun.

Fier ou orgueilleux selon le point de vue, Éarnur n'est pas homme a courber l'échine, d'autant plus quand les difficultés subviennent. Il aime donner son avis qu'il pense le bon, et piquer quelques sensibilités n'est pas une problématique qui l'effleure. Si vous n'êtes pas capable d'encaisser une remarque, a ses yeux, vous demeurez un cafard qu'une botte a manqué.

Loyal, le bougre ne reniera jamais ses valeurs ni celles de son empire. Il n'est pas rare que lorsque que sa troupe et lui-même doivent charger, Éarnur est le premier a hurler son allégeance à l'empereur, en plus de prendre place dans les premières lignes. "Mieux vaut mourir pour l'empereur que vivre pour soit même."

Apprécié auprès de ses compagnons d'armes, il incarne "Le bon camarade", celui avec qui l'on charge et combat sur-le-champs de bataille, avant de se bâfrer d'alcool tout en plaisantant sur les femmes le soir venu, au coin du feu, en honorant les frères tombés au combat.

Déterminé, le blondin avait dû être une bourrique dans une autre vie, tant il est têtu. Avec un but ancré dans sa caboche d'âne, le soldat n'a de limites que son code d'honneur et celui de sa nation pour parvenir a sa fin.

Fils d'agriculteur résidant dans la région Cornucopia, le jeune garçon a constamment eut la trogne dans les champs de blé, aidant son père a la récolte. Éduquer dans des valeurs traditionnelles, le futur guerrier a bénéficier d'une enfance plutôt heureuse, cas pas si rependu dans l'empire. Mangeant à sa faim, le bougre put pousser telle une belle plante régulièrement arrosé. Ce fut un véritable crève-cœur pour les demoiselles du village quand Éarnur le joli marmot fut appelés au service militaire, contrairement au père de celui-ci qui vit son cœur s'enfler d'une fierté incomparable en sachant que son fils devenait un homme.

À peine eut il franchi le pas de la caserne que l'ainé Girion sut qu'il était ici a sa place, dans son élément. Il fit durant cette période parmi ses plus belles rencontres entre les murs de la bâtisse, nombre de ses camarades devint des amis inestimables. En effet, crapahuter dans la boue sous les ordres aboyés d'un instructeur furieux, cela finissait par créer des liens, comme les longues nuits de veilles à apprendre le code civil.

Le blondin y fit ses premiers pas en termes de maîtrise d'arme, son cœur se porta naturellement sur l'épée, un classique ayant fait ses preuves. Tout d'abord néophyte, bien loin du prodige, ce fut avec acharnement qu'il parvint a combler ses lacunes, rattrapant à force de volonté les plus talentueux escrimeur de la caserne. Sans etre major de sa promo, le blondin était appréciés et vu par ses formateurs comme un élément prometteur.

Une fois son service militaire obligatoire achevé, ce fut tout naturellement que le fils Girion s'engagea sans l'ombre d'un doute dans l'armée, en tant que grouillot, simple soldat. Avec une destinée épique en tête, son futur lui paraissait limpide, et le chemin tout tracé. Son affectation l'amena plus au nord, au milieu des pins enneigés et des hautes montagnes. La défense du Bastion Limaille. L'endroit, diamétralement opposé par ses paysages aux terres de son enfance demeurait cependant fidèle aux vertus d'Arkheynos. L'amour du travail bien fait et de la dévotion pour le collectif. Possédant une population massivement naine, Éarnur rencontra pour la première fois ces êtres aux dimensions bien différentes de ces congénères, le jeune homme y appris a apprécier le caractère bourru mais franc des nains, austère au premier abord.

Il prendra notamment avec certains d'entre eux ses premières cuites. Les missions au nord n'étaient pas comparables à un pique-nique, loin de là, un cauchemar pour tous les planqués. En plus du climat exigeant, les raides des sauvages étaient particulièrement virulent. De nombreux soirs, le corps régimentaire de soldat dut défendre le Bastion Limaille au prix de leur sang, tout en faisant couler celui de leur adversaire. 

Cependant, ce n'était pas là un champ de bataille réglementaire comme il s'y attendait, où deux généraux se donnaient rendez-vous pour livrer un combat juste, entre gentilshommes. Dans ce conflit, la gloire était laissée au vestiaire, car dans ce match opposant deux équipes farouchement déterminé, seule la mort parviendrait à les départager. 

En quelques années, Éarnur se fit un petit nom auprès de ses camarades, à coup de faits d'armes qui se valait héroïque a leur échelle. Prenant en confiance et en expérience, il devint un épéiste compétent, ainsi dans le tumulte des combats, le fils Girion pouvait pleinement s'exprimer. 

Avec les événements récents des rivages doré, le blondin put expérimenter cette guérilla sur une ou deux affectations, avant de retourner sur le bastion ou les incursions barbares semblaient plus véhémente que jamais. 

À l'ombre d'un âge sombre, le jeune homme compte bien briller sur-le-champs de bataille, au nom du saint empereur. Son âme réclame la gloire, et son épée du sang.