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Jori Jofir [Terminé]

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Jori Jofir [Terminé] Empty Jori Jofir [Terminé]

Message  Jori Jofir Mar 15 Nov - 14:52



Jori Jofir


Race : Humaine

Sexe : Femme

Âge : 20 ans

Taille : 1,59 m


Faction/Ville : Saint Empire d'Arkheynos - Pandora

Métier : Étudiante en dernière année et dragonnière.  

Aptitudes souhaitées : Dompteur



Description physique


Un claquement de talon rapide résonne sur les larges dalles qui pavent les couloirs de l’Académie de Pandora. C’est un pas précipité, trébuchant. Celui de quelqu’un qui tente maladroitement de se maintenir à la hauteur de ceux qui sont bien plus grands. C’est le quotidien de Jori, dont le sommet du crâne dépasse rarement les épaules de ses camarades. Elle court pour se maintenir à leur hauteur, tandis qu’ils marchent tranquillement, sans même avoir remarqué qu’ils étaient suivis. Il s’en apercevront probablement à un moment où à un autre, comme d’habitude. On ne remarque jamais l’arrivée de Jori, on se rend simplement compte qu’elle est là, soudainement.

Discrète comme une souris, et légère comme une plume. On voit poindre sous sa peau les arêtes aiguës de ses os, signe d’un corps malingre et d’une constitution délicate. Chétive, Jori lance des coups aussi mous que le ventre d’un crapaud crevé, et la lenteur de ses réflexes fait pleurer n’importe quel maître d’armes. Sa faiblesse se retrouve jusque sur son visage aux pommettes saillantes et aux grands yeux entourés de cernes, qu’aucun maquillage ne saurait arranger. Incapable de masquer ses émotions, son visage change d’expression aussi vite qu’un acteur change de masque, malgré tous ses efforts pour maintenir un faciès neutre.

Elle enfile des bas à fine résille sur ses jambes maigres, fait couler sur ses bras des tissus aux dentelles noires. Sa garde robe est aussi triste qu’un ciel d’automne, dépourvue de teintes vives et de fanfreluches. Son port est droit. Elle dirait presque altier, si elle pouvait prétendre à un minimum de prestance. Pourtant, il faut bien se rendre à l’évidence. Jori n’a rien de ces figures qu’elle admire. Elle voudrait être une princesse pétrie de noblesse, à la peau diaphane et aux longues boucles blondes, mais ses mains sont calleuses et sa tignasse aussi indisciplinée qu’un feu de joie. Elle voudrait être une combattante de génie, au corps souple et à la lame sûre, mais son souffle s’épuise comme une brise souffreteuse dans la chaleur d’été, et ses mains malhabiles peinent à tenir le couteau qui étale le beurre de ses tartines matinales.

Pauvre Jori. Elle n’a pas eu grand chose, mais la nature s’est rattrapée en lui donnant une douce voix, qui s’échappe d’une bouche en cœur joliment dessinée, et on aimerait bien voir plus de sourires animer ce visage tantôt agacé, tantôt effrayé.



Caractère


Enfant puînée de parents plus intéressés par l’or qui leur coulait entre les doigts que par leur progéniture, Jora a grandi dans  l’indifférence la plus totale. Ignorée dans le meilleur des cas, chassée d’un coup de savate savamment placé lorsqu’elle se trouvait dans le passage, elle prit rapidement l’habitude d’esquiver la compagnie des autres, et par la même occasion, les problèmes. Désormais adulte, elle n’a jamais réussi à se débarrasser de cette habitude, fuyant les problèmes et le devant de la scène comme on fuit un lépreux qui tend sa timbale. Pourtant, elle rêverait d’être le centre d’attention de tous ceux qui l’entourent. Ça lui plairait bien de faire tourner les têtes sur son passage, de provoquer les rires des autres d’un trait d’humour perçant. Les rêveries d’une adolescence qu’elle n’a jamais vraiment vécue.

Longtemps, elle a été le souffre-douleur de ses paires, et aujourd’hui, elle le paie. Elle a l’esprit prudent de ceux qui se sont fait constamment avoir par le passé, et c’est un mur solide de défiance et de crainte qu’elle oppose à ceux qui l’approchent. Incapable d’imaginer qu’on lui veut du bien, elle se réfugie dans la paranoïa et décelle des insultes sous les compliments, des pièges dans les propositions et de l’inimitié dans l’indifférence. Constamment sur la défensive, elle a le verbe acide et la critique facile, marquant clairement les limites entre elle et les autres, interdisant à quiconque de les franchir, et laissant croire que rien ne l’atteint. Pourtant, il n’en est rien. A fleur de peau, le moindre désagrément la plonge dans un état de contrariété tenace, et déclenche chez elle des périodes de solitude mélancolique ou elle néglige ce qui l’entoure.

Si elle semble apathique, elle fait au contraire preuve d’un véritable esprit de compétition. Elle ne s’avoue que rarement vaincue, préférant s’épuiser à la tâche que d’abandonner. Tout pour elle est un défi, et tout ce qu’elle a en tête, c’est gagner. Mauvaise perdante, elle ne supporte pas l’idée qu’on puisse la battre, et est toujours réticente à l’idée d’aider son prochain, surtout si cela risque de lui faire de l’ombre. Jalouse et possessive, elle ne supporte pas de se voir dépossédée de quoi que ce soit, et lorsque quelqu’un ou quelque chose lui plaît, elle y plante les griffes pour ne jamais le lâcher. Et avec ceux qu’elle apprécie, elle se montre d’une douceur extrême, amadouant et priant pour que jamais ils ne l’abandonnent.

Depuis l’arrivée de Hurleur, les choses changent peu à peu. Elle se sent habitée d’une puissance et d’une confiance qui jusque là la délaissaient. A l’image du lézard bleuté qui trotte sur ses pas, sa langue perfide se délie pour répandre mensonges et rumeurs sur ceux qui lui font du tort. Elle se sent à l’abri, grimpant peu à peu les échelons qui l’amènent jusqu'à ce piédestal qu’elle a toujours convoité, et qui n’attend plus qu’elle.



Histoire


Ding, ding, ding !

La clochette tinte, accrochée au banc de la charrette filant à travers la nuit. Jori s’accroche de toutes ses forces pour se maintenir à sa place malgré les cahots. Mais soudain, elle n’y tient plus. Son corps d’enfant maigre se penche par-dessus le bord du véhicule, et elle vomit tout ce qui lui remplissait l’estomac. Les tressautements de la route et l’odeur des cadavres qui s’entassent derrière elle ont eu raison d’elle. A ses côtés, son père a un reniflement dédaigneux, et fait claquer ses rênes pour faire accélérer les bêtes qui tirent la charrette. La faible constitution de sa fille l’agace. Il ne l’emmène avec lui que parce qu’il a besoin d’une paire de bras pour l’aider à hisser les corps sans vie à bord de sa carriole, et que sa sœur est malade. Mais il ne se fait pas d’illusion. La gamine ne pourra jamais suivre leurs traces, le métier de fossoyeur ne sera jamais pour elle. Il le voit d’un coup d'œil. Quel gâchis. Il aurait dû s’en débarrasser dès sa naissance, comme on fait d’une portée de chatons non désirée. Un enfant, c’était déjà bien assez, mais il avait fallu que le destin leur mette dans les pattes une bouche de plus à nourrir. Si au moins elle pouvait se rendre utile, mais ses petits bras maigrichons restent aussi frêles que des brindilles malgré la quantité de nourriture qu’elle ingurgite. Un gouffre.
 
Ding, ding, ding !

La carriole s’arrête brutalement, ses occupants sautent au sol. Il faut se dépêcher. A l’intérieur de la maison, le corps est couvert d’un drap blanc, et la matrone accepte les pièces que le père lui glisse entre les doigts en échange du corps de son époux. Les temps sont rudes, et l’épidémie de grippe hivernale fait des ravages dans la région. On ne dit pas non à un petit coup de pouce financier, même si cela veut dire refuser à ses proches le confort d’une sépulture décente. Jori traîne le corps lourd sur le sol, péniblement, pendant que le père fait une blague pour détendre l’atmosphère. Puis il s’énerve, empoigne l’enfant pour l’écarter d’un geste, et se saisit lui-même du mort, dont le visage a été révélé par le drap qui lui a glissé sur la poitrine. Un coup d’oeil rageur est envoyé à Jori. Quel gâchis.

Jori n’est pas bien grande, elle ne comprend pas encore pourquoi les seules œillades qu’elle reçoit sont emplies de sévérité. En rentrant chez eux, dans cette masure de Mortuary aux murs couvert de moisissures et à l’odeur tenace de chou et d’ordures, elle s’esquive rapidement pour filer dans la chambre qu’elle partage avec sa soeur, et s’allonge sur la paillasse sale qui lui sert de lit. Elle espère que sa mère ne rentrera pas trop tard ce soir-là. Elle veut lui montrer la dent de lait qu’elle a perdu sous le choc d’un des cahots de la charrette. La mère est bien plus conciliante que le père avec Jori. Elle se dit que peut-être Jori deviendra comme elle et comme sa soeur, une femme grande et forte, à la voix portante et aux bras puissants. Mais pour l’instant, elle a l’air d’avoir pris du côté de son père. Si on lui avait laissé le choix, jamais elle n’aurait épousé cet homme. Mais le destin n’est pas tendre avec les femmes d’Arkheynos, et elle prie pour que ses filles ne connaissent pas le même sort. Elle travaille d’arrache-pied pour économiser deux ou trois pièces d’or qui devraient lui servir à envoyer les demoiselles -si on peut les appeler ainsi- à l’école, mais qui à la place finissent dans le verre de son ivrogne de mari. Elle en cache une partie sous la latte branlante du paquet de la chambre, quand personne ne regarde.

Jori ne grandit pas vite. Les années passent, et elle arrache péniblement quelques centimètres de plus à sa silhouette à peine adolescente. Sa mère tire sur son col, l’hausse de talons, pose sur sa tête un haut chapeau alourdi de fanfreluches ridicules pour tenter de lui donner l’air d’une dame, mais la vérité, c’est que Jori a l’air d’un de ces petits chiens de nobles endimanchés qui pendent au bras de leur maîtresse, langue bavante et noeud sur la tête. Un petit chien comme la soeur de Jori a, maintenant qu’ils sont riches. L’idée du père n’était pas si mauvaise, et l’entreprise de pompes funèbres familiale a le vent en poupe. La fièvre entrepreneuriale s’est emparé du père Jofir, et il propulse sa pauvre famille en haut de l’échelle sociale. Le croit-il, tout du moins. Il agite sa nouvelle fortune sous le nez des nobles héritiers qu’il côtoie aux soirées mondaines où il s’impose, mais se garde bien d’offrir une piécette au côcher qui l’attend dehors. C’est d’une impudence, c’est d’un mauvais goût ! On agite sous son nez des éventails couverts de volants pour jaser sur cet homme ridicule et sur les trois pies enrubannées qui traînent dans son sillage. On jalouse secrètement ces bourgeois nouveaux riches, lorsque la basse noblesse peine à faire valoir ses droits et à maintenir son train de vie. On discute, on chuchote. Les filles sont jeunes, l’aînée a de belles hanches, la petite a de beaux yeux, et surtout, les deux ont une belle dot.

Il ne faut que quelques mois pour trouver à la soeur une place dans une bonne famille. D’un tour de poignet formant une signature nette, son nom est apposé en bas du contrat de mariage, et Jori contemple avec horreur le godelureau qui emporte sa sœur, sachant pertinemment que son tour arrivera plus vite que prévu. Les années défilent, on attend qu’elle soit en âge d’être fiancée. On en fait la parfaite godiche, en lui apprenant ses lettres, ses bonnes manières, et le bon moyen d’avoir de la conversation. On l’a tirée de la fange pour la jeter, encore couverte de boue, dans la fosse aux lions. Pourtant, cela semble plaire à certains, et d’un seul coup, un matin entre le café et les tartines, la voilà promise.
Son âme sœur désignée a les cheveux foncés, des yeux délavés et de grosses lèvres narquoises. Il tire sur son bras et pose sur sa joue des baisers baveux qui lui soulèvent le cœur.  Fort heureusement, elle a quatorze ans et le mariage ne se fera qu’à son retour de Pandora.

Jori observe les filles de sa classe et calque sa démarche sur elles. Elle lève le menton haut, gonfle sa poitrine pour la faire paraître plus imposante, balance nonchalamment les bras pour donner à sa silhouette ce mouvement fluide qui semble habiter toutes les autres filles. Il paraît que la guerre fait rage sur le front, que les elfes vont percer à tout moment. Elle ne savait même pas qu’il y avait la guerre, trop occupée à boucler ses cheveux car elle a entendu que c’était ce que les garçons aimaient. Elle tente d’effacer de son esprit le visage peu ragoûtant de celui qui l’attend à Mortuary en s’imaginant s’enfuir avec l’un des adonis qu’elle croise tous les jours et qui n’ont d’yeux que pour les autres. Mais lui ne l’oublie pas. Elle reçoit ses lettres éhontées et honteuses, dont le contenu lui fait monter le rouge au joues et la bile à la langue. Le papier lui glisse entre les doigts, habilement chipé par une voisine sans scrupule. Les mots sont lus à haute voix, et Jori prend la fuite.

Pendant ce temps, le père dilapide la fortune. Les parties de cartes s’enchaînent, et il rentre tous les soirs en pestant contre tous ces tricheurs, ces faquins, ces filous, ces fils de pute qui lui prennent son argent. La prochaine sera la bonne, promet-il à sa femme qui ne l’écoute plus depuis longtemps. Il faut vite marier la petite, baragouine-t-il en bavant son whisky de luxe sur son pourpoint brodé. Dès son retour, promet-il, dans le laps de temps avant qu’elle ne reparte pour son service militaire. On fera une petite cérémonie, pour ne pas payer trop cher. On peut déjà commencer à y penser.

Jori y pense beaucoup trop. Dans la voiture qui traverse la forêt de la Soeur, elle soupire de soulagement en s’éloignant de l’affreuse cité de Pandora et de ses ignobles habitants. Les deux ans qu’elle vient de subir ont été marqués par les brimades et les abus. Pandora est partagé entre les forts et les faibles, et elle faisait indéniablement partie de la seconde catégorie. Lorsqu’elle soulève sa chemise, elle voit ses côtes saillir sous sa peau tuméfiée et marquée par les multiples sévices qu’elle a subit de la part de ses camarades et du corps enseignant. Pourtant loin d’être un cancre, son esprit s’est brisé. Elle sursaute au moindre bruit et se mure dans le silence. Mais dans cette voiture, elle baisse enfin sa garde. Jusqu’à ce que le visage du prince charmant traverse à nouveau son esprit.
Son mariage est prévu la semaine prochaine. Elle n’a pas eu son mot à dire, et même si elle avait pu, pourquoi l’aurait-on écoutée ? Elle se rappelle les moqueries des camarades quand à sa nuit de noce, les gémissements suggestifs et les frottements qui les accompagnaient, et c’est le visage blanc comme un linge qu’elle entre chez elle.

Jori sent sous ses dents la peau élastique et chaude du rat, et ses poils sur sa langue. Son estomac est tordu par le dégoût et la faim, mais cette dernière l’emporte. Elle serre brusquement la mâchoire et le sang jaillit dans le craquement sinistres des os de la bestiole. Si elle avait travaillé sa conjuration, elle aurait peut-être pu faire apparaître la flamme qui aurait rendu son dîner comestible, mais elle devra se contenter de viande froide. Le rat n’était pas pire que les grenouilles crues ou que les escargots. Mais plus difficiles à attraper, et à manger. Et à garder dans son estomac. Quelques heures après l’avoir mangé, Jori vomit son rat. Cela fait presque huit jours qu’elle erre dans la forêt de la Soeur, et elle sent que sa fin est proche. Elle a eu peur de mourir de faim, à un moment, mais sa crainte s’est rapidement dissipée. Elle a compris qu’elle avait plus de chance de finir déchirée par les créatures qu’elle entendait la nuit que de simple inanition. Perchée dans un arbre, mains plaquées sur sa bouche, elle les écoute farfouiller dans le noir à ses pieds. Elle regrette sa fuite, sans la regretter. Elle a échappé au mariage, mais a couru à sa mort certaine. Sous ses pas, la forêt change sans cesse, les arbres se mouvent et les chemins se ressemblent tous. Épuisée, elle titube, se glisse entre les racines d’un arbre gigantesque. Aujourd’hui, elle aurait dû être mariée, et en route pour son service militaire.

Jori contemple l’absence de visage de celui vers qui elle tend les bras. Il n’y a qu’un masque là où auraient dû se trouver un regard et un sourire, mais elle s’en moque. Elle est sauvée. On lui glisse de l’eau sucrée entre les lèvres, et elle s’accroche désespérément à l’armure de son sauveur. Elle oscille entre sommeil et conscience, sans aucune idée de là où on se dirige, mais elle contemple obstinément la plaque noire qui recouvre le chevalier. Elle l’aime, elle le suivra où il voudra bien l’emmener. Loin de Mortuary, elle espère, avant de sombrer à nouveau.

Elle préfère le Triomphe de l’Empereur à Mortuary, mais pas un jour ne se passe sans qu’elle ne se demande comment celui qui l’a trouvée savait qu’il fallait l’amener ici. Un genre de dieu, peut-être. L’Empereur lui-même, pouvait-elle rêver. Elle n’aurait jamais la réponse à sa question, et elle suit docilement les exercices militaires qu’on lui demande et qu’elle échoue lamentablement. Pour se consoler, le soir, elle prend entre ses mains l'œuf qu’elle a trouvé dans la forêt et qu’elle a précieusement caché, et s’enroule autour pour dormir. Le matin, elle écrit à ses parents que tout va bien, mais ses lettres restent sans retour. Il paraît que l’entreprise a peu à peu fait faillite, et qu’on a vendu ses robes et ses bijoux pour renflouer les caisses. C’est l’une des recrues qui lui a annoncé d’un ton suffisant, pensant certainement lui faire de la peine. Quant aux autres… Elle les observe enchaîner les exercices, quand elle s’écroule au milieu, les muscles endoloris et le souffle coupé. On la traite de vilain petit canard, de maillon faible, de godeluche. Elle raconte tout cela à l'œuf le soir, persuadée que l’embryon qui doit y grandir l’entend et l’écoute, même si au fond d’elle, elle sait que la chose qui l’habite est probablement morte depuis des lustres. Et lorsqu’ on retrouve un jour le dortoir proprement saccagé et une recrue affolée courant dans tous les sens, poursuivie par une furie bleue, Jori se fait toute petite. C’est sans compter sur la créature qui lui fonce dessus sans hésitation pour se poser sur son crâne, ses griffes lui entaillant le scalp avant de rugir d’un air provocateur. La punition sera de vingt coups de fouet.

Jori s’avance dans les couloirs de l’Académie de Pandora, la tête haute, et sur son passage, ils s’écartent. Elle leur jette un regard froid sous ses cils baissés. Suspendu sur son dos, Hurleur pointe son long cou vers ceux qui s’approchent de trop près. Ses griffes entaillent le cuir de son justaucorps noir et elle pense avec suffisance qu’ils la respectent tous. Tous, sauf cette abomination azure qui la torture jour après jour. Jori cache sous ses manches longues et noires les entailles multiples faites par les dents et les griffes de la créature. En décollant, le petit dragon prend bien soin de fouetter son visage de sa queue au passage, et aime atterrir dans des cheveux pour s’y entortiller. Il n’en fait qu’à sa tête, n’écoute rien ni personne, et certainement pas elle.Quand Jori observe son petit œil de saphir, elle n’y voit que la haine. Pourtant, c’est entre ses pieds à elle qu’il vient s’enrouler le soir, c’est sur son oreiller qu’il vient déposer souris à moitié dévorées et grenouilles éventrées. C’est sur son épaule qu’il se perche et déploie ses ailes, sifflant et crachant sur ceux qui osent approcher. Jori voudrait des amis, des amants, même des ennemis, désormais, mais le Hurleur tient tout le monde à l’écart, en dehors des autres dragonniers qui semblent trouver grâce à ses yeux. Alors elle n’a qu’un ami, un peu par défaut. Et Hurleur, qui la protège. Qui protège sa propriété.






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Message  Luci Leviathan Mar 15 Nov - 19:23

Cette petite Jobi Joba est une petite victime comme on en fait plus, une vraie Sophie avec des malheurs plus touchants encore. Si elle va sans aucun doute en voir de toutes les couleurs au milieu de l'Académie, il n'y fait aucun doute que Hurleur saura prendre soin d'elle (à sa manière), et qu'elle fera sa place dans le milieu ! Fiche validé !
Pour la validation, les points supplémentaires accordés sont pour ton impact sur le lore, ton poste Occupé, et pour les contraintes qui s'accompagnent 100 + 200 + 100 pour un total de 400 PO !
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