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Hekatia Hilde, la médecine au service du peuple [Terminé]

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Hekatia Hilde, la médecine au service du peuple [Terminé] Empty Hekatia Hilde, la médecine au service du peuple [Terminé]

Message  Hekatia Hilde Jeu 16 Fév - 9:46



Hekatia Hilde


Race : Elfe

Sexe : Demoiselle

Âge : 42 ans

Taille : 2m

Rôle prédéfini : Scientifique de la Haute Ville

Alignement : Chaotique bon


Faction/Ville : Cirdan

Métier : Médecin ingénieur

Aptitudes souhaitées : Médecin-ingénieur II, enchantement I, bretteur I

Artéfact, gadget ou animal demandé :
Médecin-ingénieur I - Masque lunaire MKI : un masque de ta propre invention. Une partie de celui-ci est en forme de croissant lunaire. Il permet d'occulter une partie des stimuli visuelles parasites tout en concentrant ton regard  sur ton patient pour le soigner au mieux. Sur un champ de bataille, rapidité et assurance sont les meilleurs des atouts.

Médecin-ingénieur II - Masque lunaire MKII : Une amélioration de ton masque d'origine. Maintenant ce n'est plus un gadget que tu viens placer devant tes yeux pour y voir plus clairement. Non, il s'agit bien d'une prothèse, allant d'une tempe à l'autre et remplacant la partie supérieur de ton visage. L'interface de ta vision est améliorée et peut retenir des points d'intérêt de ton choix quant à tes besoins d'opérer sur un patient.



Description physique


Comment ne pas commencer par ta plus grande fierté chez toi ? Tes cheveux. D’un bleu nuit, presque galactique comme diraient certains, il te descende presque jusqu’aux chevilles. Cela demande de l’entretien, certes, mais il t’est impensable de les couper. En situation critique, tu les attaches en deux longues tresses que tu viens caler sous ton chapeau ou bien alors en un chignon complexe, renvoyant un effet décoiffé assez charmant.

Ton visage elfique, aux oreilles pointues bardées de piercing en tout genre, majoritairement des boucles avec chaînes et quelques hélix, arbore des traits très féminins pour ton espèce. Ton nez est fin, ta bouche sensuelle. Ces lèvres, tu la pares souvent de violet par élégance.

Mais ce minois a été défiguré à dessein. Tes yeux, autrefois hétérochrome rouge et vert, ont été remplacé par un masque de technomagie. Ce dernier, formé d’un croissant de lune bleu luminescent et d’arabesques, amplifie tes compétences d’analyses de blessures et maladies sur le terrain. Pour ceux que ça dérange, tu as prévu un faciès scindé en deux, flottant près de ton visage, qui vient le recouvrir par égard pour tes interlocuteurs.

Tu es élancée, un bon deux mètres. Pas la plus haute ni la plus petite des elfes. Ta démarche est assurée parfois même un peu condescendante. C’est sans conteste la morgue latente de ta race, les elfes, qui parle à travers toi.

Tes gestes sont graciles, délicats, comme on l’attend d’un médecin. Habille de tes doigts, tu as toi-même créé ta prothèse avec une précision remarquable. Tu es d’ailleurs passionnée par ces travaux minutieux, n’hésitant pas à t’égratigner les mains pour maîtriser ces nouvelles compétences.

Ta mise est assez singulière. Un chapeau gris à large bord, aux motifs tout particuliers, et à haute pointe ceint ta tête. Tu te vêts souvent d’une longue robe d'une nuance semblable à celle de ton couvre-chef. Les mêmes motifs sont reproduits sur le buste de ta tunique, agrémentés de bouton et d’une parure d’or à l’inspiration ésotérique. Tes épaules sont ornées de protections d'apparat pointue accentuant ton excentricité un peu plus.

Ta poitrine, généreuse, se laisse deviner à travers une strie de tulle. Un peu de sensualité, ça ne fait pas de mal après tout. Tu portes presque systématiquement un legging aux arabesques évoquant des engrenages pour garnir tes jambes visibles entre les bandes de tissus de ta jupe. Les tubes de ce pantalon moulant continuent jusqu’à tes pieds, laissant ces derniers presque nus, car tu apprécies le marché ainsi, sentir la texture du sol sur leur plante.  

Autour de ta taille repose une ceinture plutôt imposante dont des lanières font le tour de tes hanches pour permettre de suspendre des objets utiles. A ta droite, une rapière pend. Une arme fort utile pour te défendre au combat. Un art que tu as appris dans ta jeunesse. A ta gauche, divers rangements contenants un kit de premier secoure, des onguents et médicaments pour soigner les blesser sur le terrain.

Tu parles avec détermination et sérieux. Quand tu devises d’une de tes passions ; la science, la philosophie, la lecture ; tu t’enflammes rapidement, faisant de grands gestes et déclamant avec plus de véhémence. Ce qui te caractérise assez bien finalement.



Caractère


Dans la vie, tu n’as que peu d’ego. En tout cas, les gens qui te côtoient ne t’en connaissent que peu. Ta curiosité, ton empathie et ta réussite universitaire.

Il est vrai que quand on t’évoque, l’une des premières choses qui viennent à l’esprit c’est ta propension à rester en alerte vis-à-vis de technologies innovantes, de champs d’expertise avant-gardiste, de savoirs inédits. Lorsque tu ne te trouves pas près de tes patients, dans ton labo, tu es souvent vu un livre à la main.

Ta deuxième plus grande qualité, c’est ta compassion envers autrui, ton altruisme. Te mettre à leur place, endurer avec eux, vouloir les aider à tout prix, même celui de ta propre santé, voire au mépris de la loi. Ce n’est pas pour rien que tu donnes de ton temps dans les dispensaires du gouffre. Tu ne peux souffrir de voir ses malheureux éprouver force horreurs sans intervenir.

Depuis tes premières années académiques, tu n’as pas hésité à te plonger à corps perdu dans ton travail et tes études, ne comptant que peu les heures. Loin d’être un comportement à proprement parler d’ergomanie, on pourrait simplement décrire ça comme une passion qui te fait oublier que tu es affairée. Ce que certaines de tes collègues jugent paradoxal avec ton TDAH.

En effet, encline à ce trouble depuis ta plus tendre enfance, tu as réussi à t’y accommoder, à l’apprivoiser et trouver tes propres solutions pour te révéler efficace. Il t’arrive de faire montre de périodes de concentration intense, abattant un boulot dingue dans ces moments-là. Et quand tu ne sais pas te focaliser plus de dix minutes sur un sujet, c’est là que tu te détends et rencontre des gens pour discuter avec eux.

Alors que tu es assez solitaire quand tu exécutes des recherches avancées, aimant ton espace personnel et tes petites habitudes, tu es en vérité quelqu’un de très social et même plutôt bavard. Tu apprécies écouter les autres, deviser de la pluie et du beau temps, mais surtout parler science et philosophie, réfléchir sur le monde et sa nature, sur l’essence des espèces qui parcourent ce monde.

D’ailleurs quand tu débats, tu t’enflammes et te passionnes rapidement. Ton débit s’accélère, tes propos deviennent un peu moins construits, merci à ton cerveau qui pense déjà deux phrases plus loin que ce que ta bouche parvient à transmettre. Expansive dans ces instants éphémères, tu occupes l’espace par ta seule présence.

Tu peux être butée. Quand tu es convaincue de la véracité de tes arguments, tu ne lâches pas le morceau. Enfin, sauf si on te prouve le contraire avec des raisonnements en béton. Mais attention, tu restes tolérante envers tout le monde, jugeant les personnes qui t’entourent le moins possible. Chacun est libre de penser ce qu’il veut, d’avoir les avis et propos qu’il veut, tant que cela ne provoque pas de mal chez quelqu’un d’autre. Le respect est le maître mot.



Histoire


D’aussi loin que tu te souviennes, tu avais toujours connu la crasse du gouffre, le désastre qu’il engendre, la corruption qui l’habite. Non pas comme une native de cette fosse que beaucoup de nantis qualifieraient de puits des enfers, mais bien en qualité de spectatrice d’une représentation sordide.

Quarante-deux ans plus tôt, tu éclosis dans la haute ville. Comme tous les nouveau-nés, tu ne choisis pas ta condition. Le destin avait voulu que tu apparaisses chez les puissants, les fortunés, les chanceux. Cela constituait un soulagement. Tu ne manquerais jamais de rien.

Cependant, tu remarquas bien vite que ce n’était pas le cas de tous. Ton père, un des plus grands médecins de Cirdan, voire le meilleur selon toi, t’amena pour la première fois à l’âge de cinq ans dans le gouffre. Non pas pour te traumatiser, car on pourrait le penser, mais bien pour te préparer à la cruauté qui animait ce monde en perdition, pour que tu prennes conscience de la différence qu’il existait entre eux, ces moins que rien, et vous, les respectables.

En plus de son travail de chercheur, il donnait de son temps dans les dispensaires de la fosse. Et rien que pour ça, il revêtait une aura de héros pour toi ; tu l’admirais même pour ça. Des murmures couraient qu’il s’agissait d’une punition qu’il s’infligeait pour la disparition de ta mère, quelques années plus tôt, incapables de la sauver malgré son savoir.

Pourtant, toi, du haut de tes cinq ans, tu n’en avais cure. Déjà en partie parce que tu ne comprenais pas forcément et surtout parce que tu ne voyais que lui et ce qu’il apportait aux autres. Des soins, du réconfort. C’était décidé, tu suivrais ses traces. Toi aussi tu serais médecin.

Les années passèrent, tu t’affirmas, tu changeas. Mais ta volonté, elle, ne vacilla pas. Quand ton père apprit ton projet, il fut empli de fierté, mais tu aperçus également quelque chose de dur en lui s’éveiller. Il s’éleva au rang, non plus de héros, de père, mais bien de premier professeur. Il te laissa l’aider partiellement aux dispensaires.

Il t’expliqua comment nettoyer une plaie, comment administrer des soins élémentaires, certaines propriétés des médicaments et onguents. Tu vivais l’instant comme une véritable révolution. Votre relation s’était consolidée malgré la rigueur constante dont il pouvait faire preuve à ton égard. Il faisait partie du sommet, il te forma comme si tu appartenais au sommet.

Pendant huit ans, jusqu’à l’âge autorisé pour intégrer l’académie de médecine, il fut ton instructeur, compétent, certes, mais terriblement froid. Nonobstant votre rapprochement, cette période ne se révéla pas toute rose.  Les premiers désaccords entre lui et toi commencèrent à se créer. Vous ne partagiez pas le même point de vue sur les gens du Gouffre. Mais tu n’avais pas encore la force pour t’affirmer face à lui.

Non, le plus déplaisant et le plus dur à supporter, c’était les travailleurs qui revenaient toujours de plus en plus mal en point, toujours de plus en plus estropiés. C’était un désastre pour toi. Tu n’hésitais pas à t’intéresser à ces bougres, en dépit de ce que préconisait ton père. De les aider, mais de rester loin d’eux sentimentalement.

Évidemment, cela ne te convenait pas. Tu ne pouvais t’empêcher de leur parler, de t’investir, de te sentir concernée par leur vie. C’est d’ailleurs pendant cette période que tu appris l’existence d’un autre fléau qui sévissait dans le gouffre. La mafia, toujours plus tentaculaire, toujours plus influente, toujours plus ancrée ici-bas.

Cet agence de l'ombre rançonnait toujours de plus en plus ces travailleurs qui gagnaient pauvrement leur croute. Cela forçait parfois ces derniers à vendre au plus offrant des organes, des membres. Le marché noir se révélait friand de ça. Marché noir qui se disait évidemment contrôler par cette même mafia. Le serpent qui se mord la queue.

Tout ce que tu pouvais offrir à ces bougres, c’était ton soutien moral indéfectible, ainsi que celui médical. Mais tu sentais que ce n’était pas suffisant, que tu pouvais en faire plus, que tes compétences pouvaient pousser encore plus loin dans leur retranchement.

Tu commenças à bidouiller sur ton temps libre tout ce que tu pouvais qui ressemblait vaguement à une prothèse. Apprenant en dilettante tout ce que tu pouvais, lisant tout ce que tu avais sous la main, ce que tu pouvais t’acheter.

Une fois arrivé à l’âge de l’université, tu possédais déjà une bonne base pour entamer cette aventure. Cependant, elle débuta mal. Non pas au niveau scolaire. Mais en relation avec ton paternel. C’est à ce moment-là que tout éclata, que tu ne supportas pas la parole de trop.

« Hékatia, combien de fois devrais-je te le dire ? Ces gens devraient nous remercier pour l’aide qu’on leur apporte. Sans nous, ils ne sont rien. La Haute ville met tout en œuvre pour les soulager. Peu le feraient. »

Ta réponse fut cinglante.

« Non, papa. C’est nous, les nantis, qui ne sommes rien sans eux ! Sans leur travail acharné, sans leur dévouement, nous serions à leur place. Dans la fange, la crasse et les emmerdes jusqu’au cou. Alors c’est la moindre des choses que de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour les aider. C’est nous qui devrions être à leur service, et pas l’inverse. C’est même notre devoir ! »

Il te regarda avec dédain, se gardant de presque te cracher à la figure. Ce fut la dernière fois que vous vous parliez avant des années. Les premiers temps se montrèrent durent à tenir. Tu regrettais cette tournure d’évènement. Mais tu te retins. Tu n’allais pas céder. Tu étais persuadée qu’il avait tort.

Tes années à l’académie furent les plus belles de ta vie. Apprendre ainsi le transhumanisme, la technomagie et l’art des prothèses furent grisants, épanouissants. Tes dons devinrent bien plus matures, s’accrurent.

C’est en ses murs que tu développas la première version de ton masque lunaire. Cet appareil qui te permit de renforcer encore un peu plus tes compétences d’analyse corporelle. Tu sortis d’ailleurs majeure de ta promotion. À l’âge de vingt-cinq ans, tu rentrais dans la cour des grands, côtoyant l’élite des médecins-ingénieurs.

Le jour de ta remise de diplôme, ton père se montra, sans t’adresser la parole évidemment, toujours en proie à sa colère en ton égard. Pourtant, de sa place au loin, il applaudit ton succès avant de s’éclipser sans demander son reste.

Et depuis cette récompense de parcours, depuis maintenant presque vingt ans, tu t’échines à être au top du top, partageant ton temps entre tes recherches, tes améliorations techniques et les dispensaires. Luttant de ton mieux contre la misère, posant parfois des prothèses discrètement, donnant de tes propres économies pour participer aux frais que réclamait la mafia. Les gens du gouffre pouvaient te voir comme un pilier pour leur communauté. Même si une méfiance était toujours palpable, tu restais disponible un maximum pour eux.

C’était ton devoir et il en sera longtemps ainsi. Ta devise « La médecine au service du peuple ».






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Message  Orith Ven 10 Mar - 14:13

En voilà une altruiste comme il en existe peu à Cirdan. Il est certain que ce pauvre Aros doit la juger d'un œil inquiet à la voir rôder dans le Gouffre avec ses bonnes intentions et ses compétences. Nul doute qu'à s'y risquer ainsi, elle tombera assurément sur des cas... Intéressants.
Attention cependant, à emprunter régulièrement les passerelles entre l'enfer et le paradis, on risquerait de s'y perdre, ou d'y finir emprisonné. Bien qu'elle soit noble et scientifiques, les contraintes resteront modérées et surtout dirigées vers ses capacités qu'on ne voudrait pas voir s'éloigner de Cirdan.

Je t'accorde 350 po en plus des 700 de la validation de fiche, ce qui te laissera 150 po disponibles. Il ne te restera plus qu'à remplir les champs dans ton profil et faire ton inscription à l'event!

Bon jeu à toi !
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